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stock-1863880_1920 | source: pixabay
Après la baisse globale du marché de 15 %, provoquée par la crise du coronavirus, elle pourrait se révéler être le plus grand cas de bear market (marché baissier) d’actions jamais enregistré. Mais croyez-le ou non, acheter des actions dans l’une des 500 plus grandes sociétés cotées en bourses (S&P 500) pourrait bien être la meilleure façon de sortir de cette crise la tête haute.
Le virus mondial ralentit les échanges internationaux. Ainsi le prix de l’essence observe une baisse sans discontinuer depuis que les traders s’attendent à une baisse de la demande en carburant de la part des compagnies aériennes. Pour la première fois depuis 2008, des sociétés d’actions dans l’industrie énergétique comme ExxonMobil ont vu une baisse de valeur de leurs échanges. Mais toutes les industries de divertissements sont aussi touchées, dues au fait que la population s’enferme chez eux.
Alors que le virus se répand, la situation s’aggrave et les secteurs sont tous touchés y compris ceux qui suivent le produit intérieur brut mondial. Ce matin, les secteurs de l’industrie et des matières premières étaient dans le rouge, avec des chiffres dans le négatifs depuis les 12 derniers mois. Ils ont rejoint le secteur énergétique, qui affiche une baisse de 31 % cette année, en tant que secteurs en perte d’argent. Tandis que la S&P 50 a observé une hausse de 7 % par rapport à l’an dernier.
Mais la bonne nouvelle est la suivante : votre index d’investissement personnel a surement déjà prédit tout ça.
Bien avant la crise du coronavirus, la S&P 500 avait tout misé dans les actions de l’industrie technologique comme les logiciels, internet, vente en ligne et réseau sociaux, en outre les entreprises qui allaient affronter la tempête et se développer. Un quart des S&P 500 comprend les dix plus grandes compagnies américaines du marché : Microsoft, Apple, Amazon, Facebook, Berkshire, Hathaway, Alphabet (Google), JP Morgan Chase, Johnson et Johnson, Visa et Wal-Mart.
Ces entreprises font preuve d’une souplesse parfaite et d’une croissance à long terme assez solide pour résister à la crise. En effet il est possible que les prix augmentent, en vue de l’achat en masse de produits alimentaires et sanitaires qui permettent à la population de rester à la maison. Entre autres des secteurs qui ne concernent pas le S&P 500, qui réunit les secteurs de l’informatique, la technologie et des actions sur la santé et la communication.
Alors que les détenteurs d’actions de S&P 500 ont évité les pires implosions d’actions depuis la crise, ils sont aussi détenteurs d’actions à fort potentiel.
À vrai dire la propagation du virus constitue un enjeu majeur. En effet, si de plus en plus de personnes travaillent de chez eux, Microsoft pourrait rapidement en bénéficier à travers d’une hausse de la demande pour ses produits connectés au cloud. Les sociétés de réseau internet comme Verizon profiteront d’une hausse d’activité mobile et forfait internet. Sans compter les services de ventes en ligne comme Amazon et les services de streaming comme Netflix qui seront bien plus sollicités. Sans oublier Google et Facebook qui risquent bien de voir leur activité augmenter, par toutes ses personnes coincées chez elle, par delà le monde. En outre, toutes ces sociétés ont beaucoup d’importance dans la S&P 500.
L’index avait prévu ces changements dus au coronavirus, car il est programmé pour analyser toutes les variations de l’économie, qui peuvent être accélérés par la crise. La S&P 500 classifie ses sociétés membres par capitalisation du marché, ce qui veut dire que leur classification augmente ou baisse en fonction leur évolution sur le marché et du prix de leurs actions.
Aujourd’hui, on peut déjà observer une baisse de fréquentation des supermarchés et la baisse de consommation d’essence et de gazole. Toutes ces industries comme les cinémas mises à mal par les services en ligne et de streaming. Ce qui explique pourquoi le S&P 500 se porte si bien : avoir misé sur nouvelles tendances économiques et habitudes des consommateurs.
Pendant que les investisseurs passaient les dix dernières années à miser sur les actions de logiciels et sociétés en ligne prometteuses, en laissant de côté les sociétés avec de lourdes dettes, à fortes obligations de pension ou exposé au cycle économique. En 2007, au début de la crise financière, Warren Buffet avait prédit à un simple actionnaire que l’index d’investissement du S&P 500 pourrait battre n’importe quel fonds de couverture de Wall Street.
« Lorsque des milliards de dollars sont investis sur Wall Street à haut taux d’intérêt, ce sont les dirigeants qui font du profit, et non pas les clients. Les investisseurs, grands comme petit, devaient se fier uniquement aux index d’investissement low-cost. » Expliquait Warren Buffet dans une lettre à un actionnaire en 2016.
La réalité du marché est la suivante : même si les cours du marché actuelles sont inquiétantes, parfois, l’option la plus simple est la plus judicieuse. L’investissement dans des actions du S&P 500 pourrait permettre de surpasser la crise.
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