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Vanessa Feuillate danseuse Opéra Bordeaux et académie de danse | Vanessa Feuillate danseuse Opéra Bordeaux et fondatrice académie de danse
Formée à l’école de danse de l’Opéra national de Paris, Vanessa Feuillatte est nommée en 2011 première danseuse de l’Opéra de Bordeaux. Rencontre avec la lauréate de notre palmarès des « 40 femmes Yalayolo Magazine ».
Vanessa Feuillatte peut s’enorgueillir d’un parcours exceptionnel où la volonté et la simplicité se confondent avec le talent. Une carrière sans répit pour la première danseuse à l’Opéra de Bordeaux qui a également fondé (en 2016) l’Académie de danse Vanessa Feuillatte à Bordeaux. Avec une pédagogie basée sur la bienveillance qui tient compte des pluralités des profils, très éloignée de son vécu parfois douloureux comme élève à l’opéra de Paris, la cheffe d’entreprise veut faire perdurer l’exercice de la danse classique, qui souffre d’un certain déclin.
Désirée de Lamarzelle : Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir à l’école de danse de l’Opéra national de Paris ?
Vanessa Feuillatte : Je suis toujours restée très concentrée sur mes objectifs. Si l’Opéra de Paris représente la meilleure des formations techniques, il faut avoir un mental de fer pour tenir la pression psychologique. J’ai très mal supporté ce climat trop destructeur dans une ambiance gangrenée par la jalousie. Pour atteindre l’excellence, il y a d’autres voies.
C’est la raison pour laquelle vous avez voulu monter votre propre école de danse ?
Non. Au départ cela s’est présenté comme une opportunité par le biais d’une amie – danseuse également – qui m’a parlé de la faillite de cette école de danse juste à côté de chez moi. C’était une école de quartier avec des classes de sport-études. J’ai décidé de la reprendre sur un coup de tête. La première année comptait moins de 20 élèves, et l’école en accueille aujourd’hui près de sept cents, dont des classes de sport-études, mais sur audition. C’est un incroyable accomplissement pour moi, d’autant qu’aujourd’hui j’ai certaines de mes élèves qui rentrent à l’opéra de Paris. Mon rêve ultime serait de m’agrandir un jour et d’arriver au niveau de l’Opéra de Paris afin de garder mes élèves pour la suite de leur formation.
Où en êtes-vous dans votre carrière ?
Je suis toujours première danseuse. Néanmoins, j’ai 35 ans avec une carrière qui se termine administrativement à 42 ans, donc mon école est une bonne alternative ! Elle m’offre la chance de pouvoir transmettre tout ce que j’ai appris mais aussi de participer à maintenir en vie la danse classique qui a tendance à disparaître. Enfin le théâtre est ma seconde passion, j’en profiterai pour creuser cette voie.
Quelles compétences en management avez-vous développées pour diriger votre école ?
Je suis toujours en apprentissage mais je me suis bien entourée, tant pour la gestion que la communication. La mise en place des plannings donne lieu à beaucoup de travail et d’échanges. Mais mon travail consiste surtout à donner des impulsions et à trouver comment se renouveler.
Quelle cheffe d’entreprise êtes-vous ?
J’essaie de trouver l’équilibre pour rester proche de mes employés comme des professeur(e)s tout en les motivant mais ce n’est pas toujours facile. Enfin, sur un plan financier je ne peux pas cumuler les emplois car j’ai mon salaire de l’Opéra de Bordeaux donc tout mon travail à l’Académie de danse est bénévole. L’argent généré par l’école est reversé dans l’école et les salaires.
Et où est-ce que vous vous voyez dans trois ans ?
Dans trois ans, je me vois toujours à l’opéra de Bordeaux, finir ma carrière et continuer de faire des rôles nouveaux, avec l’envie de nouvelles chorégraphies.
Le meilleur conseil qu’on vous a donné ?
Se faire confiance, un conseil maternel indispensable pour avoir la force mentale de tenir, surtout quand j’étais à l’Opéra de Paris.
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