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À l’occasion des 20 ans du premier opus, retour sur la saga Harry Potter et une question qui divisent les fans. Quel est le meilleur film ?
Harry Potter souffle sa vingtième bougie. Le 5 décembre 2001, le petit sorcier à lunettes débarque sur nos écrans avec le premier volet de ses aventures. Un premier chapitre sous la direction de Chris Columbus qui sera un succès immédiat puisqu’il rapportera pas moins de 974 millions de dollars au moment de sa première diffusion. Depuis, avec les différents marathons qui sont organisés chaque année à travers le monde, le film a largement dépassé le milliard au box-office et trône fièrement parmi les plus gros succès du 7e art.
À l’occasion de cet anniversaire un peu particulier, nous vous offrons un retour sur cette saga qui n’a rien perdu de sa magie. Alors on vous prévient, vous ne serez sans doute pas d’accord avec ce classement très personnel des différents films de la licence. Même au sein de la rédaction, l’affaire fait débat. Mais les bons sorciers ne s’inclinent pas face à un défi, sauf lorsqu’il s’agit de dompter un hippogriffe.
8- Harry Potter et la chambre des secrets
C’est le deuxième opus de la saga, toujours réalisé par Chris Columbus. Dans La Chambre des Secrets, on retrouve le petit sorcier alors qu’il s’apprête à retourner sur les bancs de la mythique école. Mais dans l’ombre, quelqu’un semble vouloir l’en empêcher.
Plus sombre que le précédent chapitre, Harry Potter et la Chambre des Secrets est un bijou de nostalgie pour les enfants ayant grandi dans les années 2000. Pour beaucoup, il est l’un des premiers films expérimentés sur le grand-écran et il faut dire que l’expérience en salle valait le coup d’œil. De l’effrayant Basilic à la glaçante Araignée géante, le film de Columbus bénéficie d’effets spéciaux plus que convaincants pour le début des années 2000.
Pour autant, la lenteur de la narration le place en dernière position de notre classement. Même si on le regarde sans déplaisir à chaque marathon (presque annuel pour notre part), on doit bien avouer qu’il ne s’agit pas de notre préféré. Il a pourtant de solides arguments, à commencer par la performance de Kenneth Branagh dans la peau de Gilderoy Lockhart et l’inoubliable partition de John Williams.
7- Harry Potter et les reliques de la mort : partie 1
Alors que la conclusion se rapproche, Harry, Ron et Hermione partent en cavale à travers l’Angleterre à la recherche des derniers horcruxes. Mais des tensions émergent dans le clan et leur amitié est plus que jamais mise à mal.
Aux commandes de la saga depuis l’épisode 5, David Yates n’arrive pas à insuffler les élans épiques que méritait la conclusion de la saga. Tant du côté de la narration que de la réalisation, ce film est décevant et parfois franchement longuet. L’appel des billets verts a été plus fort que la volonté artistique, le film se transforme donc en une introduction poussive du dernier film.
Même du côté de l’image le cinéaste fait le strict minimum, se contentant d’ajouter des tonalités bleues et vertes à son image pour créer son ambiance. Si certaines scènes valent définitivement le coup d’œil, la scène d’ouverture et le vol de dragon, le septième volet de la saga n’est qu’une succession de paysages grisâtres peu inspirés. Il n’obtient la septième place de ce classement, c’est uniquement que grâce à la somptueuse musique d’Alexandre Desplat, dont on ne se lasse pas.
6 – Harry Potter et la coupe de feu
Harry Potter et la Coupe de Feu occupe une place particulière dans la saga littéraire de J.K Rowling. Véritable passage à l’adolescence pour les petits sorciers, ce quatrième opus explore les mystères de l’amour, la jalousie et les amitiés par le prisme des trois personnages principaux. Mais c’est aussi et surtout l’histoire d’une vaste compétition entre différentes écoles du vieux continent. Une occasion unique pour les lecteurs de découvrirent ce qui se passe au delà des murs de la célèbre école.
Si le film de Mike Newell est particulièrement réussi sur ce point, grâce à des effets spéciaux plutôt impressionnants, ce sont les différents éléments de l’intrigue des romans qui ont été passés sous silence qui nous laissent une certaine amertume. Alors qui on comprend bien que le jeu de l’adaptation est de parfois revoir à la basse les nombreuses intrigues, on aurait adoré voir Hermione se battre pour la libération des elfes avec S.A.L.E ou même découvrir Charlie, le frère de Ron qui était aussi dresseur de dragons. Mais c’est particulièrement l’absence d’explication sur les Vélanes, ces créatures qui ensorcellent les hommes avec leur beauté enivrante qui laissent les lecteurs sur leur faim.
5- Harry Potter et l’ordre du Phénix
C’est la cinquième année d’Harry Potter à Poudlard. Après son affrontement avec Voldemort dans le cimetière de Greyfriars, il découvre que personne ne croit vraiment au retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Le ministère de la magie, dans un dernier effort pour cacher ces informations aux sorciers, engage une nouvelle professeur de défense contre les forces du mal : Dolores Ombrage, les yeux et les oreilles de Cornelius Fudge.
David Yates est le quatrième cinéaste à se pencher sur les aventures du petit sorcier à lunettes et c’est à peu près à ce moment que la saga bascule. Visuellement peu inventif (encore du vert et du bleu), ce volet repose essentiellement sur son casting. Imelda Stauton parvient particulièrement à se démarquer, par son impeccable incarnation de l’affreuse Dolorès Ombrage, tout comme Evanna Lynch qui deviendra ensuite notre personnage préféré. On apprécie aussi la manière dont le récit explore les questionnements d’Harry Potter et se veut le miroir de l’adolescence, même si ça nous donne envie de mettre des petites baffes au personnage qu’on aimait tant.
4- Harry Potter et les reliques de la mort : partie 2
C’est la fin. Alors que Voldemort a recruté ses plus fidèles serviteurs pour venir à bout de l’élu, Harry Potter a toutes les clés en main pour le détruire. Toutes ? Pas vraiment, plusieurs horcruxes manquent encore à l’appel et il lui faudra faire preuve de beaucoup de courage pour affronter sa destinée.
Pour cet ultime volet, David Yates est toujours aux commandes. Mais bizarrement, la mayonnaise a beaucoup moins de mal à prendre. Conclure la saga n’était pas chose aisée et le cinéaste parvient à le faire avec brio. Angoissant, épique et parfois drôle, le dernier chapitre de cette vaste saga est presque tout ce dont on rêvait.
3 – Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé
Harry et Ron découvrent un étrange ouvrage caché dans les étagères de la salle des potions. Ce manuel, qui regorge de conseils sur la préparation de ces fameux élixirs, a appartenu à un certain Prince de Sang-Mêlé.
Ce n’est sans doute pas le plus rythmé des films de la saga. Avec sa narration, plus à échelle humaine, le Prince de Sang-Mêlée bouleverse les enjeux scénaristiques déjà introduits et redistribue les cartes à l’approche du final. Une recette qui fait des miracles, surtout lorsqu’elle est mêlée aux quelques touches d’humour salvatrices.
2 – Harry Potter à l’école des sorciers
En 2001, alors que les romans de J.K Rowling s’arrachent un peu partout dans le monde, Warner Bros adapte le premier ouvrage de la saga littéraire à succès. C’est à Chris Columbus, réalisateur de Maman, j’ai raté l’avion et Madame Doubtfire, que la tâche est confiée.
Et quelle tâche puisque ce sont toutes les bases d’un univers visuel qu’il faut poser, même si la romancière a été largement impliquée dans le projet. Candide et merveilleux, ce premier opus fait naître la magie, dans toute sa lumière et sa féerie. Un film régressif dont on ne se lasse pas. Il occupe une place particulière dans nos cœurs de fans, un bijou de nostalgie qu’on aime revoir encore et encore, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année.
1- Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban
Sirius Black s’est échappé. Le prisonnier d’Azkaban est à la recherche d’Harry Potter, pour terminer ce que son maître a commencé. Mais alors que le jeune garçon découvre la vérité sur la mort de ses parents, il va devoir jouer avec le temps pour sauver ce qui doit l’être.
Alfonso Cuaron est un excellent réalisateur, c’est indéniable. S’il s’est principalement illustré dans la suite de sa carrière, avec Roma pour lequel il va décrocher de nombreuses récompenses, il faisait déjà preuve d’un talent inné pour la mise en scène avec Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. Sans doute le plus inventif, visuellement, le film bénéficie d’une véritable ambiance et d’une narration à toute épreuve. On ne se lasse pas des répliques qui fusent entre les différents protagonistes, de la manière dont le film s’inspire des films fantastiques et de monstres et du goût du réalisateur pour le figuratif. Tout est malin, inspiré et diablement efficace.
Et voilà, reste à voir si une autre saga réussira à remplacer Harry Potter dans nos cœurs. Après 20 années d’existence, elle ne semble pas avoir réussi à lasser les magiciens en herbe, qui s’adonnent sans déplaisir à des marathons annuels à l’approche des fêtes de fin d’année. Si les enfants des années 80 avaient Star Wars, la saga de l’an 2000 est sans conteste celle du petit garçon qui vit dans le placard sous l’escalier, au 4 Privet drive, Little Whinging.
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