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Les petites levées ont été nombreuses au cours de cette deuxième semaine de 2021. Sur les 12 opérations recensées, plus de la moitié (8) sont inférieures à 3 millions d’euros. Le profil type des startups qui les ont menées : moins de 3 ans, évoluant dans des secteurs très divers – de la MarTech à la MedTech – et aussi bien en régions – Bretagne, Occitanie ou Hauts-de-France – qu’en Île-de-France. Ces tours de table sont appuyés par d’autres, plus conséquents, qui tirent mécaniquement le total vers le haut. Selon nos calculs, les jeunes pousses françaises ont ainsi amassé 82,24 millions d’euros. Cet éclectisme dans les opérations explique l’écart non négligeable entre moyenne (6,9 millions d’euros) et médiane (2,1 millions).
Iziwork arrive largement en tête de classement, avec sa série B à hauteur de 35 millions d’euros. Soutenue financièrement par Cathay Innovation et Bpifrance, la startup à l’origine d’une plateforme en ligne à destination des travailleur·euse·s intérimaires fait part de son intention d’utiliser cette somme pour accélérer le déploiement de sa solution en France et à l’international. Elle revendique à date 800 000 candidats ainsi que 2 000 entreprises clientes en France et en Italie. Cette opération doit lui permettre de renouer avec ses ambitions initiales sur le marché européen, alors que la crise l’a freinée.
Sur la deuxième marche du podium, Shippeo a réuni 26,3 millions d’euros. La jeune pousse parisienne a reçu l’appui de Battery Ventures, NGP Capital, ETF Partners, Partech et Bpifrance Digital Venture. Experte de la visibilité en temps réel du transport, elle indique vouloir « renforcer sa position de leader sur le marché européen et augmenter sa capacité d’innovation ». Pour mémoire, sa solution fournit des données de localisation, un suivi des livraisons ainsi qu’un algorithme propriétaire pour calculer l’heure d’arrivée estimée (ETA) d’une expédition. De qui, selon elle, permet à ses clients d’identifier et « éliminer les points sensibles et les inefficacités » sur l’ensemble de la chaîne logistique.
Loin derrière, Skytech se place en troisième position avec son amorçage à hauteur de 5 millions d’euros. Réalisée auprès de son actionnaire historique, Xerys, cette augmentation de capital doit permettre au producteur de résines plastiques régénérées d’entrer dans une nouvelle phase de développement pour atteindre son objectif de « devenir le leader européen des plastiques recyclés techniques pour les industriels ». Pour rappel, la startup avait annoncé à l’automne 2020 le lancement de la production à grande échelle de ses polymères – elle précise viser les 30 000 tonnes annuelles à l’horizon 2023, contre 10 000 tonnes à date. Ses produits se destinent principalement aux industries de l’automobile, de l’électroménager, du bâtiment et de la construction, du luxe et du design ainsi que des télécoms.
Autres actualités financières
Medium rachète Glose. La plateforme américaine, qui fait référence en matière de publication des contenus longs avec 170 millions de visiteurs mensuels, met la main sur la startup parisienne pour un montant non communiqué. Cette dernière accompagne les éditeurs dans le cadre de leur transition numérique. Elle fait état de 20 000 partenariats à travers le monde, ce qui lui permet d’afficher 1,4 millions de livres numériques et audio. À noter qu’il s’agit de la première acquisition de Medium en dehors des États-Unis.
D-AIM acquiert la plateforme App’miles. L’éditeur de logiciels de marketing relationnel met la main sur la plateforme de fidélisation et de gamification développée par la startup bordelaise Moonmiles. Intégrée sur les sites web et applications, celle-ci permet d’identifier, d’animer et de récompenser les actions des clients envers la marque. Programme de fidélité différencié, challenges, gamification… D-AIM espère, avec cette opération, pouvoir « augmenter considérablement les possibilités opérationnelles pour ses clients ». L’entreprise met, par ailleurs, en avant des « valeurs communes ».
Le groupe Atlantic acquiert Ween. Le spécialiste du confort thermique met la main sur l’activité complémentaire de la jeune pousse aixoise, notamment à l’origine d’un thermostat connecté prédictif. Ce dernier permet d’anticiper en temps réel le besoin de chauffage d’un logement dans le but de gaspiller moins d’énergie, tout en adoptant une approche « privacy by design » pour protéger les données personnelles de l’utilisateur. L’opération, négociée à distance durant le dernier confinement, doit permettre au groupe de « renforcer son expertise et sa capacité à offrir des solutions plus économes en énergie et donc plus respectueuses de l’environnement ».
Capza prend une participation de 40 % dans Ynov. Expert du capital-investissement spécialisé dans les PME/ETI, le groupe entend accélérer le développement de la startup spécialisée dans les formations aux métiers du numérique. Cette dernière propose cinq formations dans les domaines des sciences et technologies, de l’ingénierie, de l’informatique, des médias et du design. Elle est le neuvième opérateur privé de l’enseignement supérieur en France, avec 5 700 étudiants et près de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ynov veut mettre en œuvre « un plan de croissance ambitieux » qui implique l’ouverture de campus dans de multiples villes françaises, l’élargissement de son offre de formation ainsi que l’accueil d’étudiants étrangers.
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Yalayolo Magazine