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Les voyages en avion peuvent être inconfortables, avec de longues heures passées dans de petits sièges, de la nourriture souvent mauvaise — si vous êtes nourri — et de l’ennui. Mais s’ils ne sont pas toujours agréables, surtout pour les ceux qui en font fréquemment, ils sont incroyablement sûrs.
Cependant, même si les accidents et les blessures sont rares, il y a quelques risques potentiels pour la santé dont il faut être conscient lorsque vous prenez l’avion, que ce soit pour un court ou un long voyage. Yalayolo Magazine US a interrogé trois médecins pour savoir ce qu’il faut faire pour limiter les risques sanitaires lors d’un voyage en avion.
Attraper un rhume — ou autre chose
Le risque sanitaire le plus courant lié à l’avion : le rhume, la grippe et les infections virales similaires. Les avions rassemblent un tas de personnes dans un petit espace. Si une personne assise près de vous a un rhume, il y a de fortes chances que vous y soyez exposé. Surtout si elle tousse et éternue. En outre, les avions ne sont pas entièrement stérilisés entre les vols, de sorte que les microbes d’un précédent passager peuvent encore se trouver sur les accoudoirs ou les tablettes. Pour aggraver le problème, le stress, l’épuisement et la déshydratation qui accompagnent les long voyages vous exposent plus aux virus.
Le Dr Umesh Gidwani, chef des soins intensifs cardiaques au Mount Sinai Hospital de New York, suggère aux voyageurs d’emporter un désinfectant pour les mains, ou même des lingettes nettoyantes, lorsqu’ils prennent l’avion. Les plus inquiets peuvent porter un masque, conseille-t-il. Surtout les personnes fragiles, plus susceptibles d’attraper un rhume : « les gens pourraient ne pas le vouloir, parce qu’ils trouvent cela stigmatisant, mais si vous êtes vraiment inquiet au sujet d’un virus, ou si c’est la saison de la grippe, c’est toujours une option. »
La thrombose veineuse profonde
Moins courant mais plus grave : la thrombose veineuse profonde (TVP), ou phlébite profonde. Elle survient lorsque des caillots de sang se forment dans les grosses veines profondes de vos jambes. L’immobilité, particulièrement en position assise, augmente considérablement le risque. La TVP ne se développe pas seulement en avion : elle peut aussi survenir lors de longs trajets en voiture, en train, et partout ailleurs où vous restez assis pendant de longues périodes. « Ça n’a rien à voir avec le fait d’être à 9 000 mètres dans les airs », a déclaré le Dr Thomas Maldonado, directeur du Centre thromboembolique veineux de Langone Health à New York. « C’est plutôt le fait d’être enfermé, immobile, et souvent déshydraté quand vous prenez l’avion. »
Les symptômes de la TVP comportent des douleurs, des gonflements et des tensions dans la jambe, surtout au niveau du mollet, explique le Dr Darren Schneider, chef de la chirurgie vasculaire et endovasculaire au Presbyterian Hospital de New York. Dans le pire des cas, le caillot sanguin peut « se désagréger comme un galet dans un ruisseau, et arriver jusqu’aux poumons », explique le Dr Maldonado. C’est ce qu’on appelle une embolie pulmonaire, potentiellement mortelle. Selon le Dr Maldonado, sur le million d’Américains à qui l’on diagnostique une TVP ou une embolie pulmonaire chaque année, environ 100 000 en meurent.
Les autres facteurs qui augmentent le risque de développer une TVP sont la déshydratation — fréquente dans les avions —, le tabagisme, les facteurs génétiques, l’obésité, les blessures antérieures aux jambes, l’âge et les antécédents de certains cancers. Un autre facteur de risque : la prise de contraceptifs hormonaux. « Mais toutes ces choses peuvent être amplifiées, ou s’additionner, en voyageant en avion », explique le Dr Maldonado. « Si vous avez voyagé en avion et que vous sentez une douleur soudaine dans les mollets, ou un gonflement dans les jambes, ça peut être un indice important. »
Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour réduire les risques, explique le Dr Gidwani : se lever de son siège pour se promener périodiquement — même une fois par heure — peut faire beaucoup de bien. Ou faire des exercices sur votre siège, comme étirer vos jambes, fléchir vos chevilles de haut en bas et contracter vos mollets. Le port de chaussettes de compression, jusqu’aux genoux, peut aider. Il est également important de rester hydraté. Éviter l’alcool peut aussi aider, selon le Dr Schneider.
Si vous êtes inquiet, parlez en à votre médecin avant de prendre l’avion. Il pourrait vous suggérer de prendre une aspirine avant votre vol. Si vous ressentez une douleur à la jambe ou une enflure au mollet après un vol, il se peut que vous ayez développé une TVP. Appelez votre médecin pour en avoir le cœur net. Si vous ressentez un essoufflement, une douleur thoracique ou une douleur aiguë soudaine dans la poitrine, il se peut que vous fassiez une embolie pulmonaire. Appelez alors une ambulance ou rendez-vous aux urgences les plus proches.
Le syndrome du décalage horaire ou ‘jet lag’
Si votre vol implique un changement de fuseaux horaires, vous risquez de subir le syndrome du décalage horaire, aussi appelé « jet lag ». Il résulte de l’interruption du rythme circadien du corps. Il cause le plus souvent des troubles du sommeil et de la fatigue, mais peut aussi provoquer des problèmes d’estomac mineurs, de l’anxiété, de l’irritabilité, des maux de tête, des nausées et d’autres symptômes encore, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies américain.
La meilleure façon de prévenir ces symptômes est de commencer à s’adapter à votre nouveau fuseau horaire avant de partir en voyage. Reposez-vous également, restez hydraté, et évitez les aliments malsains.
Le stress et son impact sur votre corps
Les voyages aériens sont intrinsèquement stressants, tant mentalement que physiquement. Le chaos de l’aéroport et de l’embarquement, le bruit des réacteurs et du système de climatisation, les variations de pression à mesure que l’avion monte ou descend, les aliments à forte teneur en sodium et la déshydratation, combinés à l’air sec de la cabine, peuvent tous avoir un effet néfaste.
Les problèmes de santé — diagnostiqués ou non — sont exacerbés par le stress. Il est aussi possible que les changements de pression au décollage et à l’atterrissage puissent aggraver certaines maladies cardiaques ou pulmonaires, selon le Dr Schneider : « Si vous souffrez d’emphysème ou de maladie pulmonaire grave, comme l’insuffisance cardiaque congestive, ces problèmes pourraient être exacerbés par l’altitude ». « Les personnes atteintes de MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique), par exemple, devraient faire attention à leur oxygène lorsqu’elles prennent l’avion », a ajouté le Dr Gidwani.
Si vous êtes inquiet, consultez votre médecin avant de prendre l’avion. N’oubliez pas qu’à moins d’avoir un problème de santé particulier, il est extrêmement rare de de développer de graves problèmes de santé pendant un vol. Prendre soin de soi, et bouger pour éviter une TVP, sont les meilleures façons de limiter les risques.
Version originale : David Slotnick/ Yalayolo Magazine
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