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#Agreement: Groupon accepte de verser 57 millions de dollars à IBM dans l’affaire des violations de brevets
Après deux ans de conflit, IBM et Groupon ont finalement trouvé un accord dans l’affaire des vols de brevets. Dans un communiqué commun, les entreprises révèlent que Groupon versera environ 57 millions de dollars à IBM. Un contrat de licence croisé à long terme a également été mis en place.
Toujours dans le cadre de cet accord, IBM «envisagera de mettre à la disposition de ses employés certains produits et exclusivités Groupon dans le cadre de son offre d’avantages commerciaux ».
Pour rappel, en 2016, IBM avait porté plainte contre Groupon accusant l’entreprise de lui avoir volé quatre brevets. Le site de bons plans groupés jugeait les accusations d’IBM non fondées, qualifiant notamment Big Blue de « chasseur de brevets ».
Au final, le montant de 57 millions de dollars payé par Groupon est moins élevé que la somme de 83 millions de dollars à laquelle l’entreprise avait été condamnée par la justice en juillet. Elle avait alors expliqué qu’elle étudierait les différents recours. Initialement, IBM demandait 167 millions de dollars en dommages et intérêts. Avec plus de 45 000 brevets à son compte, IBM est l’un des plus grands détenteurs de brevets au monde.
#USA: Trump s’oppose au rétablissement de la neutralité du net en Californie
AFP – L’administration de Donald Trump a lancé des poursuites contre la Californie afin de la forcer à abandonner une nouvelle loi protégeant «la neutralité du net» qui garantit le même accès à tous au réseau, selon un communiqué du ministère de la Justice publié dimanche.
Le texte de loi signé dimanche par Jerry Brown, le gouverneur de l’État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis, permet de rétablir ce principe de neutralité qui avait été aboli par la Commission fédérale des communications (FCC), le régulateur américain du secteur, en juin. «La Constitution interdit aux États (fédérés) de réguler le commerce inter-États, c’est le gouvernement fédéral qui le fait», a affirmé le ministre de la Justice Jeff Sessions, dans ce communiqué. Il a promis que son ministère agirait avec «vigueur» et s’est dit convaincu qu’il remporterait l’affaire «parce que les faits sont de nôtre côté». Le patron de la FCC Ajit Pai a lui aussi estimé que «la loi californienne est non seulement illégale», mais «lèse le consommateur».
La décision de la FCC avait été justifiée par ce que Ajit Pai perçoit comme un obstacle aux investissements. Elle autorise théoriquement les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à moduler la vitesse de débit Internet en fonction du contenu qui passe dans leurs «tuyaux», ce qui pourrait aboutir à la création d’un «Internet à deux vitesses». Les partisans de la «neutralité», qui comptent dans leurs rangs de grandes entreprises d’Internet comme Amazon, Facebook ou Google mais aussi de plus petites ayant peur de ne pouvoir suivre financièrement, craignent que les FAI soient tentés de faire payer plus cher pour un débit plus rapide, ou bloquent certains services leur faisant concurrence, comme la vidéo à la demande, la téléphonie par Internet ou les moteurs de recherche.
De nombreux autres États fédérés souhaitent eux aussi mettre en place leurs propres règles de protection de la «neutralité du net» malgré le fait que la décision de la FCC interdit clairement de le faire. L’administration Trump veut donc faire de la Californie un exemple. L’État combat déjà la politique d’immigration et de dérégulation de la protection de l’environnement du président.
#IA: Toulouse veut devenir l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle
AFP – L’Université Fédérale Toulouse-Midi-Pyrénées (UFTMP) veut faire de Toulouse l’«un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle» grâce à Aniti, projet de super-pôle dédié à ce domaine et rassemblant laboratoires et entreprises, déposé vendredi en réponse à un appel de Cédric Villani. «Avec la création de l’Institut Aniti (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institut), c’est un véritable système d’organisation autour de la recherche en intelligence artificielle» que propose l’UFTMP, selon un communiqué de cette université. Le projet, qui répond à l’appel à manifestation d’intérêt impulsé par le député et mathématicien Cédric Villani, regroupe établissements d’enseignement supérieur, organismes de recherche et partenaires industriels.
Alors que Toulouse accueille la deuxième plus grande concentration de chercheurs en France (6 800 dans le public), le projet entend s’appuyer sur les «forces en matière d’intelligence artificielle» déjà très développées dans la région, notamment concernant l’intelligence artificielle dite «hybride». 33 des 143 laboratoires que comptent l’UFTMP sont ainsi déjà impliqués dans des expérimentations sur cette intelligence artificielle qui mêle raisonnement logique et apprentissage classique par déduction, afin de «construire une intelligence artificielle plus fiable».
Si l’UFTMP compte déjà 23 établissements d’enseignement supérieur, 1 centre hospitalier universitaire et 7 organismes de recherche répartis sur 11 villes, son ambition avec Aniti est de «doubler le nombre d’étudiants formés à l’IA à l’horizon 2023» et «d’augmenter significativement le nombre de docteurs» dans ce même domaine. Ce super-pôle aura pour vocation de mieux «intégrer les besoins de l’industrie» et de renforcer la recherche. «Les résultats en recherche et développement pourront en particulier être exploités dans les domaines des transports, de l’environnement et de la santé», explique l’UFTMP dans son communiqué.
#Cybersécurité: Tesco Bank mis à l’amende pour sa mauvaise gestion d’une cyberattaque en 2016
AFP – Tesco Bank, la filiale bancaire du géant britannique de la distribution, a écopé d’une amende de 16,4 millions de livres pour des lacunes dans la protection de ses clients lors d’une attaque informatique fin 2016, a annoncé lundi le régulateur financier. La banque, qui compte au total 5,6 millions de clients, avait été victime en novembre 2016 d’une attaque par des pirates informatiques ayant prélevé de l’argent chez 20 000 clients pour un total de 40 000 comptes affectés. Tesco Bank fonctionne comme une banque classique, proposant des comptes courants, des prêts, de l’épargne ou encore des polices d’assurance.
La Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur financier britannique, a estimé que Tesco a fait preuve de carences importantes dans la protection des détenteurs de compte au moment de cette cyberattaque. Le gendarme financer explique que les pirates ont exploité les défaillances de Tesco Bank que ce soit dans la manière dont étaient conçus les cartes bancaires ou encore dans son contrôle des délits financiers. Au total, les criminels ont récupéré en 48 heures 2,26 millions de livres, précise la FCA, qui a infligé une pénalité financière de 16,4 millions de livres (18,4 millions d’euros) à Tesco.
L’amende «montre que la FCA n’a aucune tolérance pour les banques qui échouent à protéger les clients contre des risques prévisibles», souligne Mark Steward, un responsable du régulateur. Il ajoute que les clients de Tesco «n’auraient pas dû être exposés au moindre risque». Le régulateur précise que Tesco Bank a depuis considérablement renforcé ses contrôles afin d’empêcher que tout incident de ce type ne se reproduise.
En outre, en coopérant avec la FCA, Tesco Bank a pu échapper à une amende beaucoup plus lourde, d’un montant de 33,6 millions de livres. «Nous sommes vraiment désolés de l’impact qu’a eu cette attaque sur nos clients. Notre priorité a toujours été que nos clients soient protégés et nous acceptons pleinement la décision de la FCA», explique Gerry Mallon, directeur général de Tesco Bank, qui présente ses excuses aux titulaires de compte lésés. La banque avait précisé dès l’annonce de l’attaque en novembre 2016 que les clients touchés seraient complètement remboursés.
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