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Créer une startup, un projet ou une plateforme sans capital, sans compétence particulière en code et (presque) en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ? Chiche, c’est possible ! Alors qu’il y a quelques années, l’apprentissage des bases du code s’imposait pour pouvoir bidouiller un semblant de début de projet, les outils no-code ou low-code ont essaimé et ont contribué à démocratiser l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, n’importe qui peut se rêver entrepreneur·e en utilisant ces logiciels en ligne pour façonner son business plan ou concevoir son site web. La crise a d’ailleurs un peu plus dopé ces outils magiques ou presque, qui ont permis à certaines entreprises de pivoter en un éclair ou à des particuliers de mettre sur pied des projets solidaires en quelques jours.
Revers de la médaille : ces outils no-code sont devenus si nombreux qu’il est parfois difficile pour des non-initiés de s’y retrouver. Graphisme, prototypage, gestion social média… Les applications sont variées, ce qui densifie encore un peu plus la jungle dans laquelle s’aventure un·e entrepreneur·e en devenir. C’est pour le ou la guider que Quentin Villard, responsable de la croissance chez Flitdesk et passionné par l’univers no-code, a mis à profit ses weekends pour créer Tims, un fichier regroupant plus de 200 outils no-code gratuits ou disponibles en version freemium.
Depuis les outils pour s’organiser jusqu’aux logiciels en ligne pour gérer sa croissance, en passant par les plateformes de conception de site web ou les outils de design et de monétisation : rien n’est impossible pour qui sait dénicher le bon outil no-code ! « Pratiquement n’importe qui peut faire n’importe quoi aujourd’hui, pour pratiquement rien comme budget » , s’enthousiasme Quentin Villard. À raison de 29 dollars, les utilisateur·rice·s de Tims recevront un fichier recensant les outils no-code les plus pertinents, classés par catégorie (s’inspirer, s’organiser, créer…), type (application web, extension de navigateur, site…) et associés à des tags pour faciliter les recherches et leur faire gagner du temps.
Le no-code comme réponse à la crise ?
Tims cible d’abord les solopreneur·e·s, particulièrement nombreux·ses avec la crise. « Beaucoup de gens ont perdu leur job et doivent trouver un moyen de payer leur loyer : monter un business sur Internet est une solution pour eux » , souligne ainsi Quentin Villard. Preuve que c’est possible, Tims a été créé pour pratiquement rien (« 4,95 euros pour le nom de domaine, c’est tout » , précise son créateur) mais génère déjà quelques – maigres – revenus. Bien qu’il s’agisse de quelques centaines d’euros à peine, cela valide la possibilité de se lancer rapidement et à peu de frais.
Le créateur de Tims rappelle tout de même que l’utilité des outils no-code ne se résume pas aux side projects. « C’est un vrai sujet pour les entreprises qui, encore aujourd’hui, dépendent de la tech – et donc de leurs équipes tech – pour beaucoup de choses, ce qui met des freins à l’évolution des produits alors qu’une grande partie des projets pourraient être gérés par des profils non techniques, tout en libérant les développeur·se·s pour qu’ils et elles se concentrent sur des tâches tech à plus forte valeur ajoutée. » Et pour des entreprises qui ne seraient pas rompues aux nouvelles technologies, « c’est l’occasion de prendre conscience de tout ce qu’il est possible de faire avec les outils disponibles : améliorer leurs opérations, créer des outils internes, automatiser leurs process » , argumente Quentin Villard. Vive le no-code ?
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