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#GAFA : le PDG de Google entendu au Congrès américain le 5 décembre
AFP – Le PDG de Google, Sundar Pichai, témoignera lors d’une audition au Congrès la semaine prochaine où les parlementaires américains l’interpelleront sur la «transparence» et les «pratiques de filtrage» utilisées par le géant du numérique, ont annoncé des élus. L’audition par la commission judiciaire de la Chambre des représentants, à majorité républicaine jusqu’en janvier, intervient après des critiques du président Donald Trump et de certains élus dénonçant la «partialité» des géants du Web et reprochant, sans preuves à l’appui, la censure des voix conservatrices. En septembre, Sundar Pichai avait refusé de participer à une audition au Sénat sur la question des opérations d’influences étrangères. Les parlementaires avaient interrogé les dirigeants de Facebook et Twitter.
Dans son communiqué annonçant l’audition, la commission de la Chambre basse indique qu’elle «examinera une potentielle partialité et un besoin de davantage de transparence au regard des pratiques de filtrage» de Google. Bob Goodlatte, le président républicain de la commission, a indiqué que cette audition prêterait attention à la façon dont les entreprises du numérique pourraient «supprimer des points de vue précis et manipuler l’opinion publique». «Les Américains placent leur confiance dans les grandes entreprises de la Tech pour faire honneur à la liberté d’expression», a-t-il poursuivi dans un communiqué. «C’est la responsabilité du Congrès auprès du peuple américain de faire en sorte que les géants de la technologie soient transparents et responsables de leurs pratiques», a-t-il ajouté.
Il y a peu d’indices suggérant que Google, pour des raisons politiques, fausse les résultats de recherche, selon des spécialistes des technologies. L’entreprise américaine est aussi sous le feu des critiques de la part de certains de ses employés, une centaine d’entre eux ayant exigé mardi que Google abandonne un projet de moteur de recherche en Chine respectant les règles de censure imposées par Pékin à ses internautes.
#TV : TF1 entre au capital de la start-up Synchronized
Le Media Lab TF1 via son fonds d’investissement «One Innovation», doté de 2 millions d’euros, annonce l’entrée minoritaire du groupe TF1 au capital de la start-up Synchronized, une plateforme de «Smart Video» qui permet de transformer tout programme audiovisuel en expérience enrichie et personnalisée. En janvier 2018, Synchronized avait intégré le programme d’accélération de TF1 à Station F. Durant six mois, cette start-up franco-britannique a ainsi bénéficié de l’encadrement des équipes innovation du groupe audiovisuel.
Synchronized est une société qui crée de nouvelles manières d’interagir avec les contenus audiovisuels. Sa plateforme permet de transformer tout programme audiovisuel en expérience enrichie et personnalisée. Le parcours linéaire d’une vidéo devient interactif en proposant des contenus, des fonctionnalités et des services en ligne.
Cette prise de participation intervient dans le cadre de la démarche d’open innovation lancée, dès 2015, par le groupe TF1 avec l’écosystème start-up, dans un premier temps via l’incubation puis le lancement d’un programme d’accélération à Station F. C’est dans ce contexte que 18 entrepreneurs ont déjà collaboré avec les équipes du Media Lab TF1, le label qui regroupe désormais toutes les actions et les partenariats menés en faveur de l’innovation.
#RGPD : la Cnil lève les mises en demeure contre deux start-up de ciblage publicitaire
AFP – L’autorité française de protection des données personnelles, la Cnil, a clôturé jeudi les mises en demeure à l’encontre des start-up Fidzup et Singlespot, spécialisées dans le ciblage publicitaire grâce à l’exploitation de données de géolocalisation d’utilisateurs de smartphones. Fidzup avait été épinglée en juillet et Singlespot en octobre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) leur reprochant d’exploiter des données d’utilisateurs de smartphones, sans accord clair de leur part, pour afficher des publicités ciblées pour des magasins qui se trouvent près d’eux. Il était également reproché à Singlespot la durée de conservation excessive et une sécurisation insuffisante des données de localisation des utilisateurs, a précisé la Cnil.
Pour échapper aux sanctions, les deux start-up ont fait l’objet de contrôles au cours desquels la Cnil a constaté que «les manquements avaient cessé». Elles ont ainsi mis en place des bannières qui s’affichent lors de l’installation des applications, avant la collecte des données. Ces bannières permettent de recueillir le consentement actif de l’utilisateur, conformément au Règlement européen sur la protection des données adopté en mai 2018. Les utilisateurs sont ainsi informés de «la finalité du traitement» et de la nature même des données collectées, ainsi que de l’identité «des responsables de traitement» à des fins publicitaires ou marketing.
Singlespot a également mis en place un système de «purge automatique des données» et une «politique de mots de passe contraignants» pour se conformer aux exigences de la Cnil. L’entreprise s’est félicitée de la rapidité de la mise en conformité de ses activités avec le RGPD et de la mise en place d’un «consentement conforme aux exigences de la Cnil». La start-up a également annoncé la mise à disposition de ses partenaires de sa CMP (Consent Management Plateform) qui permet d’afficher une bannière pour obtenir le consentement de l’utilisateur. «La plateforme de consentement Fidzup est aujourd’hui en production et implémentée par les éditeurs d’applications mobiles partenaires», a de son côté réagi Fidzup.
Les deux jeunes pousses se sont par ailleurs engagées à travailler avec des éditeurs qui respectent le RGPD. Le gendarme des données personnelles français a épinglé quatre start-up spécialisées dans le ciblage publicitaire depuis la mise en place du RGPD. Les sociétés Teemo, Fidzup et Singlespot ont désormais régularisé leur situation tandis que la procédure est toujours en cours pour Vectaury.
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