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Au salon CES qui se tient jusqu’à la fin de la semaine à Las Vegas (États-Unis), NVidia a présenté son Grid, un ensemble de 20 serveurs en racks. Dotés de puissants GPU, il peut traiter les applications en cloud gaming avec une latence équivalente à celle d’une console de jeu.
Le cloud gaming : derrière cette expression se cache l’équivalent de l’informatique dans le nuage dédié aux jeux vidéo. Un marché porteur, qui permet de transformer un téléviseur ou une tablette connectés au réseau familial en une puissante console de jeu. Le dispositif n’est alors qu’une fenêtre qui affiche la vidéo du jeu alors qu’il est hébergé et traité directement par des serveurs distants. Plus besoin donc de carte graphique surpuissante, plus de soucis de compatibilité, ni nécessité de se déplacer pour acheter un jeu.
Si le cloud gaming est déjà une réalité avec des offres chez les principaux FAI, comme Orange et SFR, les consoles de jeu et les ordinateurs musclés des hardcore gamers ont encore quelques années devant eux avant d’être remisés. En effet, la technologie reste pour le moment cantonnée aux jeux ne nécessitant pas un niveau de graphismes élevé. Car le gros souci du cloud gaming, c’est la latence, c’est-à-dire le délai entre l’envoi d’une commande et son exécution à distance, le temps d’encodage et de décodage des flux vidéo. Et puis, jusqu’à maintenant, au niveau des serveurs, le cloud gaming monopolise d’importantes ressources par utilisateur.
Un rack pour des temps de latence de 30 ms avec NVidia Grid
Le constructeur NVidia prétend qu’il est parvenu à supprimer ces freins en créant des serveurs performants totalement dédiés au cloud gaming. Il a baptisé cette technologie NVidia Grid. La société avait déjà présenté quelques éléments constituant son projet en mai dernier. Toutefois, lors du Consumer Electronics Show (CES) qui se tient du 8 au 11 janvier à Las Vegas (États-Unis), c’est une solution arrivée à maturité qu’il a dévoilée.
Le NVidia Grid est formé par un rack empilant jusqu’à 20 serveurs. Ceux-ci renferment au total 240 GPU. Selon le constructeur, chaque rack pourrait gérer 720 joueurs simultanément, soit 36 joueurs par serveur. Avec un tel système, toujours selon NVidia, le temps de latence descendrait à 30 ms. Une valeur à rapprocher du temps de 70 à 90 ms que délivre habituellement une console de jeux. En tout, le rack délivre une puissance cumulée de calcul atteignant les 200 téraflops. NVidia explique qu’elle serait équivalente à celle de 700 XBox 360.
NVidia Grid, une opportunité pour le cloud gaming
Sur les puces employées, NVidia n’a pas donné d’informations précises lors de sa présentation sur son stand du CES. Toutefois, la société a expliqué à Yalayolo Magazine-Sciences que les GPU reposent sur le design du Tesla K20, qui a été rebaptisé pour l’occasion Grid K2. Cette carte graphique est dotée de 2 GPU reposant sur l’architecture Kepler. Ils sont épaulés par 8 Go de mémoire GDDR5. C’est ce genre de technologie qui est déployée sur le supercalculateur Titan de Cray équipant le laboratoire national d’Oak Ridge dans le Tennessee. Cette machine est actuellement numéro 1 du top 500 mondial des supercalculateurs.
Le développement de Grid est une aubaine pour les entreprises spécialisées dans le cloud gaming. Ainsi, six des ténors du secteur, comme G-Cluster et Playcast, comptent parmi les partenaires de NVidia. Ils exploitent les plateformes de cloud gaming proposées par Orange, SFR et Bouygues Telecom. Même la Chine est impliquée avec Cloud Union, le fournisseur de flux vidéo du réseau chinois WASU. Son directeur Danny Deng explique tout l’intérêt que présente une telle technologie pour le pays. Et pour cause, la vente de consoles de jeu vidéo est encore interdite en Chine, mise à part l’autorisation (avec des limitations) accordée à Sony pour la PS3.
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