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Le Japon étant un vivier conséquent d’ingénieurs dans le domaine des nouvelles technologies, Salesforce compte bien s’appuyer sur cette main-d’oeuvre qualifiée pour se renforcer. Dans ce sens, le spécialiste américain des logiciels de gestion de la relation client (CRM) a annoncé la création d’un fonds de 100 millions de dollars dans le but d’investir dans les start-up les plus prometteuses de l’archipel nippon.
Baptisée «Japan Trailblazer Fund», cette structure est le premier fonds local de Salesforce Venture en Asie. Le fonds de capital-risque du géant américain a soutenu 40 start-up au Japon depuis 2011, soit une fraction de son portefeuille de plus de 275 start-up dans le monde. Ces 100 millions de dollars représentent environ 10% des dépenses mondiales de Salesforce dans le capital-risque, qui s’élèvent à 1,2 milliard de dollars.
Avec ce nouveau véhicule d’investissement, Salesforce cherche à épauler les jeunes pousses qui développent des services pouvant être fournis avec ses solutions de gestion de la relation client. Le géant américain cible principalement les développeurs de logiciels cloud pour les systèmes de marketing, d’analyse de la clientèle et d’e-commerce.
Le marché du cloud public en plein essor au Japon
Selon le cabinet IDC, le marché japonais des services de cloud public devrait plus que doubler par rapport à 2017 pour peser 13 milliards de dollars d’ici 2022. Une progression qui a de quoi nourrir l’appétit de Salesforce au pays du Soleil-Levant. Une aubaine pour le Japon qui peine encore à attirer les investisseurs étrangers, qui plus est en pleine affaire Carlos Ghosn, malgré son statut de troisième économie mondiale. Sur le marché du cloud public, Salesforce reste encore très loin du trio de tête Amazon Web Services, qui pourrait peser 350 milliards de dollars à l’horizon 2022, Microsoft Azure et Google Cloud. Derrière, la firme de Marc Benioff est à la lutte avec IBM et Alibaba.
Salesforce a réalisé un chiffre d’affaires de 10,4 milliards de dollars sur l’exercice 2017. Pour les prochaines années, le géant américain, qui s’est engagé à investir 2,2 milliards de dollars en France sur 5 ans, s’est fixé des objectifs très ambitieux. Et pour cause, dans sa quête pour tenir à distance la concurrence, l’éditeur a l’ambition de réaliser un chiffre d’affaires de 60 milliards de dollars à l’horizon 2034. Dans un premier temps, le groupe américain entend doubler le géant allemand SAP, spécialisé dans les logiciels et les services pour les entreprises, avec un chiffre d’affaires supérieur à 20 milliards de dollars entre 2020 et 2022, avant de s’attaquer à Oracle et IBM, en visant 40 milliards de dollars de revenus en 2028. L’étape ultime de cette stratégie agressive consistera donc à atteindre 60 milliards de dollars en 2034 pour faire jeu égal avec Microsoft, leader mondial incontesté du logiciel.
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Yalayolo Magazine