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A mesure que la technologie de conduite autonome se perfectionne, les États du monde entier sont amenés à revoir leur législation en matière de mobilité pour que la commercialisation de véhicules sans chauffeur soit opérée dans les meilleures conditions. Face aux progrès de plusieurs acteurs du secteur, à l’image de Waymo ou de Baidu, le Royaume-Uni a décidé de prendre les devants. Le ministre britannique des Finances, Philip Hammond, doit annoncer les mesures prises par le gouvernement ce mercredi 22 novembre à l’occasion du traditionnel discours d’automne pour présenter le budget du Royaume-Uni.
La Grande-Bretagne va ainsi autoriser les voitures sans chauffeur à rouler sur les routes britanniques d’ici 2021. Dans ce cadre, Philip Hammond va annoncer des changements de réglementation pour permettre à l’industrie automobile de déployer des voitures autonomes dans les trois ans à venir. Selon les estimations du gouvernement britannique, ce marché devrait peser 31 milliards d’euros d’ici 2035.
448 millions d’euros pour installer des bornes de recharge pour les voitures électriques
Pour accompagner le développement des véhicules sans conducteur sur ses routes, la Grande-Bretagne prévoit de débloquer une enveloppe de 179 millions d’euros pour déployer la 5G sur l’ensemble de son territoire. Cette technologie est en effet considérée comme étant indispensable pour mettre en circulation des voitures autonomes. Dans le même temps, 84 millions d’euros seront alloués au développement de l’intelligence artificielle.
Désireux d’encourager l’essor des nouvelles technologies dans l’industrie automobile, le Royaume-Uni souhaite également que les voitures de demain soient avant tout des véhicules propres. Dans cette optique, le gouvernement britannique va annoncer la création d’un fonds de 448 millions d’euros qui sera destiné aux entreprises souhaitant installer des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans le pays. Pour encourager ce virage vers une circulation plus propre, Philip Hammond prévoit également de mettre en place des aides à destination des particuliers qui veulent acquérir une voiture électrique.
Le gouvernement britannique… dans les pas d’Uber
Ce fonds du gouvernement britannique en faveur des voitures électriques fait écho à celui d’Uber pour électrifier l’intégralité de sa flotte de véhicules à Londres d’ici 2025 dans le cadre de son «Clean Air Plan». La plateforme de VTC veillera même à ce que toutes les voitures de son offre UberX soient des véhicules entièrement électriques ou hybrides d’ici 2019. L’entreprise lancée par Travis Kalanick s’est fixée le même objectif pour les autres villes où elle opère au Royaume-Uni, comme Liverpool, Glasgow, Manchester et Birmingham, à l’horizon 2022. A ce jour, moins de la moitié des chauffeurs évoluant sous l’offre UberX utilisent une voiture électrique à Londres.
Par ailleurs, Uber souhaite également inciter les habitants de Londres à abandonner leur ancienne voiture diesel en leur offrant 1 500 livres Sterling, soit près de 2 000 dollars, de trajets gratuits avec l’application. Les 1 000 premiers Londoniens qui détruiront leurs véhicules non-conformes à la norme Euro 4 (voitures essence ou diesel immatriculées avant 2006) seront éligibles à cette remise, qui peut être utilisée sur des courses UberPOOL et UberX. Cependant, ce plan d’Uber pour pousser tous ses chauffeurs à rouler en voiture électrique à Londres risque de ne jamais être appliqué. Et pour cause, la licence d’exploitation d’Uber à Londres a été retirée fin septembre par Transport for London, la régie des transports en commun londoniens. La société désormais dirigée par Dara Khosrowshahi revendique 40 000 chauffeurs et 3,5 millions d’utilisateurs à Londres.
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Yalayolo Magazine