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Télétravail, flex office, coworking… les nouveaux modes de travail entrent progressivement, et ce depuis quelques années, dans les moeurs des entreprises. Les salariés veulent plus de flexibilité et plus de confort, tandis que les entreprises, elles, veulent plus de productivité, de collaboration, et de créativité de la part de leurs employés.
Mais comment faire pour concilier toutes ces nouvelles manières de travailler, en adéquation avec les besoins et envies de chacun, quand les outils utilisés (posts-its, fichiers excel, calendriers Outlook et autres logiciels) n’ont, eux, pas évolués ? C’est la question que se sont posés Julian Dufoulon et Youenn Laumelais en 2018, après plusieurs années de travail en grands groupes : « On trouvait que ceux qui réfléchissaient au smart building prenaient le sujet à l’envers en partant des bâtiments et non des utilisateurs. Les designers et architectes partent plus naturellement de l’expérience des occupants, et c’est aussi notre parti pris », explique Julian Dufoulon.
Une réflexion que viennent confirmer les chiffres du secteur. Selon une étude JLL publié en 2019, 64% des entreprises cherchent des solutions pour mieux gérer leurs espaces, mais seulement 14% ont adopté des solutions viables. À côté de ça, le nombre d’espaces de coworking continue d’exploser, avec 1700 espaces recensés en France, et près de 22400 dans le monde.
Les deux entrepreneurs commencent alors à travailler sur une série d’outils et de solutions qui, mis bout à bout, permettraient d’arriver à une solution complète de gestion flexible d’espaces de travail « sans avoir besoin d’arriver avec des quantités énormes de plastique et de hardware », précise Julian Dufoulon. Flitdesk est né.
Faire gagner du temps aux entreprises…. et à leurs salariés
Sa proposition ? permettre aux entreprises et aux espaces de coworking de piloter, depuis une console d’administration simple à utiliser, l’intégralité de leurs espaces : réservation de salles de réunion (avec affichage des disponibilités en temps réel, invitations et notifications aux personnes consernées), centralisation des retours des salariés ou occupants (matériel cassé ou non fonctionnel, demandes particulières), accueil des visiteurs (formulaire d’enregistrement sur iPad, notifications pour l’hôte, etc.), ou encore tableau de bord d’activité.
« On a travaillé sur ces points clés en fournissant des interfaces simples et puissantes pour gérer tout ça. Pour les espaces de coworking, la promesse va même au delà de l’amélioration de l’usage des bureaux puisqu’on permet par exemple d’automatiser les process de facturation ou encore le suivi des abonnements utilisateurs », explique Julian Dufoulon.
Les utilisateurs, salariés ou occupants des espaces de coworking, ont de leur côté accès à une application mobile leur permettant notamment de réserver des salles de réunion, une place en espace de coworking, et autres : « L’important, c’est de permettre aux collaborateurs d’accéder facilement aux ressources du lieu de travail : avoir un système de réservation performant pour améliorer la disponibilité des espaces ou leur permettre de toujours trouver les équipements dont ils ont besoin », indique Julian Dufoulon.
1 million pour renforcer les fonctions technologiques
Aujourd’hui en bêta privée, Flitdesk compte déjà plusieurs grands comptes parmi ses clients, à l’image des espaces de coworking The Bureau et Newtown Square. Une clientèle que la startup compte bien faire grandir dans les prochains mois grâce à une levée de fonds d’1 million d’euros, bouclée auprès de Kima Ventures et plusieurs business angels spécialistes de l’immobilier et du SaaS.
Une opération qui lui permettra notamment de soutenir l’effort massif de R&D engrangé afin de passer du stade de MVP (aujourd’hui validé) à une V1. « C’est super important, ça a l’air anodin, mais offrir à la fois la simplicité et la flexibilité aux occupants comme aux responsables des espaces est un énorme défi de design et d’ingénierie. On a une équipe géniale qui a réussi à délivrer un produit puissant et très complexe très rapidement, et on cherche de nouveaux talents pour nous faire encore progresser », explique Julian Dufoulon, qui précise qu’une version anglophone de l’application devrait également voir le jour dans l’année, permettant ainsi à la jeune pousse de viser de nouveaux marchés en Europe.
L’équipe de 12 personnes (dont 80% de développeurs), prévoit enfin de lancer la commercialisation de sa solution en 2020, et mise une cinquantaine de clients d’ici la fin de l’année. À plus long terme, elle espère atteindre les 300 clients d’ici 2020.
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Yalayolo Magazine