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Comme dans toutes les grandes villes du monde, se déplacer à Londres s’apparente souvent à un calvaire. Pour remédier aux embouteillages et aux galères quotidiennes auxquels sont confrontés les Londoniens, l’application britannique Citymapper, qui permet aux citadins d’optimiser leurs déplacements en transports en commun, a conclu un partenariat avec Gett, le rival israélien d’Uber.
A partir des données recueillies à travers les millions de trajets effectués à Londres par les utilisateurs de Citymapper, la start-up britannique a identifié les zones les moins bien desservies par les transports en commun pour créer un nouvel itinéraire. Celui-ci doit être intégré à Gett Together, un service de partage de taxi lancé en décembre 2016 qui repose sur un itinéraire fixe.
Un itinéraire 60% plus rapide que les lignes de bus de Londres
La nouvelle ligne, créée en collaboration avec Citymapper et baptisée «BB1» pour «Black Bus 1», reliera Highbury, dans le nord de Londres, à Waterloo, au sud. Elle sera opérationnelle à partir du 25 septembre et fonctionnera pendant les heures de pointe, de 7 heures à 10 heures le matin et de 17 heures à 20 heures en fin de journée. Gett affirme que ce nouvel itinéraire sera 60% plus rapide que les lignes de bus de Londres. Dans les transports en commun, un trajet entre Upper Street et Somerset House prend en moyenne 40 minutes. D’après l’entreprise israélienne, le même itinéraire ne prend que 15 minutes avec Gett Together.
Le service se positionne ainsi comme une sérieuse alternative aux transports en commun classiques. Outre le gain de temps, les passagers pourront aussi et surtout voyager sans être entouré par une foule compacte. Un trajet sur cette nouvelle ligne coûtera 3 livres Sterling, et ce peu importe la distance parcourue par le passager. Les utilisateurs de Gett Together pourront monter et descendre n’importe où sur la ligne dans la mesure où celle-ci n’a pas d’arrêts fixes. Gett affirme que le temps d’attente moyen n’excédera pas 5 minutes.
Lyft et Blablacar, nouvelles alternatives aux transports en commun
De nombreux acteurs émergent pour proposer des alternatives aux transports en commun. En début d’année, Lyft, le principal rival d’Uber aux États-Unis, a lancé Shuttle, une extension de Lyft Line qui se rapproche du modèle des transports en commun avec des itinéraires fixes comprenant des arrêts spécifiques pour embarquer et déposer les passagers.
Avant Lyft, Uber avait commencé à tester en 2015 un service, baptisé UberHOP, à Seattle, qui permet de jumeler plusieurs usagers qui empruntent une route similaire avec un seul conducteur. Cet essai a permis de donner naissance à Smart Routes, qui vise à compléter UberPOOL, qui permet de partager le prix d’une course avec une personne allant dans la même direction que vous.
Smart Routes propose aux utilisateurs d’Uber qui souhaitent partager un trajet de convenir d’un point de rendez-vous où le conducteur ira chercher ses passagers. Ce dispositif permet ainsi de créer l’équivalent d’un ligne de bus, à la différence que les arrêts sont flexibles pour répondre aux besoins des usagers. Dans les tuyaux d’Uber depuis 2015, le service a été testé à San Francisco et Chicago il y a quelques mois.
En Europe, le Français Blablacar a présenté en mai dernier BlablaLines, une nouvelle application de covoiturage destinée aux trajets courts entre le domicile et le travail. Elle met automatiquement en relation les conducteurs et les passagers via un algorithme de matching. Le service permet ainsi d’effectuer des trajets domicile-travail sur un rayon d’environ 50 kilomètres. Jusqu’à présent, les utilisateurs de Blablacar effectuent essentiellement des trajets longue distance de 300 kilomètres en moyenne. L’application fonctionne à la manière d’une ligne de bus ou de métro. En effet, elle crée des lignes personnalisées selon la demande des utilisateurs, avec un point de rencontre et un point de dépose, afin d’éviter les détours et ainsi gagner du temps.
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Yalayolo Magazine