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#Streaming: la plateforme française Salto n’a « aucune chance » face à Netflix
AFP – Salto, la plate-forme commune que projettent France Télévisions, TF1 et M6 n’a « aucune chance » face au géant américain Netflix, a estimé mercredi le directeur général de la SACD, une des principales sociétés françaises de droits d’auteur. « Salto n’a aucune chance contre Netflix, la seule réponse crédible est une plate-forme regroupant les services publics européens et proposant le meilleur de la création européenne« , a estimé Pascal Rogard, qui présentait la contribution de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques à la réforme de l’audiovisuel public.
Le projet Salto, qui a été annoncé cette année, et donnerait accès sur abonnement aux programmes de France Télévisions, TF1 et M6 « est une opération politique« , a estimé M. Rogard. « Je ne dis pas que c’est une mauvaise initiative, mais la seule initiative crédible » est une plate-forme européenne, a-t-il fait valoir. La SACD propose par ailleurs de « garantir la promesse » faite par le gouvernement de « sanctuariser » les 560 millions d’euros investis chaque année par le service public (Arte compris) dans la création audiovisuelle.
Une équation difficile à tenir alors même qu’il a taillé dans les crédits de l’audiovisuel public. La SACD propose à cette fin d’inscrire ce montant dans la loi de Finances. La SACD appelle aussi à diversifier les fictions, au-delà des séries policières qui trustent les antennes de France Télévisions, et à faire preuve de « plus d’audace » dans la programmation, selon sa présidente Sophie Deschamps.
Cette dernière aimerait notamment voir se développer les fictions historiques (un domaine que France Télévisions a annoncé récemment vouloir réinvestir) et les fictions pour la jeunesse. Elle défend en outre, comme l’avait fait l’ex-ministre de la Culture Françoise Nyssen, une réforme de la contribution à l’audiovisuel public (ex-redevance), pour la déconnecter de la possession d’un téléviseur. Enfin, la SACD a révélé avoir dénoncé son accord-cadre avec France Télévisions, qui expire le 1er janvier 2019, notamment en vue de renégocier les dispositions concernant la diffusion numérique des oeuvres.
#Chiffres: l’industrie du logiciel a enregistré une croissance de 12 % en 2017
AFP – Le chiffre d’affaires de l’industrie logiciel française a grimpé de 12% en 2017 à 15 milliards d’euros, une forte croissance identique à celle observée en 2016, selon les chiffres publiés mercredi par la fédération professionnelle Syntec Numérique. « Non seulement notre filière française affiche une nouvelle fois une croissance à deux chiffres (…) mais en plus cette croissance est bien répartie entre les différentes tailles d’entreprises« , s’est félicité Gilles Mezari, co-président du collège « éditeurs » de Syntec Numérique.
« La relève est donc bien assurée, les entreprises de moins de 5 millions d’euros de chiffres d’affaires enregistrant même près de 50% de croissance sur deux ans« , a-t-il ajouté.
Parmi les grandes tendances, la croissance du Saas (logiciel en tant que service, reposant sur une logique d’abonnement et non de licence) « a connu un léger ralentissement« . Mais cette révolution du mode de distribution, qui représente aujourd’hui 31% du chiffre d’affaires de la profession, reste « la priorité technologique numéro 1 » pour 43% des entreprises de logiciel, selon Syntec.
Selon le baromètre réalisé par le groupe de conseil EY, les entreprises du secteur ont « des approches variées » sur le mode d’hébergement de leurs données. L’hébergement en propre concerne 27% d’entre eux, 41% ont recours à un partenariat avec un data center (centre de données), et « seuls 31% » ont recours à la mutualisation dans un service de « cloud » (nuage, ou informatique dématérialisée).
Enfin la profession continue de souffrir d’un mal récurrent, la difficulté à recruter des développeurs. Selon le baromètre, 84% des éditeurs de logiciels déclarent des difficultés de recrutement. Le palmarès des éditeurs reste de son côté inchangé. Dassault Systèmes est le champion incontesté avec 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires (dans l’édition logiciel, hors autre activités), suivi par Critéo (2 milliards), Ubisoft (1,7 milliard), Sopra Steria (0,6 milliard) et Murex (0,5 milliard).
#ComeBack: l’émission de téléréalité « The Real World » revient sur Watch, la plateforme de Facebook
AFP – Facebook va relancer avec MTV l’une des émissions phare de la chaîne américaine, la téléréalité « The Real World », dont trois saisons seront diffusées sur Watch, la nouvelle plateforme vidéo du réseau social, ont annoncé les groupes mercredi au MipCom.
« The Real World », lancé au début des années 90 et diffusé jusqu’en 2016, a été la première émission à suivre 24 heures sur 24 la vie d’inconnus enfermés dans une maison, préfigurant des concepts comme Loft Story/Big Brother. « En 1992, on a lancé The Real World qui était totalement nouveau à la télévision et ouvert une tendance« , a indiqué le président de MTV, Chris McCarthy. « Facebook Watch a changé la façon de regarder la télévision donc on s’est tourné vers eux pour relancer le show et on a créé quelque chose de nouveau : la téléréalité partagée« , a-t-il poursuivi.
L’émission se passait chaque année dans une nouvelle ville et les participants (entre 7 et 8) se voyaient confier une mission qui engendrait des discussions, sans s’éliminer les uns les autres comme c’est le cas dans de nombreuses téléréalités. Sur Facebook Watch, l’émission aura trois saisons simultanées: aux Etats-Unis, au Mexique et en Thaïlande, où seront abordés des sujets « propres à chaque culture » et où le public sera amené à échanger en direct avec les participants sur Facebook.
Lancée il y a un an aux Etats-Unis, Watch est aujourd’hui accessible dans tous les territoires où Facebook est présent, et le géant américain multiplie les annonces pour l’alimenter en contenu. Il va lancer son jeu Confetti, « qui permet de répondre à des questions avec ses amis pour gagner de l’argent« , hors des Etats-Unis et diffuser une grande compétition canine, « The World’s most amazing dog » (« Le chien le plus génial du monde »), audition virtuelle où tout utilisateur pourra poster une vidéo de son chien et voter. « Il y a beaucoup de concurrence dans le secteur et notre différence c’est de proposer des expériences partagées en donnant un moyen d’interagir pendant et après l’épisode et d’échanger avec les créateurs« , a expliqué de son côté Paresh Rajwat, responsable des produits vidéos sur Facebook. Un concept de conversation en direct qui n’est pas sans rappeler celui de Twitter, réseau social concurrent.
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