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La plateforme de streaming a annoncé qu’elle ne mettrait plus en avant dans ses playlists le titre du chanteur de RnB R. Kelly, en vertu de sa nouvelle charte sur les contenus et comportements haineux. R. Kelly est accusé d’abus sexuels depuis de nombreuses années, sans toutefois n’avoir jamais été condamné.
Les titres du chanteur seront toujours disponibles sur la plateforme, mais ne seront plus proposés dans les playlists Spotify, comme Discover Weekly, ou dans les suggestions faites aux utilisateurs par algorithme.
Via cette nouvelle charte, Spotify se réserve ainsi un droit de modération sur la visibilité d’un artiste selon des critères sans rapport avec sa musique.
«En ce qui concerne la promotion des artistes, nous examinons les problèmes liés aux comportements haineux, où vous avez un artiste ou un créateur dont les actes ne sont pas conformes à nos valeurs, au point où nous ne souhaitons pas y être associés » a déclaré Jonathan Prince, vice-président en charge du contenu de Spotify, au site américain Billboard. « Nous avons donc décidé que dans certaines circonstances, nous pourrions choisir de ne pas travailler avec cet artiste ou son contenu de la même manière – de ne pas le programmer, de ne pas le référencer dans nos playlists, de ne pas faire de campagnes marketing avec cet artiste. »
L’affaire relance donc un débat sensible, désormais bien connu dans l’univers des plateformes : sont-elles de simples hébergeurs qui doivent respecter la libre expression ou des éditeurs responsables de la teneur des propos diffusés et / ou attitudes de leurs auteurs ? Vous avez quatre heures 😉
Lorsque Netflix s’est lancé il y a 20 ans sur le marché de la location de DVD par la poste, son principal rival était BlockBuster Video, chaîne de magasins physiques consacrée à la location VHS, DVD et jeux vidéo. BlockBuster a aujourd’hui fait faillite, et Netflix est devenu l’un des plus acheteurs et producteurs de contenus télé au monde : la société de Los Gatos, en Californie, prévoit ainsi d’investir plus de 8 milliards de dollars en contenu cette année, soit près des trois quarts de son chiffre d’affaires 2017.
Les rivaux de Netflix se nomment désormais des mastodontes historiques des médias, comme Disney, Time Warner ou Twentieth Century Fox. Aux dires mêmes de son CEO Reed Hastings, « Netflix est finalement davantage une entreprise média que Tech », forte de 125 millions d’abonnés, dont la capitalisation boursière a dépassé celles de Fox et Time Warner en 2017.
Ce 8 mai, Netflix a dépassé la valorisation de Comcast, à 142 milliards de dollars pour le géant du streaming, contre 141 milliards pour le câblo-opérateur. La conjoncture était défavorable à Comcast : en mauvaise forme depuis le début de l’année, le titre aurait aussi pâti d’une information de CNBC qui annonçait la société prête à doubler Disney, en mettant 60 milliards de dollars sur la table en cash pour racheter Fox. De son côté, l’action Netflix a bénéficié d’une drôle de rumeur, qui annonçait son rachat possible par Microsoft, que la plateforme SVOD n’a même pas cherché à démentir. Depuis, Comcast s’est rétabli aux alentours de 146 milliards de dollars, tandis que Netflix a atteint les 144 milliards de dollars.
Prochain cap ? Dépasser la valeur de Disney. Au moment où nous écrivons ces lignes, cette dernière s’élève à 154 milliards de dollars.
Voici, résumée par nos confères de Quartz, l’évolution de la capitalisation boursière de Netflix comparés à ses rivaux, média ou tech.
Après le scandale Cambridge Analytica, le New Scientist vient de dévoiler une nouvelle fuite des données des membres de Facebook. Cette fois-ci, elle concerne 3 millions d’utilisateurs. Il s’agit des utilisateurs de l’application de test de personnalité myPersonality.
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