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Depuis fin juin, le Musée Atelier d’Audemars Piguet au cœur de la vallée de Joux est ouvert au public. Sébastian Vivas, le directeur du musée nous présente le concept et ses enjeux pour la Maison horlogère fondée en 1875.
Niché au cœur de la Vallée de Joux qui accueille les fleurons de l’horlogerie suisse, l’impressionnant bâtiment du Musée Atelier Audemars Piguet en forme de colimaçon, pensé comme une montre, se fond dans la nature, avec des façades de verre à demi revêtues d’un treillis de laiton et comme aspirées par la pente verdoyante menant au marais en contrebas.
Cet incroyable immeuble a été conçu par le bureau BIG de l’architecte danois Bjarke Ingels, à qui l’on doit notamment le campus Google et la tour du World Trade Center 2 à New York.
Véritable prouesse technique, l’ensemble des dalles en béton formant la toiture est tenu uniquement par les parois de verre incurvées, elles-mêmes constituées de plusieurs couches accolées afin de servir de murs porteurs et qui ont été étudiées et conçues pour évider toute déformation optique.
Résultat, l’effet de transparence est total et permanent pour le visiteur. La forme même d’une double spirale donnée au musée ne doit rien au hasard, rappelant la spirales des calibres horlogers qui en constituent cœur mécanique.
Le parcours débute avec une première mise en perspective de toute la profondeur historique de la Maison, dont les racines généalogiques remontent au XIIIe siècle du côté des Piguet et au XVI siècle en ce qui concerne les Audemars.
La suite permet de découvrir quelques complications parmi les plus belles et les plus complexes du monde : des quantièmes perpétuels, répétitions minutes et autres chronographes qui conduisent quasi naturellement vers la « reine » de l’exposition, la montre de poche L’Universelle, une pièce ultra-compliquée réalisée en 1899 et dont les 1 168 composants animent plus d’une vingtaine de fonctions, ce que l’on appelle les complications.
Le parcours se poursuit devant quelques pièces exceptionnelles en termes de miniaturisation, de mouvements extra-plats et de métiers d’art, avant de découvrir quelques chapitres de la conquête internationale de la Maison qui en a fait une intime du shah d’Iran ou du Président américain Dwight Eisenhower.
Et comme dans Musée Atelier, il y a atelier, Audemars Piguet a également décidé d’y implanter certains des ateliers les plus prestigieux de la manufacture. On peut ainsi découvrir, en remontant la seconde spirale, le travail des horlogers sur les grandes complications de la Maison, accompagnés par des artisans d’art à l’œuvre sur certaines pièces joaillières.
L’exposition se termine par le clou du spectacle : la révélation d’armoires secrètes qui dévoilent toute l’histoire de la montre iconique de la marque, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta en 1972 et à sa « petite » sœur de 1993 la Royal Oak Offshore.
En exclusivité pour Yalayolo Magazine, Sébastian Vivas, le directeur du musée nous présente le concept et ses enjeux pour la Maison horlogère fondée en 1875.
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