[ad_1]
Mis au point à l’université de Hong-Kong, ce matériau modifie rapidement son volume et sa forme, tel un muscle, lorsqu’il est soumis à différents stimuli : lumière, électricité, variations de chaleur et d’humidité. Ce procédé pourrait un jour remplacer les moteurs des robots.
En robotique, depuis une trentaine d’années, les scientifiques s’évertuent à trouver des solutions pour remplacer les volumineux et énergivores moteurs et autres mécanismes animés pneumatiquement. Leur stratégie est souvent d’imiter la nature en s’inspirant des squelettes ou des muscles des animaux. Exit C-3PO, dont les mouvements sont entravés par ses mécanismes parfois grippés, le principe se rapproche davantage des robots humanoïdes de la série Westworld. Même si l’on en est encore très loin, la découverte de scientifiques de l’université de Hong-Kong pourrait bien faire avancer la robotique d’un pas de géant.
Dans leur article publié le 30 mai, dans la revue Science Robotics, l’équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Alfonso Ngan et le docteur Kwan Kin-wa, décrit un cristal constitué d’oxyhydroxyde de nickel capable de modifier son volume rapidement lorsqu’il est soumis à une source de lumière visible, même de faible intensité. Le résultat est alors comparable à une contraction musculaire, exploitable pour engendrer un mouvement.
Des muscles pouvant porter 3.000 fois leur propre poids
La structure peut alors exercer une force trois mille fois supérieure à son propre poids. Ainsi, dans son laboratoire, Kwan Kim Wa a réalisé une démonstration avec un mini-bras constitué de ce matériau. Stimulé par la lumière, il pouvait soulever un objet d’une masse 50 fois supérieure à son propre poids. Dans une autre démonstration, un mini-robot marchait grâce à ses pattes pour se déplacer vers la source lumineuse.
Selon les chercheurs, l’avantage de leur matériau est le faible coût de production. Les éléments peuvent être fabriqués par électrodéposition. Générer un mètre carré ne prendrait que trois heures, pour un coût inférieur à 50 centimes d’euro. Les composés sont d’ailleurs employés de façon assez commune dans les batteries nickel-hydrure métallique (NiMH).
Les scientifiques soulignent que, dans le passé, des matériaux réagissant à la lumière ont déjà été mis au point. En revanche, leur production atteignait des tarifs rédhibitoires. Les chercheurs estiment qu’il faudra encore cinq à dix ans pour permettre d’exploiter ce matériau à grande échelle.
Les robots du futur seront… doux comme des mamans !
Article d’Internet Actu publié le 07/06/2006
Les robots d’assistance aux personnes, enfants, personnes âgées ou chargés de missions de sécurité devront être revêtus de matériaux doux et antichocs, être équipés de capteurs pour minimiser les risques de collision, et d’un bouton OFF, en cas d’urgence.
C’est ce qui ressort d’un rapport remis au Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) japonais par Hirofumi Miura, président de l’université de Kogakuin.
Car s’il existe des standards de sécurité pour les robots utilisés dans l’industrie, les robots personnels en sont encore dépourvus. Au vu du nombre croissant de personnes âgées au Japon, et du développement du secteur, le METI se donne jusqu’à la fin de l’année pour mettre en place une réglementation, un système d’assurance en cas d’accidents, et un organisme indépendant de test et de vérification.
Cela vous intéressera aussi
Futuris : les robots de demain, futurs travailleurs ? Face à l’arrivée semble-t-il inéluctable des robots humanoïdes dans le monde du travail, les chercheurs du projet européen Andy entendent améliorer leurs échanges avec les êtres humains. Pour cela, ils modélisent nos propres comportements afin de les enseigner aux robots.
[ad_2]
Yalayolo Magazine
Mars87 Innovative Digital And Social Media Marketing