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Une nouvelle étude américaine fournit la preuve que les cerveaux de joueurs addicts aux jeux vidéo sont différents de ceux des non-dépendants.
Une récente étude américaine, menée en Corée du Sud et publiée dans Addiction Biology, s’est intéressée aux cerveaux des jeunes accros aux jeux vidéo. Elle fournit la preuve que leurs cerveaux sont raccordés différemment. Les chercheurs américains ont en effet observé une hyperconnexion neuronale entre certaines zones du cerveau chez les dépendants chroniques. Principalement, celles liées à la vision et à l’audition.
D’après les scientifiques, cette donnée aurait des impacts positifs et négatifs sur leur comportement. D’un côté, cette particularité leur permet de répondre plus efficacement à toute nouvelle information, dont le danger, et de se concentrer sur des objectifs précis. De l’autre, elle provoquerait un manque de concentration et des pulsions difficilement contrôlables.
Pour réaliser ces travaux, les chercheurs ont fait passer une IRM (imagerie par résonance magnétique) à 106 garçons, âgés de 10 à 19 ans, en recherche de traitement pour guérir leur dépendance aux jeux vidéo. Ces scanners ont été comparés à ceux de 80 garçons ne présentant aucun trouble. Ils ont ensuite été analysés pour étudier les régions qui étaient activées simultanément quand les participants étaient au repos.
Un contrôle difficile des pulsions
Après avoir étudié 300 combinaisons neuronales chez les deux groupes de patients, les chercheurs ont identifié une connexion très forte entre deux zones qui serait responsable d’un degré de distraction important : le cortex préfrontal et le carrefour temporo-pariétal. D’après les résultats, plus les deux régions cérébrales s’allumaient en même temps, plus leur connexion était forte.
« On pourrait considérer la plupart de ces différences que nous observons comme des atouts avantageux. Cependant, les aspects positifs de ces connexions neuronales ne peuvent être séparés des problèmes qui se présentent avec », déclare le docteur Jeffrey Anderson, maître de conférences en neuroradiologie à l’école de médecine de l’université de l’Utah (États-Unis).
Selon Jeffrey Anderson, on constate le même phénomène chez des patients souffrant de schizophrénie, de trisomie 21 ou d’autisme et chez des personnes qui contrôlent difficilement leurs pulsions. Demeure néanmoins une inconnue : on ne sait pas si ce sont les jeux vidéo qui modifient le câblage du cerveau ou si ce sont des différences dans le câblage du cerveau qui exacerbent l’attrait pour les jeux vidéo.
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