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Les cours Gymglish ont tous un point commun : ils sont construits sur des récits décalés et scénarisés, imaginés pour mettre en valeur la culture au-delà de la langue. L’anglais s’apprend en suivant la Delavigne Corporation, une entreprise fictive de parfums et cosmétiques établie à San Francisco. Pour le français, on se téléporte sur une autre planète, où une agence peuplée d’humains et d’extra-terrestres décongèle Victor Hugo pour le faire revivre au XXIe siècle comme guide de la langue française. Pour l’espagnol, on suit Anna Borbollón qui doit choisir entre poursuivre sa carrière de chirurgien à Buenos Aires ou reprendre l’entreprise familiale : l’illustre Hotel Borbollón à Madrid.
Au-delà de l’apprentissage stricto-sensu de l’anglais, de l’allemand, du français ou de l’espagnol, la « patte » Gymglish donne à voir tout l’univers idiomatique – des références, des façons de vivre et de travailler ensemble, une variété d’accents,
une histoire – que recouvrent ces langues. Derrière l’apprentissage d’une langue étrangère, il existe ensemble de cultures : nord-américaine, britannique et australienne pour l’anglais ; française, québécoise, belge et africaine pour le français ;allemande (ex-RDA et ex-RFA), suisse et autrichienne pour l’allemand; espagnole et sud-américaine pour l’espagnol.
Adaptive-learning
Outre ces contenus décalés, Gymglish a mis au point son propre algorithme d’adaptive-learning, avec un moteur d’intelligence artificielle qui adapte les leçons en fonction du niveau de l’apprenant, permettant d’offrir un parcours pédagogique sur-mesure. Chaque compétence est ainsi découpée en une multitude de sous-compétences et de pré-requis qui doivent être maitrisés avant de passer au niveau supérieur. “Chaque personne a des besoins d’apprentissage différents, avec des rythmes de progression différents, relève Benjamin Lévy. On part d’un tronc commun de compétences et on va amener chaque utilisateur vers la maitrise de ces compétences par un chemin personnalisé.”
Tous les exercices proposés par Gymglish sont développés avec des experts pédagogiques pour le fond, et des auteurs pour l’aspect narratif formel. Si la PME de 54 salariés s’adresse aux particuliers, elle a également depuis longtemps étendu son business aux écoles, aux facultés et aux entreprises. Gymglish, et sa version française Frantastique sont toutes deux reconnues par l’Etat et éligibles au Compte personnel de formation (CPF).
Un autre point important de Gymglish est de considérer que jamais aucun apprentissage n’est acquis. Principe qu’elle a appliqué à la lettre en développant “Mémorable”, avec le journal Le Monde. Cette application propose d’améliorer sa culture générale avec des contenus issus du célèbre quotidien. Un quizz permet à l’utilisateur de vérifier qu’il en a retenu l’essentiel. Le lendemain, un autre petit quizz viendra vérifier s’il se souvient encore de ce qu’il a pris la veille. Cette solution a été mise au point avec le “Gymlish studio”, une entité de la PME qui développe une co-construction d’outils d’apprentissage avec des partenaires extérieurs.
Gymglish a vite trouvé son public. La PME est rentable depuis 2005 et a toujours cru sur fonds propres. En 2018, ses co-fondateurs ont voulu accéléré sa croissance en levant 3 millions d’euros auprès d’un fond d’investissement, à laquelle les salariés sont associés. Les collaborateurs représentent ainsi le deuxième groupe actionnaire de l’entreprise, derrière les fondateurs et devant les investisseurs.”Il nous fallait passer un cap pour exploiter nos idées de développement et d’innovation, explique Benjamin Lévy. Nous avons remis en question nos plafonds de verre et reconsidéré notre stratégie financière pour investir dans le développement. Mais pas à n’importe quel prix.” Chez Gymglish, on maitrise aussi la langue des affaires.
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Yalayolo Magazine