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Le constructeur chinois Ehang va implanter un centre de R&D et un site d’essai à Lyon. Une cinquantaine d’emplois seront créés sur trois ans.
Ehang 184 : ce drone taxi vous emmène partout en un clin d’œil L’idée d’un taxi personnel et autonome est séduisante, surtout si celui-ci est capable de voler comme le Ehang 184. En plus de pouvoir se déplacer rapidement et d’être intégralement électrique, le véhicule ne demande aucune connaissance de pilotage. Le voici présenté en vidéo.
Ehang est l’une des premières sociétés à s’être lancée dans un projet de drone taxi. Son Ehang 184 avait créé la sensation lors du Consumer Electronics Show de 2016. Loin d’être un coup de communication, ce drone taxi est à ce jour l’un des plus aboutis parmi la dizaine de projets similaires que l’on recense. Il a d’ailleurs transporté ses premiers passagers cette année.
Et nous allons peut-être même le voir voler dans le ciel français puisque l’entreprise chinoise vient d’officialiser l’implantation d’un centre de recherche et développement à Lyon. L’emplacement exact du site n’a pas encore été déterminé mais l’industriel a indiqué qu’il entraînera la création d’environ 50 emplois sur trois ans.
Des tests de vol stationnaire sur un site aéroportuaire
Par ailleurs, Ehang compte passer un accord avec un site aéroportuaire afin de pouvoir mener des essais de vol stationnaire. Pour tester son drone taxi ? C’est possible… Il faut savoir qu’Ehang fabrique aussi des drones commerciaux pour les prises de vue aériennes et que l’implantation en France a pour objectif de servir le développement sur les marchés européens et d’Afrique du Nord.
Comme le souligne le site Lyon Demain, Lyon est une terre d’accueil pour la Chine puisqu’on dénombre 23 entreprises à capitaux chinois dans la métropole.
Le drone taxi Ehang a transporté ses premiers passagers
Article de Marc Zaffagni paru le 7/02/2018
La firme chinoise Ehang vient de publier les images d’essais de son drone taxi transportant des passagers, testé dans diverses conditions météo et scénarios de vol.
Alors qu’Airbus vient tout juste de réaliser le baptême de l’air de son drone taxi Vahana, le Chinois Ehang semble déjà beaucoup plus avancé dans le développement de son appareil. L’entreprise a réalisé un reportage vidéo montrant son drone Ehang 184 effectuant ses premiers essais avec des passagers. Des ingénieurs mais aussi des représentants du gouvernement chinois et le maire-adjoint de la ville de Guangzhou ont pris place à bord. En tout, une quarantaine de personnes ont déjà volé dans ce drone taxi.
Ehang a également construit un modèle biplace doté de huit rotors électriques qui a transporté deux passagers (280 kg au total, tout de même). L’entreprise dit avoir effectué déjà plus de mille vols d’essai de son drone taxi. Pour rappel, l’Ehang 184 a été dévoilé lors du Consumer Electronics Show de janvier 2016. Ce multirotor en fibre de carbone et châssis en aluminium peut voler à une vitesse maximale de 130 km/h pendant 25 minutes.
Le drone Ehang 184 a été testé par plusieurs passagers, dont des représentants du gouvernement chinois. On découvre également le modèle biplace à seize rotors. Des vols ont également eu lieu par vent fort et dans un épais brouillard. © Ehang
Le drone taxi Ehang 184 a affronté des vents de force 7
Pensé pour effectuer des transports urbains sur de courtes distances, il pourra voler en totale autonomie. Ehang n’a pas précisé si les essais que l’on voit à l’image ont été réalisés dans ces conditions ou si l’appareil était contrôlé depuis le sol. En revanche, on apprend que le drone a grimpé jusqu’à 300 mètres d’altitude, réalisé un vol de 15 km, affronté un vent de force 7, le brouillard, et a volé de nuit.
Malgré ces résultats assez impressionnants, Ehang ne s’avance pas quant au déploiement effectif d’un service de taxis volants autonomes. En effet, en dépit des avancées techniques rapides des candidats qui se bousculent au portillon (Airbus, Uber, Volocopter, Boeing…), c’est l’aspect réglementaire qui demeure le principal obstacle. Curieusement, Ehang ne fait même pas mention de la collaboration avec la ville de Dubaï (Émirats arabes unis) qui compte pourtant lancer le premier service de transport par drone dès cet été. À suivre donc…
Le drone taxi Ehang 184 volera dès cet été à Dubaï
Article initial de Marc Zaffagni, paru le 15/2/2017
La ville de Dubaï aux Émirats arabes unis compte lancer le premier service de transport par drone dès cet été. Elle s’est associée avec le fabricant chinois Ehang qui a conçu un quadrirotor capable d’emmener un passager sur des trajets interurbains n’excédant pas 50 kilomètres.
Dubaï, la plus grande ville des Émirats arabes unis, semble bien décidée à se placer à l’avant-garde en matière de transport urbain. Récemment, un accord a été conclu avec la société Hyperloop One, l’une des quatre sociétés (Hyperloop Transportation Technologies, TransPod, Arrivo) qui travaillent à concrétiser le projet de train subsonique. L’objectif est d’étudier la possibilité de créer une ligne Hyperloop reliant la ville à la capitale Abu Dhabi en 12 minutes contre environ deux heures par la route. Mais Dubaï s’intéresse également à la voie des airs, et plus particulièrement aux drones taxis.
L’autorité en charge des transports (Roads and Transport Authority) vient d’annoncer qu’elle avait procédé à des essais du drone conçu par la firme chinoise Ehang et comptait lancer un service commercial de taxi à partir de juillet prochain. Dévoilé au Consumer Electronics Show 2016, l’Ehang 184 est un drone quadrirotor qui peut transporter un passager et un bagage léger (100 kg au total) en volant jusqu’à 500 mètres d’altitude et jusqu’à 100 km/h pour un trajet qui ne dépasse pas les 50 kilomètres.
Totalement autonome, ce drone taxi est dépourvu d’instruments de vol. Le client commande sa course via une application sur son smartphone. Une fois à bord, il indique sa destination à l’aide de la tablette tactile qui se trouve devant lui et c’est tout. Le drone décolle vers sa destination, suivi par un centre de contrôle au sol avec lequel il communique par une liaison 4G.
La ville de Dubaï aux Émirats arabes unis sera vraisemblablement la première à inaugurer un service de transport de personnes par drone. © Roads and Transport Authority
Airbus et Uber travaillent aussi sur le drone taxi
En juin dernier, Ehang avait obtenu l’aval des autorités nord-américaines pour réaliser des tests dans l’État du Nevada en vue de revendiquer un certificat de navigabilité. Rappelons que le concept du drone de transport intéresse fortement plusieurs autres grandes firmes. Le service de véhicule de transport avec chauffeur Uber a récemment révélé qu’il travaillait à un projet de drone taxi. Airbus a créé une division baptisée Urban Mobility et espère présenter un premier prototype capable d’emporter une personne d’ici la fin de l’année.
Cependant, aussi séduisante soit-elle, l’idée a aussi soulevé beaucoup de scepticisme. Entre les obstacles techniques, la nécessité d’adapter les réglementations aériennes pour autoriser la circulation de ce type d’engin volant et les questions de sécurité, beaucoup prédisaient qu’il faudrait compter encore au moins une décennie avant de voir émerger ce genre de service. Pourtant, Ehang entend commercialiser son drone taxi courant 2017. En cas de succès, l’expérimentation qui sera menée à Dubaï pourrait jouer un rôle d’accélérateur dans le développement de ce mode de transport.
Le drone taxi Ehang 184 va prendre les airs
Article de Marc Zaffagni, paru le 10/06/2016
Le projet de drone taxi de la société chinoise Ehang vient d’obtenir l’aval des autorités nord-américaines pour réaliser des tests dans l’État du Nevada. Le but : obtenir un certificat de navigabilité. Dépourvu de commandes manuelles, l’appareil peut transporter un passager sur un trajet n’excédant pas 23 minutes. Prêts à embarquer ?
Voici comment les choses pourraient se passer d’ici disons 15-20 ans. Il est huit heures du matin et vous êtes en retard pour aller au travail. C’est l’heure de pointe, la circulation est dense et vous doutez d’arriver à temps en empruntant les transports en commun. Loin de céder au stress, vous sortez votre smartphone et commandez un drone taxi. Quelques minutes plus tard, celui-ci arrive par la voie des airs. Vous n’avez plus qu’à monter à bord et à indiquer votre destination sur la tablette tactile. L’engin décolle et vous emmène à bon port en évitant les obstacles sur son chemin. Science-fiction ? Pas tant que cela…
En janvier dernier, lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas (États-Unis), la société chinoise Ehang a fait sensation en présentant son drone autonome destiné au transport de personnes. L’Ehang 184 est un quadrirotor muni de huit hélices. Il est capable d’emporter un passager et ses bagages (100 kg maximum) pour un trajet qui ne doit pas dépasser 23 minutes. L’engin peut voler à 100 km/h jusqu’à 500 mètres d’altitude et naviguer en totale autonomie. À bord, pas de commandes manuelles, juste une tablette tactile pour indiquer la destination.
Il faudra vaincre l’appréhension du public
Bien que le concept ait suscité un certain scepticisme, le projet avance. Aux États-Unis, dans l’État du Nevada, le bureau du gouverneur en charge du développement (Governor’s Office of Economic Development) et le Nevada Institute for Autonomous Systems (une structure à but non lucratif parrainée par l’État) viennent de conclure un accord avec Ehang pour lui offrir la possibilité de tester son drone taxi. Les essais, qui devraient débuter cette année, se dérouleront sur l’un des sites de la Federal Aviation Administration (FAA) dédiés aux tests de drones.
Le Nevada Institute for Autonomous Systems va assister Ehang en l’aidant notamment à développer des critères de tests susceptibles d’être retenus comme valides par la FAA en vue d’obtenir une certification de navigabilité. On ignore encore si ces essais seront réalisés en conditions réelles avec un passager à bord.
L’entreprise chinoise, qui commercialise des drones de loisir, estime que sa solution est écoresponsable et idéale sur des trajets de petites et moyennes distances. Elle se veut rassurante quant à la sécurité du dispositif dont les systèmes vitaux sont tous redondants. « Si un quelconque composant se déconnecte ou connaît une défaillance, l’appareil se posera immédiatement dans la zone la plus proche possible », assure Ehang.
Toutefois, le chemin sera sans doute long avant que ce genre d’appareil ne soit autorisé à circuler. Surtout, il faudra vaincre l’appréhension légitime du public. Mais, qui sait, une fois que les voitures autonomes et les drones livreurs feront partie de notre quotidien, peut-être verrons-nous le drone taxi comme un moyen de transport parmi d’autres…
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