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Le géant chinois du VTC, Didi Chuxing, a annoncé mardi un partenariat avec le mastodonte américain de la réservation d’hôtels en ligne, Booking.com. Ce dernier injecte au passage un demi-milliard de dollars dans la plateforme de véhicules avec chauffeur.
Aux termes de ce «partenariat stratégique», les deux plateformes de réservation vont être interconnectées, ont indiqué dans un communiqué commun Didi Chuxing et Booking Holdings, l’opérateur de Booking.com. Les utilisateurs de la plateforme chinoise pourront ainsi réserver une chambre d’hôtel sur Booking.com et les utilisateurs de Booking.com un trajet sur le site de Didi. Booking Holdings compte aussi parmi ses plateformes les sites Kayak, Priceline et Agoda. Le groupe se présente comme le numéro un mondial de la réservation de nuitées en ligne.
Didi Chuxing veut acquérir une dimension mondiale
Didi Chuxing, qui a poussé Uber à abandonner ses projets en Chine il y a deux ans, tente désormais de concurrencer son rival américain à l’international. La start-up chinoise, qui est l’une des mieux valorisées d’Asie, a fait ainsi son entrée le mois dernier sur le marché australien du VTC. L’Australie fera office de test grandeur nature pour Didi Chuxing afin d’évaluer sa compétitivité sur les marchés occidentaux. En fonction des résultats obtenus sur les routes australiennes, le géant chinois pourra affiner sa stratégie d’expansion internationale, en décidant notamment de se lancer ou non en Europe et aux États-Unis. Historiquement, la Chine exerce une influence plus forte en Asie du Sud-Est et en Amérique latine, deux régions clés pour Didi Chuxing pour gagner des parts de marché en dehors de son marché domestique. Pour financer ses ambitions à l’international, le géant chinois avait levé 4 milliards de dollars en décembre 2017.
En avril, Didi Chuxing avait annoncé sa première incursion physique à l’international en déployant son service au Mexique, la licorne chinoise considérant le pays comme le troisième plus grand marché au monde, derrière les États-Unis et la Chine. Auparavant, la plateforme s’était positionnée à l’international en s’emparant de 99 Taxis, un rival d’Uber aux États-Unis, et en utilisant un «modèle de franchise» pour s’installer à Taïwan en janvier. Didi Chuxing lorgne également sur le marché japonais et compte sur le soutien de SoftBank pour le pénétrer. En début d’année, la licorne chinoise et le géant japonais ont noué une alliance pour créer une joint-aventure dans l’archipel nippon.
Didi Chuxing rayonne également à l’échelle mondiale au travers d’investissements dans les concurrents d’Uber, à l’image de Lyft aux États-Unis, Taxify en Europe, Careem au Moyen-Orient, Ola en Inde ou encore Grab en Asie du Sud-Est, qui a poussé la firme américaine à se retirer de la région. Didi Chuxing, qui contrôle 90% du marché chinois du VTC, revendique au total 550 millions d’utilisateurs à travers le monde.
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Yalayolo Magazine