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| Collection Capsule AW 2020- Charles de Vilmorin
Alors que la pandémie fait planer de nombreuses zones d’ombres sur le secteur de la mode, un tout jeune styliste, Charles de Vilmorin, lui redonne des couleurs. À 23 ans, il a lancé avec audace sa première collection sur Instagram en plein confinement. Ses pièces exubérantes, acidulées et poétiques révélant une créativité sans compromis ont rencontré un succès fulgurant. Il dévoile à l’occasion de la Fashion Week une collection capsule de nouveaux 15 modèles et fourmille de nouveaux projets. Immersion dans l’univers de ce créateur très prometteur.
Dévoilée fin avril sur son compte Instagram, la première collection de Charles de Vilmorin a fait l’effet d’une bombe visuelle. En quelques coups de crayons, d’une paire de ciseaux et de dés à coudre, Charles de Vilmorin a su faire surgir un univers onirique et fantaisiste, qui a rapidement conquis la planète mode. Comme dans un trip psychédélique, ses modèles nous plongent dans un bain de couleurs en mouvement. Des vestes et des manteaux unisexes format XXL, cousus ou peints de visages surréalistes, de fleurs et de cœurs multicolores qui composent un monde fantaisiste à mi-chemin entre celui d’Alice au pays des merveilles et de celui des Guns N’ Roses. Un côté théâtral qui n’est pas sans rappeler le sens de la dramaturgie d’un John Galliano du temps de ses années chez Dior et l’extravagance d’un Kansai Yamamoto.
Charles de Vilmorin se réfère aux artistes Niki de Saint Phalle, Klimt, ou encore Chagall comme les sources d’inspiration de ses silhouettes libres et fantastiques. Initié à l’art par ses parents, le jeune créateur a baigné très tôt dans un environnement propice à la création. Sa mère est peintre, comme plusieurs membres de sa famille. Rapidement, la mode s’est imposée à Charles comme une évidence. Dès l’âge de 10 ans, il s’amuse à composer des tenues pour sa petite sœur et conçoit des robes pour habiller… des bouquets de fleurs ! Au collège, il se débrouille pour effectuer un stage auprès d’Alber Elbaz chez Lanvin. Il intègre plus tard à 19, l’école de la chambre syndicale de la couture parisienne, et conçoit au cours de ses années d’études des prototypes exposés sur Instagram qui illustrent déjà une esthétique singulière.
Ses codes sont aussi empreints de l’esthétique d’une enfance passées dans des maisons aux décors fleuris et colorés. Sa lointaine tante est d’ailleurs l’écrivaine et scénariste Louise de Vilmorin, auteure de Madame de…, également connue pour son célèbre salon bleu dans son domaine de Verrières-le-Buisson où elle reçut l’intelligentsia de l’époque. Cependant, bien loin d’être tourné vers le passé, le regard de Charles de Vilmorin est avant tout avide de son époque. Les mouvements de société, l’actualité culturelle et son entourage familial et amical nourrissent son imaginaire : « Mes proches, mais aussi la peinture et le cinéma sont des inspirations majeures, comme la musique qui m’aide particulièrement à créer. Elle me plonge dans un univers de couleurs et de mouvement », détaille le créateur. D’ailleurs pour lui, « Le vêtement n’a de sens que s’il reflète son époque, ses codes, ses débats et ses découvertes. Sans la société et son évolution, la mode n’aurait aucun intérêt. » Son choix de produire des modèles en ligne en précommande marque aussi la volonté d’un jeune homme de son temps, soucieux d’une production responsable face aux défis environnementaux du monde actuel.
S’il peut coudre les vêtements d’une traite – la peinture sur tissu, le patchwork et l’impression sont ses techniques préférées –, les volumes sont obtenus grâce à un minutieux travail de surpiqûres pour donner du relief au motif.
Au-delà de leur seule esthétique, les créations de ce jeune homme aux faux airs d’Yves Saint Laurent portent un message et sont pour lui le moyen d’exprimer une ode à l’amour, à la tolérance et à l’ouverture : « Ces visages représentent des êtres sans âge, sans genre, sans origine, simplement des êtres qui s’aiment et qui s’embrassent. Je pense qu’aujourd’hui nous sommes une génération qui tend de plus en plus vers cette ouverture. Les couleurs et les volumes viennent d’une envie de lumière, d’un désir de s’assumer et d’être voyant, de crier sa liberté à travers le vêtement et son exubérance ».
Remarquée dès sa sortie par Jean-Charles de Castelbajac, Christian Lacroix et l’influent journaliste de mode Loic Prigent qui lui a consacré un reportage, sa première collection l’a propulsé sur le devant de la scène sans que cela le ralentisse. Au contraire, après le lancement de cette nouvelle collection capsule, il fourmille de projets. Il vient de réaliser les costumes réalisés des prochains clips de Charlotte Le Bon, mais aussi Lou Doillon et de Laurie Darmon et prépare surtout un premier et véritable défilé couture prévu en janvier 2021 si la période le permet. Les rêves de Charles de Vilmorin ne font que commencer et, en ces temps d’incertitudes, portent en eux la promesse d’habiller l’avenir de couleurs et de fantaisie.
https://www.charlesdevilmorin.fr/
La sortie du clip réalisé pour le single « Look at me Now » de Lou Doillon est prévue aux alentours du 20 octobre 2020, celle du clip réalisé pour le single « Que tu te déhanches devant moi » de Laurie Darmon est prévue début octobre 2020.
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