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Entrepreneure dans l’âme, Amanda de Montal trace son sillon dans le monde enivrant des senteurs d’intérieur. Viscéralement attachée à son terroir de Gascogne, la créatrice nous embarque dans une balade multi-sensorielle qui s’apprécie comme on explore une garde-robe olfactive – entre humeur et passion. Découverte d’une maison de caractère pleine de projets.
Votre enfance, et le terroir de Gascogne, sont le fil rouge de vos créations. Parlez-nous de ce voyage olfactif régressif que vous nous racontez collection après collection ?
Amanda de Montal : La Gascogne était mon lieu de villégiature l’été pour voir mon père. Ce fervent Gascon a voulu me transmettre ce panache qui caractérise cette région avec les histoires de mousquetaires, l’art de l’hospitalité et, évidemment, l’Armagnac que nous produisons depuis plus de 70 ans. Enfant, je préférais visiter les chais d’Armagnac de notre propriété et apprenais à cette occasion la différence entre les cuvées. J’ai découvert un monde de passion dans lequel les artisans s’investissaient corps et âme pour produire cet élixir. Mon amour pour ce lieu et le parfum ne m’a jamais quitté. Plus tard, après avoir parcouru le monde professionnellement, je voulais un projet qui fasse sens, qui traduise mon attachement à ce lieu, à ma façon. Passionnée des senteurs pour la maison et en particulier de bougies, la maison Amanda de Montal est née. Elle a pour vocation de faire voyager, d’étonner et d’émouvoir. Un dialogue sensoriel entre vous et moi.
Pas facile d’encapsuler ses Madeleines de Proust ou de graver dans la cire ses souvenirs : finalement, qu’est-ce qui est le plus difficile dans le processus créatif ?
A.d.M : En effet ! La complexité du processus créatif est de traduire dans la réalité une idée qui est le fruit de nos émotions et de notre imagination. Le plus difficile, je pense, est de choisir ses partenaires, les artisans à même de traduire votre concept en matière, et par exemple cette Madeleine en parfum, en verre et en cire. Ma chance est de m’être entourée d’artisans qui ont cru au projet très tôt et surtout qui m’ont comprise. Avec Jean Michel Duriez avec qui j’ai développé les parfums, nous avions un rendez-vous hebdomadaire : je lui racontais ces histoires de jeunesse, de senteurs, de matières et d’émotions par le biais de photos. Il retranscrivais cela en notes de parfum. Certains parfums, comme l’Armagnac Ardente, ont été créés très rapidement, d’autres comme la Flos Felicitas avec sa fleur d’oranger, raisin blanc et pêche de vigne ont nécessité plus de un an et demi car son interprétation de l’ingrédient était différente de ma vision.
Étant une jeune marque, je voulais aborder ce marché avec une approche basée sur le développement durable, ainsi j’ai imaginé un verre à bougie réutilisable. J’ai donc travaillé avec un verrier et un cirier sur des grands modèles rechargeables aussi bien esthétiques qu’écologiques. Soufflé par des maîtres verriers et poli à la main dans le Sud de la France, notre verre de bougie se compose de milliers de bulles, permettant à la flamme de la bougie de scintiller tel un cristal. Les contenants des petites bougies ont été laqués afin que la cire n’adhère pas aux parois et que les clients puissent les réutiliser comme pot, un objet de décoration. Ceci n’aurait pas été possible sans des partenaires de confiance.
Les parfums d’ambiance sont choisis avec autant de soin qu’un sillage. L’humeur, la personnalité, la saisonnalité ou un événement particulier peuvent orienter nos choix. A qui s’adressent les fragrances Amanda de Montal ?
A.d.M : Elles s’adressent à toute personne sensible aux belles choses et aux belles émotions. A travers un éventail de 11 parfums déclinés en six familles de produits (bougies, nuages, diffuseurs et bonbons), nous avons essayé de couvrir toutes les saisons, les humeurs, les goûts, les budgets… Conçues en France avec des ingrédients exceptionnels, du verre artisanal et de la cire naturelle, nos créations sont sublimées par cette touche de panache gasconne. Au gré des découvertes, c’est une invitation à tomber amoureux de mon univers. Dans le monde du parfum d’intérieur – excepté les grands parfumeurs qui ont développé leurs bougies -, il y a très peu de maisons qui portent le nom d’une créatrice, d’une femme ‘réelle’ ancrée dans un lieu, un terroir de France qui peut créer une connexion avec les personnes.
Distribuée dans les grands magasins, votre marque s’installe dans ce marché dominé par des enseignes historiques : quels sont vos leviers de croissance pour prendre des parts de marché ?
A.d.M : Nous connaissons une dynamique importante à la faveur d’un réseau de distribution prestigieux, d’excellents retours des boutiques partenaires, des clients et de nos ambassadrices. Parmi les retours, nous sommes perçus comme une maison de caractère proposant des parfums uniques, à l’empreinte olfactive pérenne et qui place l’environnement au cœur de ses préoccupations. Parmi nos leviers de croissance, nous allons donc nous renforcer à l’étranger (nous couvrons déjà six pays), affirmer notre histoire, notre politique RSE et continuer à innover en matière de développement durable. Ce sujet est plus que jamais d’actualité !
Je considère que l’innovation est le moteur de toute marque. C’est pourquoi j’ai créé les bonbons à la cire un jour dans un TGV où le parfum ambiant était suffocant. Je mangeais un petit bonbon Krema en me couvrant le visage et soudain j’ai eu un éclair : quelle merveilleuse idée que de pouvoir avoir des petits parfums portatifs pour sentir en cas de besoin. Et les bonbons à la cire sont nés… des petites douceurs à mettre dans son sac et à sortir quand la situation le demande pour créer une parenthèse olfactive. De fait, je continuerai à créer avec du sens.
Récemment, ma griffe a été sélectionnée par le grand magasin SAKS 5th Avenue pour être distribuée à New York, c’est une grande fierté pour nous !
A l’approche de l’été, vous nous offrez une balade plus que salutaire avec votre dernière création, la bougie IX Lys Magicus. Qu’avez-vous envie de dire à nos lecteurs éprouvés par la morosité ambiante ? Comment les senteurs d’intérieur peuvent-elles nous aider à égayer notre quotidien ?
A.d.M : Je comprends cette fatigue et cette angoisse surtout quand on pense à l’après. En tant que maman de trois garçons, femme, entrepreneure, maîtresse de maison…les journées sont quelque peu épuisantes depuis le début du confinement. Alors j’ai mis en place deux choses pour m’aider à vivre ce confinement que je partage volontiers : un challenge personnel d’apprendre ou de faire quelque chose de nouveau chaque jour : une recette, un fait historique, un jeu…et de me garder 20 minutes par jour pour un moment à soi, car plus on est fort soi-même, plus on l’est pour les autres. Durant cette période, j’ai reçu beaucoup de messages et photos touchants sur Instagram sur le bonheur que pouvait procurer nos senteurs. C’est parce que les notes parfumées dégagées stimulent le système limbique, autrement dit le cerveau émotionnel, la partie qui agit directement sur le psychisme. Quand vous aimez donc un parfum , cela vous rend heureux : il a ce pouvoir de vous faire voyager dans un autre endroit et vous permet d’échapper – ne serait-ce que quelques minutes – de la maison.
En fonction de votre choix de parfum , vous entreprenez un voyage dans les chais d’Armagnac en Gascogne, dans la forêt aux couleurs de l’automne, dans un jardin médicinal et aromathérapique de Flaran au crépuscule avec sa fleur d’oranger…De merveilleux voyages olfactifs en perspective.
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