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C’est le 12 février 2008 que cinq jeunes entrepreneures lancent une première newsletter alliant bons plans et idées de sortie. My Little Paris naît et connait un franc succès auprès d’un public très féminin. Le guide parisien décline alors ses horizons en lançant sa box, créant un univers unique en son genre entre e-commerce et média. Décryptage d’une véritable success story avec Céline Orjubin, cofondatrice de la pépite parisienne.
Création d’un trésor multisectoriel
À travers la newsletter qui l’a fait naître et la box, My Little Paris est avant tout un média. Conçue pour avoir chaque mois une histoire à raconter, « la box est une sorte de magazine 3D fait pour surprendre les lectrices », selon sa fondatrice Céline Orjubin. « Dans les usages, elle a tendance à remplacer le magazine féminin ». Lancement en décembre 2011, ce n’est pas sans encombre que My Little parvient à sortir sa première box. Débarquant dans un milieu inconnu et sans connaissance logistique, c’est avec une vision bien ancrée et un savoir-faire très digital que Céline Orjubin, Kanako Kuno, Anne-Flore Chapelier et Fany et Amandine Péchiodat arrivent à produire 2000 box et les vendre en seulement 45 minutes.
C’est avec une confiance déjà installée des partenaires et des produits de qualité que le business e-commerce de My Little Paris fleurit. Fort d’un grand succès dans l’hexagone, le guide média entame son internationalisation en 2015 en commençant par le Japon, puis l’Allemagne l’année suivante. Une approche globale non négligeable puisqu’elle constitue aujourd’hui 30% du business de My Little Paris. L’étape suivante pour les cofondatrices était de trouver un lieu physique pour affirmer l’identité de leur création. « On s’est rendu compte que travailler ensemble faisait tout l’univers de la marque. Une marque doit avoir une odeur, une saveur, une texture. L’équipe a très à cœur de se retrouver autour d’une table et de partager des bons moments », poursuit Céline Orjubin.
Se retrouver entre collaborateurs passait donc par l’ouverture de spots, à commencer par la « maison de vacances My Little Paris », une maison sur la butte Montmartre puis The Office, un espace de coworking de 450 m² dédié à l’entrepreneuriat féminin pour le projet baptisé Mona, perle rare de My Little. « C’est un endroit éphémère dans lequel nous avons accompagné 15 000 femmes dans 400 projets. Il a un rôle d’inspiration, avec la présence de grands role models à l’image de marraines de prestige comme Roxanne Varza, mais aussi de création de business avec une partie coaching encadrée par Axa », explique Céline Orjubin.
La communauté, témoin d’une culture de marque unique
À l’origine, My Little Paris n’était pas une entreprise mais une association loi 1901. Le business s’est construit progressivement avec en ligne de mire de garder les valeurs qui l’avait fait naître. « Il y autant de raisons d’entreprendre que d’entrepreneurs », mais ce qui pour Céline Orjubin constitue le luxe dans la vie, ce sont les personnes avec qui on travaille.
Après 11 ans d’existence, c’est une équipe de 130 personnes que la fondatrice prend plaisir à retrouver chaque matin. « Dans ma vie d’entrepreneure, c’est ce qu’il y a de plus précieux et c’est ce qui me donne mon énergie. Je n’étais pas à ma place dans la banque d’affaires où je travaillais avant de lancer My Little. À partir du moment où j’ai pu construire mon propre terrain de jeu, j’ai pu déployer une énergie incroyable ».
C’est cette étincelle que recherche en permanence la fondatrice pour ses équipes. « Les talents que l’on recherche ne sont surement pas en train d’imaginer faire le travail que l’on a en tête pour eux. C’est une chasse aux trésors dans laquelle chaque personne est une pépite ». Une diversité à l’épreuve des balles que la fondatrice a à cœur de nourrir, à travers des horizons aussi divers que variés et un esprit jeune, avec une moyenne d’âge de 27 ans.
Mais avant tout, My Little est une histoire de femmes. Cinq femmes cofondatrices, 110 femmes sur les 130 collaborateurs, et 4,8 millions de lectrices sur les 5 millions d’adeptes. « En tant que femme entrepreneure, j’ai eu beaucoup de chance et j’ai envie de rendre et de partager ce que j’ai reçu ».
Un luxe appuyé par une audience féminine développée au fil des ans, communauté qui constitue une réelle plateforme de lancement à chaque nouveau projet de My Little Paris, grâce à une confiance sans faille. Avec comme mission : surprendre et raconter des histoires, le guide média parisien vise large. « Je considère qu’une marque média doit être là où sont ses lecteurs. Je m’adapte, en faisant notamment des podcasts sur Spotify parce que je sais que mes lectrices s’y trouvent », explique la fondatrice.
Une nouvelle dimension de storytelling
Depuis 3 ans, My Little Paris montre une croissance de plus de 30% en France avec 250 000 box expédiées tous les mois. En partant de la simple idée d’une newsletter, c’est les yeux fermés que les cinq jeunes femmes créent My Little Paris. « Nous n’avions ni argent, ni expérience. C’est ce que l’on appelle le power of zero. L’esprit de My Little Paris est resté le même. Ce qui a changé, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes 130 à nourrir cet esprit ».
La newsletter, dans son idée, n’a pas de barrière à l’entrée. « Il est très facile de rentrer chez soi et d’envoyer un mail à 50 copines au sujet d’un restaurant. Ce qui fait la différence, c’est le sens du détail et le goût des mots, qui donnent tout le cœur de cette newsletter ». C’est en cultivant ces aspects que My Little Paris développe une culture forte et bien à elle. Chez le guide parisien, la conservation de cette culture unique passe par des “méga labs” organisés tous les deux mois au Théâtre de l’Atelier, où chaque collaborateur peut monter sur scène pour partager ce qui l’inspire. « Le méga lab est une superbe fenêtre sur l’esprit de My Little Paris. Il y a une vraie culture commune nourrie par les équipes », poursuit Céline Orjubin.
Ce que le public vient chercher chez My Little Paris, c’est le goût des idées. Toucher les gens, les embarquer dans des histoires fascinantes en écrivant avec passion. Ça passe par un travail méticuleux sur chaque mot et des heures entières à trouver le bon titre. « Il n’y a pas d’algorithme. Chaque mot compte, et j’ai à cœur de continuer à nourrir ce souci du détail ».
Pour la cofondatrice de la pépite parisienne, deux défis se présentent pour la pérennité de l’entreprise. Le premier, c’est la poursuite de l’extension à l’international. Le deuxième, c’est la dimension sustainable. En tant que société digital native, My Little Paris vise et tend à s’adapter à la transformation durable. Dans la réalisation de cet objectif, les frais aériens sont à zéro, les acheminements désormais faits uniquement par bateau. « C’est un nouveau défi qui demande beaucoup d’anticipation et qui me donne l’impression de piloter deux entreprises différentes, avec le média d’un côté et l’e-commerce de l’autre ».
Avec une croissance aujourd’hui portée par la box et la présence internationale, My Little Paris pose des niveaux de rentabilité très élevés grâce à sa dimension média. « Les consommatrices n’achètent pas seulement 5 produits de beauté dans une boîte. Elles viennent acheter une histoire et c’est toute la valeur que l’on amène ». Trois newsletters par semaine, dont une partenaire. Au-delà de l’annonce du lancement d’un produit à travers cette newsletter partenaire, c’est le bénéfice pour les lectrices qui prime pour Céline Orjubin. Développer du contenu spécifique en faisant vivre une expérience unique, voilà le leitmotiv de My Little Paris.
My Little Paris en trois mots-clés ?
Surprise, histoire et équipe.
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