[ad_1]
Des dirigeants de Facebook et Twitter ont affirmé mercredi qu’ils n’avaient aucun projet de s’implanter en Chine, où les réseaux sociaux basés au États-Unis sont bloqués.
«Pour aller en Chine, il nous faudrait pouvoir garder nos valeurs et ce n’est pas possible à l’heure actuelle», a expliqué la numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, devant une commission du Sénat américain. Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a fait plusieurs visites récentes en Chine. Le patron de Twitter, Jack Dorsey, a également indiqué aux membres de la commission qu’il n’avait pas l’intention de développer sa plateforme en Chine. «Quand nous avons été bloqués, nous avons décidé que le combat n’en valait pas la peine en ce moment, et nous avons d’autres priorités», a-t-il expliqué.
Les deux plateformes sont inaccessibles en Chine, bloquées depuis 2009 par les autorités dans le cadre de leur «grande muraille électronique» visant à contrôler les contenus en ligne.
Une version censurée de Google pour la Chine source d’inquiétudes
Un projet de Google de développer un moteur de recherche compatible avec la censure pour se réinstaller en Chine a suscité l’inquiétude des employés du géant de la technologie et la colère des organisations de défense des droits de l’homme, illustrant le dilemme auquel est confronté le secteur pour accéder à des marchés lucratifs. Le projet de Google, baptisé «Dragonfly», «représenterait une capitulation alarmante de Google concernant les droits de l’homme», ont écrit quatorze associations, dont Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, dans une lettre ouverte.
L’an dernier, le premier réseau social mondial a discrètement lancé en Chine, par le biais d’un développeur local, une application de partage de photos baptisée «Colorful Balloons» (Ballons de couleur). Et il y a deux ans, Facebook avait été accusé d’avoir développé des outils permettant de filtrer les sujets interdits par la censure chinoise.
[ad_2]
Yalayolo Magazine