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Faire pousser des cultures plus rapidement mais sans engrais, chiche ? Chiche, ont répondu les trois fondateurs de Veragrow. Cette startup normande a planché sur un produit capable de doper la croissance des plantes sans les gorger de produits chimiques. Et pour cause : leur produit magique (ou presque) est directement inspirée du lombricompostage.
Lombri-quoi ?
Ce procédé consiste à faire cohabiter des vers de terre, les fameux lombrics, avec des matières organiques (effluents d’élevage, bio-déchets…). En interagissant avec ces éléments naturels, les vers vont produire du lombricompost, un engrais naturel. La méthode est bien connue des agriculteurs mais aussi de nombreux urbains férus d’écologie et de zéro déchet qui ont adopté un bac pour composter leurs déchets naturels (épluchures ou restes de fruits et légumes).
La particularité de Veragrow est d’avoir conçu un moyen de reproduire ce procédé à grande échelle de manière automatisée et de récolter ce lombricompost en même temps que sa production, sans que l’activité des vers ne soit interrompue. Ainsi, un chariot alimente les vers en matière organique tandis qu’une grille située sous les vers laisse passer le lombricompost créé par ces derniers. Un convoyeur à bande le récupère et l’achemine pour qu’il puisse être entreposer.
Favoriser la régénération des sols
Veragrow récupère ensuite cette matière pour le conditionner en version solide, qui doit être mélangée à la terre dès la plantation, mais surtout en version liquide qui, diluée avec de l’eau et pulvérisée sur les sols, devient un redoutable bio-stimulant. La startup vante ainsi les multiples bienfaits du lombricompost : il renforce l’enracinement des plants et augmente leur rétention d’eau, ce qui permet aux agriculteurs d’économiser de l’eau. Mais surtout il enrichit les sols en nutriments, participant activement à leur revitalisation, chère à l’agronomie.
Si la startup attend encore l’autorisation de mise sur le marché de ses produits, dont la commercialisation doit débuter l’année prochaine, elle a d’ores et déjà lancé une campagne de financement participatif sur Miimosa afin de faire breveter le liquide – c’est l’objectif du premier palier, à 6000 euros – et se doter des outils de production nécessaires à son industrialisation si le deuxième cap de 10 000 euros était atteint. Si l’objectif de 15 000 euros était rempli, l’entreprise pourrait alors recruter un commercial afin de vendre ses produits dans des magasins spécialisés.
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Yalayolo Magazine