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#Nomination: Nadi Bou Hanna, nouveau directeur interministériel du numérique
(AFP) – Le gouvernement a nommé Nadi Bou Hanna au poste de directeur interministériel du numérique, a-t-on appris mercredi auprès du secrétariat d’État au numérique. M. Bou Hanna succède à Henri Verdier, nommé ambassadeur du numérique, a précisé le secrétariat d’État à l’issue du conseil des ministres. Le « directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État », titre exact du poste de M. Bou Hanna, est chargé d’animer et de coordonner la transformation numérique des services de l’État.
M. Bou Hanna présente un double profil de haut fonctionnaire et d’entrepreneur du numérique. Après avoir travaillé au Quai d’Orsay puis aux douanes, « il est devenu entrepreneur en 2007, avec notamment 6Tzen, éditeur de logiciels de dématérialisation du service public, et Workibox, outil de simplification de la gestion des TPE et des PME », a indiqué le secrétariat d’État. M. Bou Hanna aura pour tâche de « porter un mouvement fédérateur qui aura vocation à rassembler et démultiplier l’action » de tous les responsables du numérique dans les ministères, selon le secrétariat d’État.
L’État va créer un réseau social privé, Tech.gouv, pour faire communiquer et collaborer tous ces responsables du numérique, a-t-on précisé de même source. Il s’agira de « diffuser collectivement la même culture, celle d’une technologie qui a pour but d’améliorer la vie des gens, celle de l’agilité qui permet de répondre au plus près des besoins et celle du collectif « , a indiqué le secrétariat d’État.
Parmi les projets concrets poursuivis, la définition d’une « identité numérique unique » permettant de se connecter avec un seul identifiant à l’ensemble des services publics. Le secrétariat d’État mentionne également entre autres « la multiplication des projets de startups d’État », et l’installation de l’intelligence artificielle « au coeur des services publics ». La direction interministérielle du numérique restera « pilotée » au niveau gouvernemental par le secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi, même si celui-ci se trouve désormais rattaché à Bercy, et non plus à Matignon comme précédemment, a précisé une source proche de M. Mahjoubi.
Le nouvel ambassadeur du numérique, Henri Verdier, sera chargé de représenter la France dans les discussions internationales concernant le numérique. Il succède à ce poste à David Martinon, nommé ambassadeur en Afghanistan.
#Italie: Apple et Samsung sanctionnés pour obsolescence programmée
AFP – L’autorité garante de la concurrence en Italie, l’antitrust, a infligé mercredi une amende de 10 millions d’euros à Apple et de 5 millions d’euros à Samsung dans le cadre de son enquête pour obsolescence programmée. De nombreuses enquêtes ont été ouvertes dans le monde contre les deux géants, mais l’antitrust italien semble être la première institution à avoir franchi le pas et prononcé une sanction.
«Les sociétés du groupe Apple et du groupe Samsung ont mis en oeuvre des pratiques commerciales malhonnêtes», a conclu l’autorité italienne à l’issue de sa propre enquête. Des mises à jour des logiciels sur des téléphones Apple et Samsung «ont provoqué de graves dysfonctionnements et réduit de manière significative les prestations, accélérant de cette manière la substitution de ces derniers», précise l’antitrust.
En substance, Samsung a poussé les propriétaires des smartphones Note 4 à installer une nouvelle version d’Android prévue pour le nouveau modèle, le Note 7, provoquant des problèmes aux propriétaires des anciens modèles inadaptés à gérer le nouveau programme. Idem pour Apple, qui a poussé les propriétaires des smartphones de la série iPhone 6 à installer le système opérationnel développé pour l’iPhone 7, puis une mise à jour de ce système, entraînant des problèmes similaires à ceux rencontrés par les propriétaires de téléphones Samsung.
#GAFA: Facebook simplifie sa messagerie Messenger
AFP – Facebook, empêtré dans une accumulation de polémiques, a décidé de relooker son service de messagerie instantanée Messenger dans le but de simplifier cette application qui compte 1,3 milliard d’usagers dans le monde. Avec les années, «nous avons rajouté fonctionnalité après fonctionnalité, elles s’empilent», a expliqué mardi Stan Chudnovsky, à la tête de Messenger. Outre les messages texte, l’application permet aussi d’envoyer photos, vidéos, d’effectuer des transactions financières avec ses contacts ou encore de jouer à des jeux.
L’idée de ce «relooking», qui a commencé à être déployé ce mardi, est de «revenir aux racines» avec un produit «simple», a argumenté Stan Chudnovsky lors d’une conférence de presse à San Francisco. Ainsi, au lieu de neuf onglets, l’utilisateur pourra naviguer entre trois onglets : «Conversations» (Chats), «Personnes» (People) et «Découvrir» (Discover), qui fera mieux apparaître les jeux et les entreprises utilisant l’application pour dialoguer avec leurs clients.
«Ce sera plus évident que (Messenger) est un endroit où l’on peut parler avec ses amis mais aussi avec des entreprises», a indiqué Stan Chudnovsky, tout en ajoutant ne pas s’attendre à voir «dans l’immédiat» une plus grande monétisation du service. Facebook ne gagne pas d’argent quand un usager dialogue avec une entreprise sur Messenger. Il est toutefois plausible que rendre les entreprises plus visibles pourrait in fine inciter ces dernières à s’intéresser davantage à la plateforme et à y placer des publicités.
Messenger est stratégique dans le développement de Facebook, dont la croissance ralentit notamment en raison de la désaffection des plus jeunes. Le réseau social commence par ailleurs à manquer d’espaces publicitaires à vendre tant il en est saturé. Avec l’accumulation de polémiques qui entourent Facebook (manipulation d’élections, données personnelles, piratage…), le groupe multiplie annonces et communications en tous genres pour redorer son blason et montrer qu’il est au travail.
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