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Pendant que l’Allemand N26 regarde vers l’ouest et les États-Unis, son rival britannique, Revolut, se tourne vers l’est et l’Asie. En effet, la FinTech londonienne vient d’obtenir des licences pour déployer ses activités à Singapour et au Japon. La société prévoit de lancer son service dans les deux pays au premier trimestre 2019. Avec cette percée en Asie-Pacifique, Revolut s’exporte pour la première fois en dehors des frontières européennes.
Pour entamer son expansion asiatique, la FinTech britannique est parvenue à obtenir une Remittance Licence auprès de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) ainsi qu’une approbation de Stored Value Facility, qui lui permettront d’opérer sur le marché singapourien. Dans le même temps, Revolut s’est vu octroyer une licence par le régulateur financier nippon (JFSA) pour exercer ses activités au Japon, où la start-up a déjà signé des partenariats avec Rakuten, Sompo Japan Insurance et Toppan. Toutefois, la société ne pourra pas proposer les mêmes fonctionnalités dans les deux pays en raison de la réglementation qui varie entre Singapour et le Japon. Le siège asiatique de l’entreprise britannique sera installé à Singapour.
Les États-Unis, prochaine destination commune de Revolut et N26
Revolut, qui indique être entré dans sa dernière phase de tests avant son lancement en Asie-Pacifique, assure que plus de 50 000 personnes sont déjà enregistrées sur liste d’attente dans la région. «C’est un marché très large et nous observons déjà une forte croissance de l’attente des consommateurs pour nos produits», précise Nikolay Storonsky, co-fondateur et CEO de Revolut.
Outre le continent asiatique, Revolut prévoit également de lancer son service aux États-Unis et au Canada dans les prochaines semaines. Une zone géographique convoitée par la FinTech berlinoise N26 qui prévoit de se déployer aux États-Unis l’an prochain. A ce jour, Revolut revendique plus de 3 millions d’utilisateurs en Europe tandis que son concurrent allemand en compte plus de 1,5 million.
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Yalayolo Magazine