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La «War Room» de Facebook, centre névralgique de sa lutte contre la manipulation des élections, mise en place avant le scrutin présidentiel au Brésil et les législatives américaines, est en pause pour le moment, a indiqué le réseau social. Les élections terminées dans ces deux pays, Facebook a confirmé qu’il allait se concentrer sur d’autres parties du monde à l’approche d’échéances électorales, où son initiative est jugée nécessaire.
«La War Room fonctionnera en amont d’événements majeurs et elle est toujours en place», a écrit sur Twitter Guy Rosen, vice-président de Facebook, chargé des produits. «Elle était efficace pour notre travail lors des élections au Brésil et aux États-Unis et c’est pourquoi elle va être développée et non démantelée», a-t-il poursuivi. Selon Facebook, une autre équipe, créée plus tôt cette année et opérant séparément, prémunit en permanence contre toute tentative de mauvais usage ou de fraude sur le réseau social.
Éviter un remake de l’élection présidentielle américaine de 2016
La «War Room» de Facebook, qui a fait son baptême du feu avec le premier tour de la présidentielle brésilienne le 7 octobre, est, dans son QG de Menlo Park, le vaisseau amiral de sa lutte contre la désinformation et la manipulation des élections par des agents étrangers. De l’extérieur, peu de choses distinguent cette «salle de crise» des autres salles de réunion situées dans les dizaines de bâtiments du tentaculaire siège du réseau social en Californie. Si ce n’est sa porte vitrée teintée, où est scotché un petit panneau «War Room» en grosses lettres rouges au style rétro. A l’intérieur, des horloges sur plusieurs fuseaux horaires, des dizaines d’ordinateurs et des écrans montrent des graphiques qui suivent l’activité sur le réseau en temps réel, prêts à donner l’alerte en cas d’anomalie.
Depuis que le groupe de Mark Zuckerberg a reconnu avoir totalement sous-estimé la manipulation de l’élection présidentielle américaine de 2016 via les réseaux sociaux, Facebook a mis les bouchées doubles sur le sujet et n’en finit plus de détailler tout ce qu’il met en oeuvre pour détecter les activités malveillantes destinées à attiser les fractures idéologiques ou à tromper les électeurs. Inaugurée quelques semaines avant les élections parlementaires aux États-Unis, dans un contexte de craintes persistantes sur la manipulation des élections par la Russie ou d’autres organes étatiques, la «War Room» fait partie de ces mesures. Au total, 20 000 personnes sont désormais chargées de la sécurité des contenus chez Facebook.
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Yalayolo Magazine