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«Paris, ce n’est pas le Far West», clame Ian Brossat, adjoint au logement à la mairie de Paris à nos confrères du JDD. Cette déclaration intervient alors que sur les 60 000 appartements disponibles dans la capitale via Airbnb, seuls 15 000 d’entre eux auraient été enregistrés auprès de la Mairie de Paris. La mention du numéro d’enregistrement est depuis le 1er décembre 2017 obligatoire sur la présentation de chaque appartement loué sur les plateformes. Si chacun peut jouir de son bien immobilier et le louer via Airbnb et consorts, cette jouissance est limitée en France à 120 jours par an.
Ainsi, la brigade en charge de contrôler les locations saisonnières a sanctionné 68 propriétaires d’une amende moyenne de 14 000 euros, sachant que l’amende maximum est de 25 000 euros, pour un montant de près d’un million d’euros.
Louer un appartement de manière saisonnière est 2,6 fois plus rentable que la location classique, cette rentabilité grimpe à plus de 3,5 fois dans les 4 premiers arrondissements de Paris. De ce fait, plusieurs propriétaires ont décidé de transformer leurs appartements en vaches à lait.
20 000 appartements en moins dans le parc locatif parisien
L’impact d’Airbnb à Paris n’est pas neutre, 20 000 appartements auraient disparus du parc locatif au profit de locations saisonnières. Les quartiers sont également particulièrement touchés par ce changement de population, de plus en plus touristique, les commerces de bouche disparaissant au profit de chaînes d’habillement ou de luxe.
Depuis octobre 2015, Airbnb collecte la taxe de séjour reversée à la Ville de Paris, dont le montant aurait atteint les 12 millions d’euros
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Yalayolo Magazine