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Plus tôt ce mois-ci, Recode a rapporté que les employés de Google réunissaient des témoignages personnels sur ce que c’était que de travailler au sein du géant de la Silicon Valley — plus particulièrement, sur les moments où ils se sont sentis victimes de représailles pour avoir dénoncé les décisions de l’entreprise ou pour s’être plaints à la direction. Lundi, Motherboard a publié un compte-rendu de ces témoignages d’employés de Google, apparemment recueillies sur un forum interne de l’entreprise.
Les 45 histoires relatées dans le document comprennent des allégations d’employés de Google qui affirment s’être vus refuser des promotions pour avoir signalé des problèmes au bureau ou pour avoir participé à des activités syndicales. Les témoignages comprennent également des cas de harcèlement sexuel et de racisme dont ils ont été victimes dans l’entreprise.
« Je m’identifie comme une femme LatinX (alternative non genrée aux appellations « Latino » et « Latina ») et j’ai vécu des choses racistes et sexistes flagrantes de la part de mon collègue de travail. Je l’ai signalé, mon manager savait, mon directeur savait, le manager du collègue de travail savait et notre représentant des RH savait. Il ne s’est rien passé », peut-on lire dans le témoignage. « J’ai été avertie que ‘les choses deviendraient très sérieuses si elles continuaient’. J’ai vraiment ressenti la ‘protection de l’homme’, comme on en entend si souvent parler. Personne ne m’a protégée, moi, la victime. Je pensais que Google était différent. »
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Selon un employé actuel de Google qui a parlé à Motherboard, les histoires ont été recueillies sur un site interne appelé « go/retaliation-stories ». Les salariés ont commencé à raconter leurs histoires après que les employés et activistes Meredith Whittaker et Claire Stapleton, connues comme co-organisatrices de la grève à Google, ont déclaré publiquement avoir fait l’objet de représailles, selon l’article.
Eileen Naughton, vice-présidente des opérations du personnel de Google, a déclaré lundi à Yalayolo Magazine US que l’entreprise compte « être à l’écoute et soutenir les personnes qui expriment leurs inquiétudes ». « Il faut du courage pour signaler les cas d’inconduite et nous voulons être à l’écoute et soutenir les personnes qui soulèvent des préoccupations. Tous les cas de conduite inappropriée qui nous sont signalés font l’objet d’enquêtes rigoureuses et, au cours de la dernière année, nous avons simplifié la façon dont les employés peuvent faire part de leurs préoccupations et avons rendu le processus d’enquête plus transparent chez Google. Nous nous efforçons d’être extrêmement transparents quant à la façon dont nous traitons les plaintes et aux mesures que nous prenons », déclarait Eileen Naughton dans un communiqué.
Le 1er mai, environ 1 000 employés de Google ont organisé un sit-in dans les bureaux américains pour protester contre ce qu’ils ont qualifié de représailles contre les travailleurs qui se prononcent en faveur du changement dans l’entreprise. Il n’est pas clair si les histoires partagées lors du sit-in coïncident avec celles qui ont été divulguées lundi, bien que le document publié par Motherboard indique qu’il a été mis à jour pour la dernière fois le 8 mai, soit peu après la manifestation. Plus récemment, d’anciennes employées de Google ont parlé de leur temps passé à travailler pour le géant de la tech, décrivant le racisme dont elles ont été victimes dans l’entreprise et des cas de représailles pour avoir été enceinte.
Version originale : Yalayolo Magazine / Nick Bastone
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Yalayolo Magazine