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General Electric n’a pas tenu son engagement.
Lors du rachat de la branche énergie d’Alstom en 2015, General Electric avait en effet promis de créer 1000 emplois nets en France avant la fin 2018.
Le groupe américain a bien recruté 3000 personnes mais le solde d’emplois net ne s’élève qu’à 25 postes à la fin 2018.
En conséquence, GE paiera 50 millions d’euros de pénalités, qui seront versés à un « fonds de réindustrialisation » spécialement créé en France, annonce mardi 5 février le ministère de l’Economie.
« L’évolution des marchés de l’énergie et l’accélération de la transition énergétique limitant fortement le marché des turbines à gaz, n’ont (…) pas permis d’atteindre l’objectif de création de 1000 emplois nets », écrit Bercy dans un communiqué.
En octobre 2017, GE s’était engagé à payer 50 000 euros par poste manquant.
« Dans ce contexte et conformément à ses engagements, GE a confirmé la création d’un fonds de réindustrialisation doté de 50 millions d’euros, qui sera logé à la Caisse des dépôts et consignations », précise le ministère.
Ce fonds sera piloté par un comité réunissant des représentants désignés par GE, les collectivités locales concernées et les services de l’Etat sous la présidence d’une personnalité « spécialiste de l’industrie », fait encore savoir Bercy.
Cette décision a été entérinée lors de la réunion, à Bercy, d’un comité de suivi en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, de la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher et de la direction du groupe américain.
A cette occasion, « GE a également marqué ses intentions de développement à long terme en France, notamment pour (se) développer dans le domaine des énergies renouvelables », peut-on lire dans le communiqué. Celui-ci indique par ailleurs que les investissements réalisés par GE en France représentent près d’un milliard d’euros.
En janvier 2019, le journal Libération a annoncé que GE entend supprimer 470 postes en France dans sa branche énergie.
General Electric emploie 16 000 personnes dans l’Hexagone, dont environ 6000 dans la branche énergie.
Lire aussi : General Electric compte supprimer près de 470 emplois en France — et d’autres pourraient suivre craignent les syndicats
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