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A 50 jours de la date programmée du Brexit, Theresa May a obtenu une concession à Bruxelles ce jeudi 7 février 2019. L’Union européenne (UE) a accepté de continuer à discuter avec le Royaume-Uni « pour voir s’il est possible de trouver un moyen » d’éviter un Brexit sans accord.
A l’issue de son entretien avec la Première ministre britannique, Donald Tusk, président du Conseil européen, a tweeté : « Toujours pas d’avancée en vue. Les discussions vont continuer. »
Meeting PM @theresa_may on how to overcome impasse on #brexit. Still no breakthrough in sight. Talks will continue. pic.twitter.com/vn2CVybc1j
— Donald Tusk (@eucopresident) 7 février 2019
La Première ministre britannique a fait le déplacement jusqu’à Bruxelles pour demander la réouverture formelle des négociations sur l’accord de sortie, après le vote par le Parlement britannique la semaine dernière d’un amendement appelant à des « arrangements alternatifs » pour remplacer le filet de sécurité irlandais — aussi appelé « backstop ».
Cette demande de réouverture formelle des négociations a été rejetée à maintes reprises par l’UE et une fois de plus aujourd’hui par l’intermédiaire de la Commission européenne, après la rencontre entre Jean-Claude Juncker et Theresa May :
« Le président Juncker a souligné que les Vingt-Sept ne rouvriraient pas l’Accord de retrait », a déclaré la Commission européenne qui a qualifié les discussions de « robustes mais constructives » entre le patron de l’exécutif européen et la Première ministre britannique.
Les deux dirigeants ont donné comme mission à leurs équipes de « voir s’il est possible de trouver une voie qui obtiendra le soutien le plus large au Parlement britannique tout en respectant la position de l’UE ».
Après la rencontre entre Theresa May et les dirigeants européens, la France a fait savoir qu’elle s’opposerait à toute demande britannique de retarder la sortie de l’UE — officiellement programmée au 29 mars prochain — si le Royaume-Uni retardait simplement la prise de décision. Paris pourrait éventuellement accepter si Londres présentait une solution politique crédible, a déclaré un représentant du gouvernement français cité par l’agence Reuters.
Un nouveau débat sur les négociations sur le Brexit doit se tenir à la Chambre des Communes le 14 février prochain.
La question du « backstop », qui figure dans l’Accord de retrait de l’UE et doit permettre d’éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, est la principale source de blocage à la Chambre des communes, qui a massivement rejeté le 15 janvier le texte négocié avec l’UE par la Première ministre britannique.
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Yalayolo Magazine