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Si vous arrivez à vous débrouiller, la vente de baskets peut s’avérer être un juteux business. Le marché mondial de la revente de sneakers pourrait atteindre 6 milliards de dollars d’ici 2025, selon une analyse de Cowen & Co. rendue publique plus tôt cette année. Sur les plateformes de revente comme StockX et Stadium Goods, certaines paires ont pu atteindre 20 000 dollars à la revente, et beaucoup d’autres modèles et coloris plus rares peuvent voir leur valeur exploser avec le temps.
Adeel Shams a « piraté » le marché de la revente de baskets. Il a déclaré que les ventes de ses quatre magasins ont généré 6,9 millions de dollars (6,2 millions d’euros) de revenus l’an dernier, soit une augmentation de 103 % entre 2017 et 2018. Mais son parcours dans l’industrie a en réalité commencé en 2008 avec un garage comme lieu de vente et beaucoup de passion. Après avoir acheté puis rapidement revendu une paire de Air Jordans lors d’une vente de garage, Adeel Shams a transformé sa passion en entreprise en ouvrant un magasin à Richmond, en Virginie, en 2014, le même jour où il a commencé ses études supérieures à la Virginia Commonwealth University.
« Depuis lors, j’ai toujours eu la passion des sneakers chevillée au corps », a déclaré le jeune homme de 27 ans à Yalayolo Magazine US. Après avoir obtenu son diplôme en 2016, Adeel Shams a vendu sa part du magasin de Richmond puis déménagé à Los Angeles avec environ 500 paires de baskets et a ouvert Cool Kicks. Contrairement aux plateformes de revente traditionnelles comme StockX et Stadium Goods, Cool Kicks est un magasin physique qui possède chaque article dans le magasin. Au lieu de se poser en intermédiaire entre les marchands et les acheteurs, Cool Kicks se spécialise dans l’achat et la vente de baskets neuves et usagées.
Le magasin possède un éventail de chaussures convoitées comme des Air Jordans et des Yeezys, qui peuvent être revendues plusieurs milliers de dollars. Aujourd’hui, Adeel Shams possède trois magasins à Los Angeles et un à Springfield, en Virginie. Il est en train de travailler sur une application par abonnement qui, selon lui, permettra d’offrir à ses abonnés des baskets à des prix inférieurs à ceux du marché.
Nous avons demandé à Adeel Shams ses meilleurs conseils pour réussir dans le secteur de la revente de baskets et maximiser ses profits.
Voici ce qu’il avait à dire :
1. Prenez en considération le marché des sneakers au même niveau que celui de la bourse
Le marché des baskets, à l’instar du marché boursier, connaît des hauts et des bas. Selon Adeel Shams, pour tirer le meilleur parti de la revente, il faut avant tout être au courant des dernières tendances dans le monde des sneakers et rester attentif aux évolutions du marché. « Ce que je recommanderai toujours aux gens, c’est de suivre la tendance », indique-t-il, ajoutant qu’il encourage les gens à visiter régulièrement des sites comme StockX et GOAT. « C’est comme un indice boursier. »
Selon lui, la clé est de déterminer comment l’offre d’une chaussure est liée à la demande. Si une paire très demandée — comme une collaboration avec le rappeur Travis Scott — n’est pas réapprovisionnée, la valeur de cette chaussure peut considérablement augmenter avec le temps, car il y a moins de paires disponibles au niveau global. Cela ferait de cette chaussure un excellent investissement.
2. Investissez sans compter dans des chaussures qui ont fait leurs preuves
Le passé peut parfois être un indicateur fiable, selon Adeel Shams. Si une certaine basket a fait ses preuves dans ses versions précédentes, il vaut probablement la peine de faire un gros investissement dans des designs et des coloris similaires. « J’ai dû dépenser 200 000 dollars la semaine dernière ou la semaine précédente avant d’investir sur la même paire de chaussures parce qu’ils avaient sorti deux coloris différents avant, et c’était la même chose, » dit-il. « Quand elles ont été commercialisées, elles ne valaient que 500 dollars. Mais au fil des jours, puis des mois, les prix n’ont cessé d’augmenter. »
D’après le vendeur, il est essentiel de suivre la tendance de ce qui se vend bien de façon constante. « Achetez le bon produit, » dit-il. « N’achetez pas un produit que vous pensez pouvoir vendre un jour. »
3. Méfiez-vous des chaussures surproduites
Les Air Jordans et les Yeezys figurent parmi les baskets les plus populaires. Mais, selon Adeel Shams, la valeur de revente de ces paires n’est plus ce qu’elle était. « Les Jordans sont produites en série à un point tel que toutes les Jordans ne peuvent pas être revendues comme elles l’étaient auparavant », note-t-il. « C’est la même chose avec les Yeezys. »
4. Achetez toujours des baskets issues de collaborations
Lorsque des célébrités ou des athlètes collaborent avec une marque pour fabriquer une basket, celle-ci est généralement plus onéreuse, affirme Adeel Shams. « Je dis toujours aux gens d’acheter des chaussures issues de collaborations parce qu’elles sont moins susceptibles d’être réapprovisionnés », note le vendeur. « Dès qu’un produit est réapprovisionné, la valeur de l’article chute parce qu’il y a davantage de baskets en circulation. »
Parmi les exemples de collaborations populaires en baskets figurent notamment celles avec les rappeurs Travis Scott, Drake et Kanye West.
5. Réinvestissez votre argent dans votre inventaire, et il augmentera probablement avec le temps
« Je préférerais ne pas avoir d’argent sur mon compte bancaire. Il vaut mieux tout mettre en stock, dont je sais que le prix va augmenter progressivement parce que je sais que c’est le bon stock », indique Adeel Shams.
Si vous achetez les bons produits, le retour sur investissement est élevé. Les sneakers explosent souvent sur le marché de la revente plusieurs années après leur commercialisation, les garder pour les revendre plus tard peut donc se révéler très rentable. Adeel Shams a mentionné l’exemple de Nike et Off-White, qui ont collaboré auparavant. Bien que les baskets de collaboration ne se vendaient alors pas si cher sur StockX, il a quand même recommandé aux gens de les acheter et de les vendre plus tard parce qu’il savait qu’elles deviendraient plus précieuses avec le temps en raison du potentiel de la collaboration.
6. La passion est importante
Le business d’Adeel Shams était avant tout une passion, qui a fini par devenir un travail à plein-temps. Réussir dans le marché des sneakers exige du temps et du dévouement, donc si vous n’êtes pas réellement passionné, le travail peut s’avérer compliqué. De son propre aveu, Adeel Shams travaille environ 40 à 50 heures par semaine dans le magasin. Mais pour lui — et pour ne nombreux autres férus de baskets — c’est une vocation à bien des égards.
« C’est juste une passion », déclare-t-il. « J’adore être là. Ça me rend heureux. »
Cet article de Shoshy Ciment a d’abord été publié sur BI Prime.
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