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Trois startups… deux sont réunionnaises et une est malgache. Elles ont le mérite de faire parler d’elles depuis quelque temps. Spécialisées à leur manière dans le secteur de la santé, nous vous présentons OSCADI, Torskal et Sam’Salama !
Oscadi et son échographe connecté pour les consultations urgentes
Située à Bras-Panon, sur l’île de la Réunion, Oscadi, startup spécialisée en imagerie scientifique et médicale, a présenté son application révolutionnaire pour la première fois en 2014. Baptisée Oscult, elle permet aux médecins de pratiquer et transmettre en direct des échographies d’urgence. Grâce aux améliorations apportées au fil des mois par ses concepteurs, cette première du genre est utilisable sur iPad Air. Pensée pour faire avancer la médecine, la création d’Oscadi regroupe tout ce qui manquait jusqu’ici au domaine de l’échographie : légèreté, transportabilité, autonomie, connectivité. Les médecins, gynécologues ou vétérinaires travaillant sur des sites isolés peuvent désormais effectuer des examens et échanger des informations, des diagnostics ou des suivis de pointe, à distance.
Mieux encore, Oscult est utilisable par les personnes qui ne sont pas spécialisées dans l’imagerie médicale. Décrit comme un outil « manipulateur-dépendant », Oscult a pour vocation : d’assister le praticien dans son diagnostic vital, mais aussi de l’éclairer dans son geste et sa décision. L’échographie fait désormais partie du monde de la télémédecine, grâce à la connectivité 3G-4G/Wifi et l’assistance au diagnostic en temps réel !
Torskal, startup spécialiste de la nano médicale
Torskal a vu le jour en 2015 sous l’impulsion d’Anne-Laure Morel. L’entrepreneuse-scientifique réunionnaise combat le cancer grâce à la fusion de nanoparticules avec la biodiversité de son île. Par exemple, Torskal conçoit des molécules à partir de bios ressources locales. Une fois obtenues, elles viennent compléter les traitements existants contre le cancer, rendant la chimiothérapie moins contraignante.
Oscadi et Torskal sont de parfaits exemples du potentiel extraordinaire des territoires français ultramarins dans le secteur de l’e-santé. Dépositaire du label French Tech depuis 2016, la Réunion innove en mettant concrètement le numérique au service de la santé. Ainsi, en 2002, l’île créée une structure destinée à lier tous les projets locaux en matière d’e-santé. Baptisé TESIS, il s’agit d’un groupement de coopération sanitaire, présent sur le territoire pour améliorer la coordination entre les professionnels de santé.
Sam’Salama, startup qui démocratise l’assurance santé à Madagascar
Dans l’esprit collectif, Madagascar peine aujourd’hui encore à se développer, à se doter des infrastructures nécessaires aux nombreux domaines essentiels tels que la santé. À Madagascar, la santé est payante, ce qui empêche une grande partie de la population de se soigner comme il se doit, aucune prise en charge n’étant prévue. C’est devant une telle situation qu’est née Sam’Salama, une startup spécialement dédiée à ces personnes qui ont le droit de se soigner, mais pas les moyens.
Sam’Salama a été cofondé par Aina Andremanisa et Fanilo Randrianarizay. Le concept a été développé expressément pour les Malgaches exclus du secteur de la santé et sans couverture pour pallier aux dépenses. Aina Andremanisa explique que « Sam’Salama vise à fournir une solution de protection sociale aux travailleurs indépendants et plus largement à toute personne aujourd’hui exclue du système traditionnel de l’assurance. Les maîtres mots du projet sont la simplicité, l’accessibilité et l’adaptabilité ».
Portrait d’Aina Andremanisa et Fanilo Randrianarizay
Âgée de 25 ans, Aina Andremanisa, originaire de Madagascar, est experte en santé. Diplômée en sciences politiques, détentrice d’une maîtrise en développement international, elle possède également une maîtrise spécialisée en santé publique.
Fanilo Randrianarizay est quant à elle actuaire en assurance. À 27 ans, c’est à elle que revient l’analyse des risques au sein de Sam’Salama.
Alarmées par «par la situation de la santé de la population malgache, et plus globalement de la population africaine», les deux femmes veulent apporter leur «contribution à la résolution de ces écarts de prise en charge».
Grâce à un fonctionnement simple, tous les Malgaches peuvent accéder à Sam’Salama !
Sam’Salama possède le fonctionnement d’un plan santé conventionnel, puisqu’il permet à ses adhérents de choisir la formule adaptée à leurs besoins et à leurs capacités financières. En choisissant cette assurance santé, les adhérents disposent de plusieurs formules et niveaux de garantie.
Financièrement, les formules de couverture commencent à 0,40 euro pour un maximum de 2,50 euros par personne et par mois. Dans un souci de démocratisation, Sam’Salama permet à ses adhérents de régler leur cotisation par paiement mobile. Mieux encore, afin que les bénéficiaires n’aient pas à avancer les frais de santé, la startup a signé des partenariats avec des établissements.
La micro-assurance, un secteur prometteur en Afrique
Depuis quelques années le secteur de la micro-assurance se dynamise dans les pays africains. Nombreuses sont les startup à voir le jour, malgré un contexte économique instable. L’exemple d’Aina Andremanisa et Fanilo Randrianarizay démontre que l’e-santé est un secteur qui mérite que l’on s’y attarde !
Le correspondant :
Vincent Pollet est le co-fondateur d’ICT.io, une plateforme médiatique qui favorise l’innovation, l’esprit d’entreprise, et met l’accent sur les start-up dans l’océan Indien.
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