La montagne au cœur des palaces parisiens

Pas de neige en montage ? Pas de quoi s’émouvoir, les hôtels parisiens entraînent leurs hôtes dans une ambiance très montagnarde avec leur chaleureux chalets ou leurs patios transformés en forêts de sapins. Peaux  de mouton, fauteuils enveloppants où s’attendrir devant un feu de cheminée (vrai ou faux), arbres de blanc vêtu… Il ne manque que l’air frais des cimes pour s’y croire vraiment. On oubliera ce point de détail en dégustant  l’un des cocktails prévus pour l’occasion.

Au cœur du Jardin, l’hôtel du Collectionneur dans le 8e a aménagé  son bar lounge version cabane de trappeurs. Le résultat est bluffant : parquet en grosses lattes, murs et plafond en bois avec même d’impressionnantes poutres. On s’y installe dans de gros fauteuils club recouverts d’épaisses fourrures blanches.

Le Park Hyatt Paris-Vendôme va même plus loin. Il a reconstruit dans sa cour une ancienne bergerie ! Une grande table d’hôte de 12 couverts assure une allure conviviale et moins compassée que dans la salle de restaurant traditionnel. Le chef exécutif du Park Hyatt Paris-Vendôme, Jean-François Rouquette y sert une « Raclette montagnarde », son plus le fromage suisse de Saint Nicklaus et une sélection raffinée de charcuterie des Alpes. Avec en option palace : des truffes pour les amateurs. La touche gourmande qui change tout. Pour parfaire l’illusion, la terrasse a aussi des allures de montagne avec une décoration stylée de sapins et autres accessoires hivernaux. On y prend l’air, à l’abri des rues parisiennes, autour d’un vin chaud maison servie dès 16 heures ou d’un chocolat chaud signé Jimmy Mornet qui y ajoute une pointe de vanille, de tonka, de cannelle qu’il lie avec un peu de pâte de noisette. Les plus gourmands s’attaqueront au Goûter des Cimes : crêpe ou gaufre et boisson chaude ( de 15 à18 heures). Une escapade qui dure jusqu’au 15 mars.

Le Fouquet’s a confié pour la seconde fois au Chalet Les Neiges 1850 de Courchevel, autre hôtel du groupe, le soin de la décoration de son chalet de poche installé dans le jardin. Il est en effet privatisable pour deux à huit personnes maximum, un moment intime où on vient se changer les idées autour d’un menu « Escale au sommet » avec une raclette préparée avec les produits de Xavier Thuret, Fromager Meilleur Ouvrier de France, et les charcuteries de la Maison Garcia de Toulouse ou d’une « Balade en Montagne » qui débute avec un cocktail du chef barman Stéphane Givounès à base d’un vin chaud maison et de champagne Veuve Clicquot Rich)

Plus haut que les Alpes et les Pyrénées, le Royal Monceau Raffles Paris a choisi les espaces du Grand Nord et devient jusqu’au 14 février Royal Artic. C’est carrément une banquise éphémère qui s’est posée entre les arbres de sa terrasse où deux igloos reçoivent, dans leur halo de lumière et sous une voûte transparente, six hôtes à une exploration œnologique exceptionnelle : celle de la cuvée Moët et Chandon MCIII. Le bassin central – couleur carbone pour l’occasion – accueille des icebergs facettés en miroirs. Et pour ceux qui préfèrent le confort du Bar Long, un Royal Goûter de 15 à 18 heures prolonge l’esprit des fêtes avec pièces salées à la langouste, au foie gras, au saumon et des douceurs signées Pierre Hermé Paris. 58 euros avec une boisson chaude et 78 euros avec en prime une coupe de champagne. A savourer jusqu’au 14 février seulement.

– HOTEL DU COLLECTIONNEUR
51-57, rue de Courcelles, 75008 Paris
hotelducollectionneur.com

– PARK HYATT PARIS-VENDÔME

 5, rue de la Paix, 75002 Paris
parisvendome.park.hyatt.com

– LE FOUQUET’S PARIS
 99, avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris
www.hotelsbarriere.com

– LE ROYAL MONCEAU-RAFFLES PARIS
37, avenue Hoche, 75008 Paris
www.leroyalmonceau.com

Léa Bruel Miller

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