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Un peu plus d’un an après une première levée de fonds, Ambler est de retour sur le devant de la scène avec un nouveau tour de table. La startup spécialisée dans l’organisation du transport sanitaire a cette fois levé 6 millions d’euros. Idinvest, Partech et Kima, déjà présents au capital, remettent au pot, tandis que Bpifrance y entre à son tour via son fonds Digital Venture. Un choix mûrement réfléchi par la startup, qui ne comptait jusque-là que des investisseurs privés. « Énormément de nos clients sont des services publics. C’était important pour nous, alors que l’on travaille avec la sphère publique, que l’État français constitue une caution de notre travail » , explique Mehdi Ben Abroug, cofondateur et CEO d’Ambler.
Jusqu’ici, Ambler s’était attaqué aux transferts inter-hôpitaux, dont l’organisation avait été affectée par un décret de 2018 qui précisait que les établissements hospitaliers devaient prendre à leur charge ces déplacements – auparavant remboursés par la Sécurité sociale. Avec 200 établissements et 500 transporteurs utilisateurs de la solution, la startup a fait ses preuves sur ce segment et vise désormais un marché autrement plus conséquent, celui des trajets entre le domicile du patient et les établissements de santé, quels qu’ils soient. « Ce sont des déplacements récurrents, qui demandent beaucoup plus de développements de notre produit et d’intégrations avec des hôpitaux, notamment via des partenariats » , précise Mehdi Ben Abroug.
Constituer une flotte virtuelle d’ambulances
Pas de quoi dissuader Ambler qui a des arguments à faire valoir. La startup profite ainsi du « retard technologique important » du secteur, comme le souligne Nicolas Dumont, directeur produit et cofondateur d’Ambler, mais aussi du virage ambulatoire pris par l’hôpital qui dope les demandes de transport sanitaire. « Nous avons créé une plateforme simple et interopérable permettant aux donneurs d’ordre de réserver un trajet en quelques secondes. Ambler est le point de contact entre l’établissement et les transporteurs : un guichet unique du transport sanitaire présent sur toute la chaîne de valeur pour simplifier, organiser, impacter le coût et la qualité des prestations », vante le cofondateur.
En matière d’organisation et d’optimisation des trajets, les cofondateurs savent de quoi ils parlent. Ayant fait leurs classes chez BlaBlaCar (pour Nicolas Dumont) et Flixbus (pour Mehdi Ben Abroug), ils appliquent aujourd’hui les mêmes recettes du succès de ces entreprises au transport sanitaire. « Pour prodiguer un service optimisé, on constitue une méga flotte… sans détenir une seule ambulance ! » , explique le CEO. C’est en centralisant les courses des ambulanciers, dont 80% sont en fait des chefs d’entreprise à la tête de TPE disposant de quelques véhicules seulement, qu’Ambler leur permet d’optimiser leur (précieux) temps : plus besoin d’attendre un patient pendant son examen ou de le faire attendre alors qu’il est parti prendre une autre course, l’ambulancier bénéficie d’un dispatch de courses à la Uber, grâce à des algorithmes qui calculent la répartition la plus efficiente.
Une petite révolution pour toutes les parties prenantes : les établissements de santé réduisent drastiquement le temps d’attente d’une ambulance pour leurs patients ; les ambulanciers, eux, optimisent leurs trajets et dopent ainsi leurs revenus ; tandis que le patient y gagne confort et sécurité. Et pour fédérer encore plus d’ambulanciers et ainsi devenir « le plus grand réseau ambulancier de France » , Ambler se déploiera progressivement sur l’ensemble du territoire français, avec l’objectif de couvrir tout le pays dès l’année prochaine.
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Yalayolo Magazine