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Jonathan Biancolin et Laura Bossé avaient tous deux une vie bien remplie en étant pour l’un architecte et pour l’autre responsable administratif. Néanmoins, autour d’eux, on commence a parler de plus en plus écologie, communauté et partage. Des valeurs qui leur parlent et qu’ils ne retrouvaient pas dans leurs vie professionnelles. Une idée commence à germer en eux : ouvrir un lieu qui correspondra à ces valeurs. C’est ainsi que naît le projet de la Goguette : un tiers-lieu en plein Clermont-Ferrand.
Mais qu’est-ce qu’un tiers-lieu ? C’est un lieu de vie participatif et communautaire pour socialiser et travailler, . Y sont organisées moultes activités culturelles et économiques pour en faire un véritable lieu de passage. Maîtres mots : entraide et partage.
A quoi ressemblera la Goguette de Laura Bossé et Jonathan Biancolin ? Située au 61 avenue de l’Union soviétique à Clermont-Ferrand, elle représente 349 m2 d’espaces aménageables en intérieur et 180 m2 en extérieur pour les beaux jours. Le lieu sera doté d’une salle de vie qui pourra avoir plusieurs utilisations possibles en accueillant des scènes libres, des cours de danse, de yoga et bien d’autres. Depuis la cour seront accessibles une cave à vrac (aussi bien pour le vin que l’huile d’olive disponibles en cuve, tireuse ou bidon), une salle de repos dite “l’assise”, un établi, une cantine, un bar et une conciergerie. Enfin, pour les chaudes journées d’été, une terrasse sera aménagée dans la continuité de la cantine et des bacs pour jardiner y seront installés.
L’espace sera ouvert du mardi au dimanche et des cours y seront donnés. Envie de se former au travail du bois ? L’établi accueillera des professionnels pour guider les débutants. Une âme d’artiste réside en vous ? Après avoir visité une exposition au premier étage de la Goguette, rejoignez “l’assise” pour prendre un cours de dessin ou de sérigraphie. Enfin, dès le printemps, plongez les mains dans la terre et apprenez à faire pousser quelques boutures.
La Goguette veut devenir un lieu de rendez-vous pour les habitants du quartier. Néanmoins, il sera également possible de privatiser le lieu pour des activités de teambuilding ou des activités événementielles, comme le lancement d’un produit, une réunion ou bien un repas d’entreprise.
Un peu d’huile de coude et beaucoup de générosité
Les maîtres mots des lieux : débrouillardise, écoresponsabilité et échange. Des mantras que se sont pleinement appropriés les porteurs du projet. Depuis qu’ils ont choisi l’emplacement pour construire leur projet, ils se sont lancé corps et âme dans des travaux pour que la Goguette puisse ouvrir en avril. Pour cela, ils ont notamment fait appel à des bénévoles pour qu’ils les aident à aménager les espaces.
Néanmoins, la fin des travaux approche et, aujourd’hui, les deux entrepreneurs font appel à une campagne de crowdfunding pour finir de meubler leur Goguette. Depuis la plateforme Ulule, Jonathan Biancolin et Laura Bossé souhaitent réunir 11 000 euros qui serviront à acheter des outils pour le travail du bois et du matériel à dessin. Et cela n’est que le premier palier.
Le second objectif est de 15 000 euros pour l’achat de matériel sérigraphique et de quoi constituer un jardin de permaculture. Le dernier palier est lui à 22 000 euros pour pouvoir payer pendant quatre mois un salarié à mi-temps qui pourra s’occuper de la Goguette.
Selon le montant donné, plusieurs contreparties sont disponibles allant de l’invitation à la soirée des contributeurs le 4 avril, soit avant l’ouverture officielle de la Goguette, à la réception d’un tote-bag ou bien la possibilité de privatiser le lieu pour un évènement professionnel. La campagne se terminera le 15 mars.
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