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Waymo, filiale d’Alphabet, la maison de mère de Google, fait un pas de plus dans la conduite autonome. L’entreprise américaine annonce le lancement commercial de son service de taxis autonomes: Waymo One. Le lancement peut tout de même sembler timide. En effet, dans un premier temps, le service sera cantonné à un secteur de Phoenix aux États-Unis et à certaines personnes.
Qui gagnera la course?
Pour commencer, seules les personnes de la ville faisant partie de son programme d’«early rider » pourront utiliser le service. Mais signe d’une ouverture plus grand public, ces dernières ont le droit de l’utiliser en étant accompagnées et sont autorisées à publiquement partager leurs impressions. Dans un post Medium, John Krafcik, CEO de Waymo, parle « d’une centaine d’early riders ». Le but étant qu’ils fassent remonter les améliorations à apporter au service avant qu’il soit progressivement étendu. Pour les débuts, des chauffeurs de sécurité formés par Waymo seront tout de même présents pour parer à toute éventualité. Et cela, même si l’entreprise a déjà des véhicules sans chauffeur de secours, mais également sans passager, qui circulent dans le secteur.
Côté pratique, le service de Waymo fonctionne avec une application traditionnelle afin de commander le taxi. Il sera disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans une zone définie de Phoenix. En lançant son application, et malgré un service tout de même limité pour l’instant, la filiale d’Alphabet souhaite se positionner en chef de file dans un secteur de la conduite autonome extrêmement concurrentiel. Uber, par exemple, est également positionné sur le marché, même si son programme de test a été ralenti à la suite de l’accident mortel survenu dans l’Arizona en début d’année.
Autre exemple, Apple, très secret sur ses projets en la matière, a été contraint de reconnaitre qu’une de ses voitures autonomes de test a été accidentée à Cupertino fin août. À travers les informations fournies par les autorités californiennes, cela a également permis d’apprendre qu’Apple a obtenu une autorisation pour faire rouler plus de 60 véhicules sans chauffeur, soit la deuxième plus importante flotte de voitures autonomes de Californie derrière General Motors, et donc devant Tesla et Waymo. Pour la filiale d’Alphabet, la course est donc encore loin d’être gagnée.
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Yalayolo Magazine