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Dans le cadre des célébrations de ses 90 ans, l’enseigne va mettre en vente deux collections réalisées avec le chef pâtissier Yazid Ichemrahen et le designer Vincent Darré. Les NFTs, vendus 0,09 ETH, permettront d’accéder à des expériences exlusives et de s’initier au crypto-art. Maguelone Paré, Directrice Transformation et Innovation de l’enseigne, nous explique les dessous de ce projet.
Pourquoi avoir sélectionné les NFTs comme moyen de parler de modernité ?
Nous avions à coeur de lier les actions menées à l’occasion de notre anniversaire avec les activations conduites pour mettre en lumière le passé de l’enseigne, à l’image de l’exposition Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, qui se tient jusqu’au 15 mai 2022 au Musée des Arts Décoratifs. La marque est inscrite dans l’histoire du design. Quand nous avons réfléchi à la façon dont nous pourrions nourrir ce caractère pionnier à l’avenir, nous avons vite pensé au digital, et plus particulièrement aux NFTs comme un moyen d’entrer dans cet univers du Web3. Notre but est d’accompagner dans un premier temps notre clientèle dans cette découverte, mais aussi des partenaires historiques comme le chef patissier Yazid Ichemrahen ou le designer Vincent Darré. Ensuite, nous envisagerons probablement d’autres partenariats au sein de la crypto culture…
Quelles sont les personnes ciblées par ces deux collections ?
Avec ces opérations, nous ciblons plus particulièrement la cliente fidèle, qui a une appétence particulière pour notre offre de décoration et notre offre métiers de bouche. Elle a la quarantaine et est potentiellement parent un ado très connecté, adepte du gaming et qui commence à lui parler de sujets comme celui du métavers. Nous voulons créer du lien grâce aux NFTs, en permettant à cette cliente d’échanger avec son fils, en lui parlant de notre offre et en lui demandant potentiellement de l’aider à faire l’acquisition d’un d’entre eux. Bref, lui permettre de montrer à ses enfants qu’elle est dans le coup ! Et par repercussion, nous voulons montrer à cet ado que Monoprix est dans le coup !
C’est pour créer ce lien que vous avez privilégié la vente en ETH plutôt qu’en euros ?
Ethereum est la blockchain la plus commune, celle à laquelle notre cliente aura peut-être déjà été confrontée en lisant la presse. Nous n’avons pas voulu choisir une blockchain trop pointue. Par ailleurs, je trouve intéressant que nous puissions créer du lien grâce à ces sujets, alors qu’on oppose justement souvent la création de lien avec le numérique. Ici, il n’y a pas de mauvaises questions et les clientes peuvent se tourner vers nft.monoprix.fr, où nous décryptons ces sujets avec notre ton décalé, mais aussi échanger avec nos experts ou encore avec les autres internautes qui suivent notre compte Instagram, où le sujet est assez commenté.
Quel futur pour ces NFTs ?
Pour l’instant les smart contracts ne sont associés qu’à ces NFTs, mais nous avons déjà communiqué sur la possibilité d’organiser des expériences inédites pour les possesseurs de ces NFTs. Notre but est toujours de créer des expériences dans nos magasins, qui doivent se démarquer en tant que lieux physiques. Pour autant, l’exploration de ces nouveaux territoires numériques ne fait que commencer. C’est un enjeu de transformation tant culturel que digital. C’est pourquoi la direction Digitale, Data et Informatique, représentée par Ferdinand Tomarchio, qui est également directeur du digital du groupe Casino, a été associée à la direction Transformation et Innovation sur ce projet.
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