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YouTube a annoncé de nouveaux plans pour faire face à la désinformation sur sa plateforme. Alors que de nouvelles théories du complot ont surgi pendant la crise de Covid-19, l’entreprise a eu du mal à garder le contrôle sur la diffusion de contenus.
« De tout nouveaux récits font leur apparition sur la plateforme et gagnent des vues », explique Neal Mohan, chef de produit. « Et un contenu orienté sur le bien-être peut conduire à un débat sur les vaccins. Chaque récit peut également se présenter et se propager différemment, et parfois même être hyperlocal. »
Selon lui, l’entreprise va maintenant redoubler d’efforts pour former ses systèmes d’apprentissage automatique à l’aide d’une combinaison plus ciblée de classificateurs, en ajoutant des mots-clés dans d’autres langues et des informations provenant d’analystes régionaux, afin d’essayer de repérer les fausses informations qui n’ont pas été détectées jusqu’à présent. Parallèlement, le site envisage de rendre plus difficile le partage de contenus douteux.
« Même si nous ne recommandons pas sur notre plateforme des contenus que l’on pourrait qualifier d’inappropriés, ils peuvent quand même être vus par d’autres sites Web qui renvoient à une vidéo YouTube ou l’intègrent », explique M. Mohan.
En conséquence, la société envisage de désactiver le bouton de partage ou de supprimer le lien sur les vidéos qu’elle limite déjà dans ses recommandations, ce qui rendrait impossible l’intégration ou le lien vers une vidéo douteuse sur un autre site.
« Mais nous nous demandons si le fait d’empêcher les partages ne va pas trop loin dans la restriction des libertés de l’utilisateur », déclare Mohan.
« Une autre approche pourrait consister à faire apparaître un interstitiel avant que le spectateur ne puisse regarder une vidéo considérée comme inappropriée intégrée ou liée, pour l’informer que le contenu peut contenir des informations erronées. »
La désinformation est souvent une affaire locale, avec, par exemple, des théories du complot qui ont circulé au Brésil pendant l’épidémie du virus Zika. Pour tenter d’y remédier, l’entreprise indique qu’elle va étoffer ses équipes régionales et envisager des partenariats avec des experts et des organisations non gouvernementales du monde entier. Elle travaille également sur les moyens de mettre à jour les modèles plus souvent.
Toutes ces mesures sont, apparemment, simplement à l’étude pour le moment, M. Mohan expliquant : « Nous continuerons à explorer soigneusement différentes options pour nous assurer que nous limitons la diffusion de fausses informations nuisibles sur Internet. »
Le média social a constamment été critiqué pour avoir hébergé des fausses informations, et pour avoir déployé trop peu de moyens pour combattre leur propagation. Le mois dernier, en effet, un groupe de 80 organisations de vérification des faits a signé une lettre ouverte affirmant que « YouTube permet à sa plateforme d’être militarisée par des acteurs sans scrupules pour manipuler et exploiter les autres, et pour s’organiser et collecter des fonds eux-mêmes. »
Article traduit de Yalayolo Magazine US – Auteur : Emma Woollacott
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