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En 1972, Atari lançait “Pong”, sans doute le premier jeu vidéo tel qu’on est aujourd’hui capable de le définir. En 1977, une compagnie de jouets japonais sortait Blip, une console portable mécanique censée reproduire le jeu d’arcade à succès. Elle a été sortie de l’oubli récemment et s’est enfin dévoilée au grand jour.
Qui a dit que le jeu vidéo devait être forcément électronique ou numérique ? En 1972, la compagnie américaine Atari débarque avec Pong, un jeu d’arcade simulant le tennis de table de la manière la plus sobre et fondamentale possible. Il devient rapidement le premier véritable succès commercial de la jeune histoire du jeu vidéo. Le monde du jouet s’en empare et le décline en autant de clones que de formes possibles – et, plus particulièrement, avec les premières consoles de salon. En 1977, la firme japonaise Tomy surfe elle aussi sur cette vague déferlante avec l’une des premières consoles portables qui tombera vite dans l’oubli. Le youtubeur américain derrière la chaîne Tech Tangents en a néanmoins refait la découverte récemment et a dévoilé sa conception de génie.
La console portable Blip, surnommée “le premier jeu digital”, n’a rien d’électronique. Comme le souligne son nom de brevet temporaire, retrouvé par le youtubeur, il s’agit en réalité d’un “jouet de simulation de lance-balles.” L’écran de cette pseudo-console n’est qu’un simple voile noir en plastique. Pour copier le principe de gameplay de Pong, Blip est le résultat d’un ingénieux système mécanique qui balade une simple LED rouge d’un bout à l’autre de l’écran. Contrairement à la balle virtuelle du jeu d’origine, celle de Blip passe systématiquement par le centre du filet de séparation fictif avant d’atteindre l’une des trois positions possibles de l’un ou l’autre des côtés. Le joueur a alors 150 millisecondes suivant pour parier sur quel bouton il doit appuyer pour renvoyer la “balle” à l’adversaire. Contrairement à Pong, dont la programmation permet à la balle de réagir de manière plausible et légitime à une action, il est effectivement impossible d’anticiper le mouvement de celle de Blip, à moins de connaître le cycle mécanique sur le bout des doigts. Le défi reste donc de taille, même pour un jeu uniquement mécanique. Même la triche n’est pas permise puisqu’il est physiquement impossible d’appuyer sur plusieurs boutons à la fois dans l’espoir de maximiser ses chances. Le fait que Blip soit resté si longtemps dans les limbes de l’histoire est donc particulièrement étonnant, surtout compte-tenu de son prix défiant toute concurrence à l’époque : moins de huit dollars (ou 30 dollars modernes) !
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