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Après une courte mise au pas, les startups auraient-elles repris rendez-vous avec les levées ? C’est en tout cas le sentiment que donne cette deuxième semaine d’avril où 9 levées de fonds ont été bouclées/annoncées. Le montant total atteint presque les 38 millions d’euros avec une moyenne autour des 4 millions d’euros, ce qui reste encore bien loin des bilans hebdomadaires à 100, 200 voire 300 millions d’euros affichés dans notre MaddyMoney l’an dernier. Mais ce premier rebond est un premier signal positif.
S’il paraît peu probable que la date annoncée d’un potentiel déconfinement soit l’élément déclencheur de ce regain d’activité financière, réjouissons-nous de voir que les VCs continuent à investir dans les jeunes pousses françaises. Cette semaine, les investisseurs misent sur le capital humain et l’écologie. Le secteur des Greentech comptabilise trois opérations portées par MyLight Systems et Spareka pour un total de 11,5 millions d’euros. Slite, Creads et Chance obtiennent une enveloppe cumulée de 21,5 millions d’euros. Les financiers restent sur des valeurs sûres qui pourraient même être portées par la crise.
Après une première levée de 3,7 millions d’euros en 2018, Slite réalise son second tour de table avec Spark Capital. Le produit lancé par l’entreprise il y a deux ans, a déjà bien grandi. D’un simple logiciel de prise de notes, il est devenu un véritable outil de communication interne qui facilite l’onboarding en regroupant tous les process de l’entreprise en un seul et unique endroit. Il permet également de conserver et rendre accessible à tous et toutes l’ensemble des dossiers inhérents à une réunion ou à l’avancée d’un projet. La startup reconnaît d’ailleurs vouloir concurrencer le célèbre Google Docs. Avec cette nouvelle levée de 10 millions d’euros, initialement prévue pour 2021, Slite souhaite améliorer et faire grandir encore un peu plus son produit. En parallèle, ses équipes s’attèleront à un autre challenge : proposer du contenu pour faciliter la vie des directeurs et des managers comme des conseils d’experts, des vidéos, des documents ou encore des livres blancs sur l’onboarding, le télétravail, la productivité…
MyLight Systems, filiale du groupe lyonnais Cime Capital vient de lever 6,5 millions auprès de Paris Fonds Vert via Demeter. La startup, lancée en 2014, fabrique et commercialise des solutions de monitoring et de gestion de consommation d’énergie solaire. Grâce à ses produits, les propriétaires de panneaux photovoltaïques peuvent espérer réaliser jusqu’à 70% d’économie en résidentiel et 80% dans le tertiaire. Lors de son premier tour de table en 2016, la startup avait été soutenue par la société de gestion Inter Invest Capital.
La startup Chance a été lancée en 2015 à San Francisco par Ludovic de Gromard et Clémence Coghlan avec le soutien du prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus. Son objectif est simple : aider tous ceux qui le désirent à aligner leurs valeurs avec leur emploi. L’entreprise a développé durant cinq ans une formation entièrement numérique qui s’adapte à chaque personne. Durant ces trois mois, le coaché est amené à s’interroger sur ses envies, ses besoins. Les réponses fournies aux questions et le comportement de “l’élève” sont analysés en temps réel. À la fin du cheminement, des pistes professionnelles sont proposées.
Pour continuer à affiner sa méthode, la startup vient de lever 5,6 millions d’euros auprès d’investisseurs comme Françoise Gri, ancienne CEO de Manpower France et d’IBM France.
Les autres actualités financières de la semaine
Le développeur d’espaces de réalité virtuelle Dreamaway et l’agence lyonnaise de création numérique Wanadev viennent de signer un accord de diffusion à l’échelle nationale. Spécialisé dans le développement de technologie numérique immersive, Wanadev a également créé son propre studio de création de jeux vidéo immersifs. Ces derniers seront diffusés, au niveau national, dans tous les espaces ouverts par DreamAway. Ce partenariat offrira une plus grande visibilité à Wanadev et permettra à son nouvel associé d’enrichir son catalogue de produits.
La célèbre plateforme de micro-services Fiverr s’apprête à un ouvrir un site en version française d’ici la fin du mois. Depuis 10 ans, l’entreprise permet aux indépendants de répondre à des missions ponctuelles de traduction, de création de logo ou de social media. Simple et rapide, la méthode a inspiré les fondateurs de la plateforme française 5euros.com. Lancée en 2017, la jeune pousse parisienne n’avait jusqu’ici que peu de concurrents. Les autres sites proposant ce genre de prestations restent généralement cantonnés à une seule discipline (rédaction web ou traduction par exemple). Au cours de la dernière année, la startup israélienne annonce avoir augmenté ses ventes à partir de l’Hexagone de 77%. L’arrivée imminente de sa plateforme en version française risque de faire de l’ombre à sa concurrence française.
Après une levée de fonds en octobre dernier, Lemon Way multiplie les partenariats. La Fintech s’est d’abord associée à Blockpulse en mars dernier pour faire émerger la première plateforme française autorisée à émettre des Security Token Offering. Pour les non initiés, il s’agit d’actifs financiers “tokenisés” hébergés sur la blockchain. Fort de ce premier rapprochement, Lemon Way vient d’en réaliser un second avec Equisafe, une plateforme de tokenisation d’actifs financiers et d’investissement digitale reposant sur la technologie blockchain. L’objectif de cette nouvelle association est de démocratiser le processus de règlement-livraison, d’échange et d’investissement de titres financiers circulant en blockchain.
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