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2021 s’est définitivement terminée sur une note… virtuelle. Alors que Facebook venait d’être rebaptisé Meta, Mark Zuckerberg a annoncé consacrer 10 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie pour lancer et démocratiser à grande échelle le metaverse. Un concept nébuleux et qui, pourtant, continue de titrer de nombreuses Unes et de faire débat dans nos cercles de discussions. Le concept ? Un monde virtuel et immersif, dans le Cloud et basé sur la réalité augmentée. Autrement dit, l’avènement d’un nouveau web 3.0.. Un nouveau monde qui continue d’ébranler nos usages et nos pratiques et qui, de facto, s’infiltrent doucement dans les stratégies numériques des entreprises. Et les ressources humaines ne sont pas en reste. Car si l’adoption croissante du numérique a été au cœur des évolutions de ce secteur, le metaverse aura, sans aucun doute, lui aussi, sa carte à jouer.
Une nouvelle matrice reste à écrire
Tout est à inventer. Tout est à construire. Tout est à prédire. Car aujourd’hui, encore aucune initiative de recrutement dans le metaverse n’a été menée. Et j’en suis convaincue : alors que la guerre des talents ne cesse de faire rage, il est devenu indispensable de le considérer comme une piste essentielle pour accompagner les enjeux de recrutements actuels des entreprises. Le capital « Humain », devenu aujourd’hui une urgence stratégique, invoque les entreprises à se réinventer et à redoubler d’imagination pour attirer les talents. Car celles qui miseront sur le metaverse pour accompagner leurs objectifs de recrutements seront celles qui attireront les talents de demain.
Et très concrètement ? Service à la personne, industriel, sécurité, banque, santé,… C’est un fait : tous les métiers seront concernés et il sera possible de simuler des situations spécifiques et d’analyser les rédactions d’un candidat de façon précise, en toute sécurité. Car c’est bien ici que réside toute la beauté du metaverse : reconstituer et re-transposer notre propre environnement réel pour tester des scénarios immersifs multiples et variés. Et en dégager des enseignements.
Sans aucune limite géographique, le metaverse permettra aux recruteurs de s’affranchir des frontières réelles et d’accéder à un vivier de talents à l’international, aux profils divers et variés, tout en évitant des déplacements coûteux – que ce soit sur le plan financier ou environnemental. Également, avec l’aide de nos avatars, adieu les biais cognitifs de genre, d’apparence et d’âge ! Car le monde virtuel permettra de se concentrer davantage sur le message, le discours et l’expertise du candidat, plutôt que de l’image qu’il renvoie.
Si ces avantages sont indiscutables, tout reste à nuancer. Car comme je l’énonçais, tout reste à construire : la fracture numérique, déjà existante, y sera sans doute accentuée, ces nouveaux usages technologiques continueront de creuser l’écart avec les préoccupations environnementales, les questions et les enjeux relatifs à la vie privée des utilisateurs devront également commencer à prendre corps,… Sans nul doute, nous n’en sommes qu’aux balbutiements et les opportunités à saisir sont immenses, mais nous devons, à terme, ensemble, y apporter des briques de réponses pour construire un monde virtuel autant – voire plus ! – éthique que notre monde réel.
Explorer le metaverse pour proposer une expérience immersive afin de projeter le futur collaborateur dans son entreprise et faciliter son onboarding. Capitaliser sur le metaverse pour réinventer le CV classique et faire connaissance avec l’univers d’un candidat, … Vous l’aurez compris. Les possibilités et les scénarios sont infinis. Le virtuel serait-il donc une réponse aux problématiques adressées dans le réel ? En tout cas, il sera nécessaire, à l’avenir, de construire des ponts entre ces deux mondes. Car le virtuel s’inscrira avant tout dans une logique d’optimisation de notre réalité.
<<< À lire également : Anticiper et s’adapter dans un contexte d’imprévisibilité systémique>>>
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