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Si le conseil en stratégie continue d’être un appui certain face à la complexité croissante de l’environnement de l’entreprise, il est appelé à se transformer vers une approche plus holistique dite “cerveau total”.
Aucun général d’armée ne prendrait le risque de livrer bataille avec une simple réduction détaillée de la réalité du terrain. Pourtant, c’est ce que font de nombreux dirigeants en s’appuyant sur le conseil en stratégie. Produit mal conçu, problèmes de qualité, dérapage des délais et budgets, turnover élevé, le conseil en stratégie est l’objet de nombreuses critiques et on estime qu’entre 50% et 90% des onéreuses recommandations mises en oeuvre échouent alors qu’elles se sont appuyées sur quantité de données.
Rationalité, quantification, analyse, process, l’approche actuelle du conseil en stratégie s’appuie majoritairement sur le cerveau gauche et prive du formidable éclairage qu’offre le cerveau droit, notamment avec l’émotion, l’intuition, ou encore l’expérience. Sans ce rééquilibrage, l’entreprise ne peut se développer efficacement et d’une manière pérenne.
L’organisation, détachée de la stratégie, peine à atteindre ses objectifs
L’accélération de la mise sur le marché de nouveaux produits, les changements soudains de la demande ou de la réglementation, les nouveaux concurrents, la pression du digital sont quelques exemples qui poussent de plus en plus les dirigeants à solliciter l’appui du conseil en stratégie pour éviter de prendre une décision lourde de conséquences. Et le secteur continue de croître en moyenne de 5% par an et devrait atteindre près de 44 milliards $ en 2025.
Pendant ce temps en interne, les problèmes rencontrés au quotidien sont devenus multi-dimensionnels et les équipes ne sont ni formées ni organisées pour y répondre efficacement. Comment répondre à un client qui demande un simple effort commercial suite à sa commande de plusieurs lignes de produits sans le faire patienter 18 mois, le temps re-paramétrer l’ERP de l’entreprise ?
De plus en plus, la tactique prend le pas sur la stratégie et les remontées terrain sont essentielles à la révision dynamique de cette dernière. Cependant, comment mobiliser l’organisation et atteindre les objectifs lorsque 94% des salariés en France sont désengagés ?
Les données: le cœur du réacteur du conseil en stratégie actuel
Les équipes de consultants déroulent une méthodologie éprouvée, à l’aide de matrices, graphiques, analyse de données en masse, scénario, et solutions à envisager que le client choisit, in fine. Le Graal que l’on fait miroiter est de piloter toute l’activité à partir de son écran d’ordinateur où s’affichent des tableaux de bord en temps réel.
Ancrés dans l’analyse, la technologie, la rationalité, la décomposition des problèmes ou encore la documentation et le process, les consultants appuient leur réflexion à partir d’outils privilégiés par le cerveau gauche. C’est le royaume du “quoi”, où choisir est un impératif et tout y est quantifié, mesuré et contrôlé. Pour le cerveau gauche, l’homme se résume à une ressource interchangeable largement assistée de virtuel, disposant de peu de responsabilités et privée de contacts.
Enthousiastes pour la science plutôt que par les problèmes humains complexes, adeptes des concepts et des réductions naïves, les consultants qui privilégient le cerveau gauche privent tristement l’entreprise d’une approche holistique essentielle qui ne peut être assurée qu’avec un rééquilibrage du cerveau droit.
L’approche “cerveau total” pour appréhender plus finement la réalité
L’imagination et l’esprit humain portent une part essentielle au développement de la stratégie. Dans ce sens, le “comment”, l’émotion et l’inclusif sont les approches privilégiées par le cerveau droit qui recherche d’abord la vue d’ensemble, son contexte, et puise sur le terrain la meilleure réponse enrichie de son expérience et intuition. Face à l’ambiguïté, il va se nourrir de tous les désaccords émis autour d’une situation pour envisager les possibles en complément des données privilégiées par le cerveau gauche.
Deux approches à explorer :
- Comprendre la culture ambiante : pour que l’entreprise se développe plus efficacement, les consultants doivent prendre en compte la culture ambiante, ses caractéristiques, et l’aligner sur la stratégie sinon les salariés auront vite raison des objectifs convenus. Par exemple, si la culture ambiante est de fonctionner en silo, émettre des rumeurs, accuser les autres, une stratégie ambitieuse est très probablement vouée à l’échec ;
- Entretenir des conversations stratégiques : formuler la stratégie simplement et l’entretenir constamment par des conversations avec chaque membre d’équipe offre l’opportunité de soutenir activement les choix effectués par la direction générale. Dans l’organisation vue par le cerveau droit, chaque personne est précieuse et reconnue pour son potentiel à soutenir la stratégie ; elle se focalise sur la tâche à accomplir pour servir les autres. Aussi, la métaphore et le grand récit sont ses moyens privilégiés pour faire vivre la stratégie.
L’approche “cerveau total” renforce la croissance de 22% et la rentabilité de 34%
Utiliser davantage son cerveau droit ne requiert pas d’investissement, formation, ou encore de dépense en technologie. En vérité, il s’agit plus d’envisager plus souvent ce qu’on ne connait pas et se poser les bonnes questions afin d’aider efficacement au développement de l’entreprise, chacun à son niveau. Et en retour faire vivre la stratégie.
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Yalayolo Magazine