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Cette année, le cinéma notre amour du cinéma a été mis à rude épreuve…
Et si on finissait l’année sur une mauvaise note ? Alors que les Razzie Awards promettent en début d’année prochaine de récompenser le pire du cinéma en 2022, au Journal du Geek on prend un peu d’avance et on met à l’honneur tous ces films qu’on aurait préféré ne jamais voir. À l’heure du bilan, on trempe notre plume dans le vitriol.
Celui qui a une dent contre les scénarios
Sony a encore une fois vampirisé l’un des anti-héros Marvel. Après avoir cantonné Venom au rang de monstre comique, les studios s’attaquaient en mars dernier à Morbius. Le héros créé par Roy Thomas et Gil Kane méritait mieux. Réalisé par Daniel Espinoza, le film repose sur une construction lacunaire.
Véritable enchaînement de situations plus convenues les unes que les autres, Morbius ne prend jamais de risque et se contente d’appliquer une recette super-héroïque sans oublier ce qui fait le sel de telles productions. Pire, il évite soigneusement tous les détours scénaristiques qui auraient pu le sauver. Même l’hypnotique Matt Smith ne parviendra pas à sauver Morbius du naufrage. Un long-métrage qu’on a déjà oublié…et c’est tant mieux.
Celui qui n’a plus rien de magique
Faire du Harry Potter sans Harry Potter, c’est le défi que s’est lancé Warner Bros il y a bientôt six ans. Alors que les fans se remettaient à peine de la conclusion de la saga portée par Emma Watson, Daniel Radcliffe et Rupert Grint, les studios exploraient de nouveaux horizons en nous plongeant plusieurs décennies avant les aventures du petit sorcier à lunettes.
Si Les Animaux Fantastiques premier du nom avait au moins l’avantage d’être divertissant, le troisième volet sonne comme un mauvais tour de magie. Les Secrets de Dumbledore multiplie les raccourcis et facilités scénaristiques pour masquer les lacunes de son récit. À l’image des dragées Bertie Crochue, Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore est peuplé de jolies surprises, mais n’évite pas les éléments et raccourcis narratifs goût crotte de nez.
Celui qui se prend une météorite dans la face
Des dinos, Laura Dern et Sam Neill, Jurassic World : Le Monde D’Après avait tout pour s’imposer comme notre film préféré de l’année. Une aventure au cœur d’un monde peuplé de créatures sanguinaires avec une belle dose de nostalgie, qu’est-ce qui aurait pu mal se passer ? Et bien tout.
Après un premier volet réjouissant sans être captivant, Colin Trevorrow rate sa conclusion. Avec une mine d’or entre les mains, le concept d’une humanité forcée de cohabiter avec les dinosaures, le réalisateur et scénariste prend le chemin de la facilité en ramenant sa saga à son concept de base. Une paresse d’écriture qui se ressent également dans le traitement des personnages, en particulier ceux de Ian Malcom, Ellie Sattler et Alan Grant. L’extinction est là pour Jurassic World, et c’est tant mieux.
Celui qui aurait pu envoyer du bois
Disney n’en finit plus de recycler ses classiques d’animation. Après La Belle et la Bête ou encore plus récemment Le Roi Lion, Mickey s’attaquait cette fois-ci à son petit pantin de bois. Devant la caméra de Robert Zemeckis, Pinocchio devait prendre vie avec Tom Hanks dans la peau de Gepetto. Avec le réalisateur de Retour vers le futur aux manettes, on pouvait s’attendre à ce que ça envoie du bois.
Force est d’admettre que Disney nous a fait mentir. Très fidèle au classique d’animation de 1946, n’est pas fait du même bois. Avec une copie visuelle décevante, et une narration qui l’est tout autant, Pinocchio est une pâle copie du film dont elle s’inspire. Son incursion dans le 21e siècle est ratée. C’est d’autant plus vrai que celui de Guillermo del Toro tronçonne tout.
Celui qui manque de muscle
Près d’une décennie de développement et seulement quelques semaines pour s’imposer comme un nouvel échec pour DC. Alors qu’on pouvait penser que plus rien ne résistait à Dwayne Johnson, The Rock se prend un mur avec son Black Adam. L’anti-héros n’a pas réussi à convaincre la critique et visiblement le public.
Malgré un rythme soutenu et une approche assez intéressante du genre, Black Adam repose sur du vide. Écrasée sous le poids d’une licence tombée en désuétude, la première aventure de l’antagoniste de Shazam peine à convaincre.
Espérons que le programme très chargé des prochains mois soit riche en bonnes découvertes dans les salles obscures. On attend de nombreux films en 2023, il y aura pour tout le monde.
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