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#Remaniement: la référence au numérique disparaît du nouveau gouvernement
Il n’y a plus de référence au numérique dans le nouveau gouvernement. Le remaniement annoncé mardi a ainsi vu Mounir Mahjoubi passé de la fonction de «secrétaire d’État au Numérique» dépendant de Matignon, à celle de «secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes public».
Une décision qui a pu surprendre et inquiéter sur la place que le numérique occupera au sein de ce nouveau gouvernement. Pourtant, dans une interview accordée au Monde, Mounir Mahjoubi assure que ses fonctions sont encore entièrement dédiées à ce sujet. Pour justifier ce choix, il explique avoir demandé au président et au Premier ministre d’être plus proche des administrations avec lesquelles il travaille. À voir comment cela se concrétisera dans les prochains mois et si ce changement apportera vraiment des améliorations dans le traitement des sujets liés au numérique par le gouvernement.
#VTC: Uber vise plus de 100 milliards de dollars de valorisation pour son entrée à Wall Street
AFP – Uber pourrait accélérer son entrée très attendue à Wall Street et vise une valorisation de plus de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, ont indiqué à l’AFP mardi des sources proches du dossier. A plus de 100 milliards, le service de réservation de voitures avec chauffeur ferait l’objet de la plus grosse introduction en Bourse jamais enregistrée dans le secteur technologique.
En septembre, Uber avait levé 500 millions de dollars auprès du constructeur automobile Toyota, ce qui l’avait valorisé à 72 milliards de dollars. Mais les banques d’affaires américaines Goldman Sachs et Morgan Stanley, qui sont pressenties pour être les principales conseillères d’Uber dans cette opération, ont fait part d’un grand intérêt de la part des investisseurs pour le groupe, ont indiqué ces sources sous couvert d’anonymat. Elles ont ainsi soumis des propositions de valorisation à Uber, dont l’une des plus optimistes évoque même le chiffre de 120 milliards de dollars de capitalisation boursière, affirme de son côté le Wall Street Journal, qui a révélé en premier ces informations.
Contactées par l’AFP, Goldman Sachs et Morgan Stanley n’ont pas souhaité faire de commentaire, tandis qu’Uber n’a pas réagi dans l’immédiat. Si sa valorisation venait à dépasser les 100 milliards de dollars, Uber vaudra en Bourse autant que General Motors, Ford et Fiat Chrysler Automobiles N.V, soit les trois premiers constructeurs automobiles américains, combinés. Le groupe pourrait aussi avancer le calendrier de son entrée en Bourse, au premier semestre 2019, au lieu du second comme indiqué précédemment, ont ajouté les sources. La date finale dépendra des conditions de marché, ont-elles toutefois ajouté.
#Transports: la SNCF veut lancer une application mobile universelle
AFP – La SNCF a annoncé mardi le lancement d’ici à début novembre d’une nouvelle version de son application mobile, avec pour vocation d’en faire un « assistant personnel de mobilité » ouvert à d’autres modes de transport.
L’application, déjà téléchargée par 12 millions de personnes dans sa version actuelle, « suivra » également le porteur -si celui-ci a donné son accord-, apportant « plus de personnalisation et d’anticipation, en utilisant des outils qui sont motorisés par de l’intelligence artificielle« , a indiqué à l’AFP Alexandre Viros, le patron du site oui.sncf et chargé du dossier.
En fonction des parcours habituels, l’application devancera les besoins de l’utilisateur, en lançant par exemple des messages d’alerte en cas de perturbations, a-t-il expliqué. Elle intègrera notamment les informations en temps réel du trafic de la RATP et ceux des réseaux urbains de Keolis (filiale de transports publics de la SNCF), pour proposer davantage de possibilités de trajets. D’autres opérateurs de bus, vélos en libre-service, parking, VTC et agrégateurs d’offres de taxis doivent venir enrichir l’offre « début 2019 », selon M. Viros. « Il y aura un paiement unique réalisable sur l’application », a promis le responsable. L’idée est d’ »avoir un accès sans couture« , en payant depuis son portable, au 1er semestre 2019, un trajet utilisant plusieurs de ces modes de transport. La SNCF entend être un « orchestrateur » des différentes offres, a souligné Alexandre Viros.
#RGPD: en quatre mois, 33 millions de cas de violation de données personnelles enregistrés par la Cnil
AFP – En quatre mois, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a reçu 742 notifications de violation de données personnelles, concernant 33,7 millions de personnes en France et à l’étranger, a-t-elle indiqué mardi.
Depuis l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) le 25 mai, les entreprises sont tenues de notifier sous 72 heures à la Cnil toute violation des données personnelles qu’elles détiennent, si cette violation entraîne un risque pour les droits et libertés des personnes concernées. Beaucoup de spécialistes s’attendent à ce que cette obligation de signalement dissipe la « loi du silence » qui aurait régné jusqu’alors dans le secteur.
Parmi les notifications reçues par la Cnil, le secteur de l’hébergement et de la restauration est surreprésenté avec 185 notifications de violation. Ce poids particulier s’explique par un incident chez un prestataire fournissant des outils de réservation dans l’hôtellerie-restauration – chacun des clients a dû faire une notification à la Cnil. Viennent ensuite les secteur des sciences techniques, des commerces auto-moto, de l’information-communication, de la finance et des assurances.
Dans une écrasante majorité des cas (695), les violations signalées sont des atteintes à la confidentialité des données. Mais elles peuvent être également des atteintes à la disponibilité des données (71) ou à leur intégrité (50). Dans 65% des cas, ces notifications étaient liées à un acte malveillant venant de l’extérieur. Dans 15%, il s’agissait d’une erreur humaine interne.
« Deux grandes tendances se dessinent« , a estimé la Cnil: « les piratages et vols intentionnels imputables à un tiers malveillant » ou « les erreurs involontaires imputables à un personnel« . Si les entreprises ne signalent pas les problèmes de données personnelles dans les 72 heures, la Cnil a une « approche répressive » et peut infliger une sanction allant jusqu’à 10 millions d’euros, ou 2% du chiffre d’affaires. En revanche, dans le cas ou les entreprises viennent spontanément dans les trois jours, la Cnil « privilégie l’accompagnement« , pour « aider les professionnels à prendre toutes les mesures pour limiter les conséquences d’une violation », a-t-elle expliqué.
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