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En début d’année, Google a déclaré la guerre aux publicités intrusives en mettant sur orbite un adblock natif pour son navigateur Chrome. Moins d’un an plus tard, la firme de Mountain View a décidé de muscler le bloqueur de publicités de son navigateur phare.
Avec Chrome 71, désormais disponible sur Windows, macOS et Linux, Google s’attaque ainsi aux «expériences abusives», à savoir les fenêtres qui affichent des boutons conçus pour tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils doivent cliquer dessus pour réaliser une action. En réalité, lorsque l’utilisateur clique sur ce «faux bouton», il va ouvrir plusieurs autres publicités. Des mauvaises surprises qui surviennent principalement sur des sites de téléchargement ou de streaming.
En bloquant toutes les publicités des sites se livrant à ce genre de pratiques, Google entend améliorer l’expérience utilisateur sur son navigateur mais aussi faire disparaître ces sites dépourvus de bonnes intention en coupant leurs sources de revenus. Car sans clic de l’utilisateur pour faire apparaître des tas de publicités, aucun revenu. Avant de sévir, Google avertira les administrateurs du site pour leur permettre de rectifier le tir. Ils auront 30 jours pour se mettre en conformité avant que la firme américaine ne bloque toutes les annonces publicitaires.
Google, membre de la Coalition for Better for Ads
Au-delà de «l’expérience abusive» décrite par Google, la filiale d’Alphabet, au même titre que les autres GAFA, déteste que certains sites se fassent de l’argent sur son dos, d’autant plus quand la méthode employée et l’expérience proposée sont dégradantes pour l’utilisateur. Apple a mis en place une politique similaire pour éradiquer les applications tirant un peu trop profit de son App Store. Simon Dawlat, fondateur d’AppGratis, en a d’ailleurs fait les frais en voyant son application référencée de l’App Store en avril 2013, la marque à la pomme voyant d’un mauvais oeil qu’une application fasse de l’ombre à sa plateforme.
Ce renforcement de l’adblock natif de Chrome s’inscrit dans la lignée de la stratégie amorcée par Google en 2017. L’an passé, la firme de Mountain View a rejoint la Coalition for Better Ads, association mondiale fondée par les grandes associations (IAB Europe et États-Unis, American Association of Advertising Agencies…) et les grands acteurs de l’industrie digitale (Google, Facebook…). L’organisation a édicté une liste de normes pour les publicités en ligne, sur laquelle s’est basé lé géant américain pour commencer à bloquer certains formats publicitaires, comme les fenêtres pop-up, les annonces vidéo en lecture automatique ou encore les interstitiels avec décompte du temps.
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Yalayolo Magazine