[ad_1]
La Ville de Paris ne compte pas laisser le champ libre à Airbnb dans les logements de la capitale. La municipalité souhaite en effet que le nombre de nuitées maximum autorisées pour les locations de type Airbnb soit «significativement baissé». Un voeu a été voté à l’unanimité dans ce sens mardi 27 septembre par le Conseil de Paris. Pour l’heure, aucun nombre n’a été fixé par la municipalité. Début septembre, la tendance était cependant à une limitation à 90 ou 60 nuitées par an. A ce jour, les propriétaires ne peuvent pas louer leur bien plus de 120 jours par an dans l’Hexagone.
Paris est l’une des villes les plus plébiscitées sur Airbnb. Sur les 400 000 logements en France proposés par la plateforme d’hébergement entre particuliers, 67 000 sont situés à Paris. Si Airbnb permet à la plupart des Parisiens de générer des revenus complémentaires, la Ville de Paris est de plus en plus irritée par le succès de la plateforme américaine.
754 000 euros d’amendes depuis janvier pour infraction à la réglementation
Selon Ian Brossat, l’adjoint PCF à la maire de Paris chargé du Logement, «un logement sur quatre ne sert plus à loger des Parisiens» dans les quatre premiers arrondissements de la capitale française. Ian Brossat a également précisé que la justice avait infligé un total de 754 000 euros d’amendes depuis janvier pour infraction à la réglementation. Pour rappel, si la limite de 120 nuitées par an n’est pas respectée, le propriétaire et la plateforme s’exposent chacun à une amende de 1 500 euros par nuit.
Accusée de concurrence déloyale par l’industrie hôtelière, Airbnb a tenté de montrer patte blanche en proposant à la Ville de Paris de mettre en place un système de blocage automatique des propriétaires qui louent leur logement plus de 120 nuitées par an. Visiblement, cela ne suffit pas pour Anne Hidalgo et les autres édiles parisiens. En abaissant le nombre de nuitées maximum, Paris marcherait dans les pas d’autres villes majeures d’Airbnb, comme New York, qui n’autorise que 30 nuitées, Amsterdam (60 nuitées) ou encore Londres (90 nuitées). De plus, dès le 1er décembre, les propriétaires louant leur logement via des plateformes numériques, comme Airbnb, Abritel ou Homelidays, devront se munir d’un numéro d’enregistrement. Celui-ci devra obligatoirement, sous peine d’amende, figurer sur toute annonce publiée sur les sites de location touristique.
[ad_2]
Yalayolo Magazine