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Diner femmes du cinéma Girls support girls | Au centre Karolyne Leibovici et Vanessa Djian
La sororité dans le cinéma, c’est un peu comme pallier les angles morts d’une industrie où les femmes sont encore peu visibles. Convaincues que le réseau fait bouger les lignes, Karolyne Leibovici, publicist chez A&K Communication, et Vanessa Djian, productrice de Daïda Films, réunissent les femmes du cinéma dans des dîners « Girls support girls » dont c’était la quatrième édition lundi dernier.
Pour la quatrième édition des dîners Girls support Girls qui rassemblent les femmes du cinéma – des métiers de la création au financement – à la table du Fouquet’s, les fondatrices Karolyne Leibovici et Vanessa Djian ont fait front face à l’absence des transport liée aux grèves : les invitées étaient toutes au rendez-vous, voire, en avance. Ce sont des retrouvailles, désormais, qui réunissent les productrices, les actrices, les compositrices, les réalisatrices, les scénaristes, les distributrices ou encore les compositrices, le temps d’un dîner qui s’étire parfois très tard.
Autour du repas sublimé par Pierre Gagnaire étaient réunies Stefi Celma (comédienne), Isild Le Besco (comédienne, metteur en scène), Helena Noguerra (comédienne, chanteuse), Kee-Yoon Kim (chanteuse), Sandrine Quetier (comédienne) Mounia Meddour (réalisatrice), Alice Plume (compositrice), Laurence lenica (DG Ugc), Laurence Lascary (productrice), Vanessa Van Zuylen (productrice), Elisabeth Tanner (agent Time Art), Caroline Dhainaut (SG Image), Myriam Gast (Commission Ile de France), ou encore Chloe Mons (chanteuse, comédienne ).
«Toutes ces femmes qui sont liées par le cinéma se croisent sans se rencontrer vraiment » constate Vanessa Djian, avant d’ajouter : « Pourtant nous avons besoin de bienveillance et de soutien entre nous pour s’imposer dans un milieu encore dominé par une forme de patriarcat. ».
Un lien sous la forme d’une confrérie joyeuse qui, de manière organique, renforce la prise de paroles des femmes du cinéma, voire les incite à prendre le pouvoir, à l’instar du collectif 50/50 qui se bat pour l’égalité femme-homme et la diversité dans l’industrie du cinéma. « Notre positionnement inspiré du modèle anglo-saxon de « networking » vient en complément des actions politiques pour la parité des femmes comme celle du 50/50. Nous voulons créer du réseau, même si c’est perçu parfois de manière péjorative en France, pour aider les créatrices à se dépasser, à oser» souligne Karolyne Leibovici. Des créations sont nées sur « un coin de nappe » dès leur troisième édition, avec un concert de Kee-Yoon Kim qui interprète des chansons écrites par Isild Le Besco, et bientôt « un clip en réalisation ».
De quoi contredire l’idée reçue selon laquelle les femmes seraient de vraies adversaires entre elles, et notamment celles qui ont accédé à des positions de pouvoir : « c’est vraiment notre propos de casser les clichés en renforçant la transversalité des métiers dans ce secteur.» ajoute Karolyne. Les deux amazones du cinéma réfléchissent déjà à la suite… un élan qui pourrait prendre la forme de soutien financier de projets créatifs. « On aimerait aller loin, jusqu’au long métrage » et en réflexion « un prix de femme de l’année à honorer ». Une occasion rêvée pour celles ou ceux qui seraient en quête d’un partenariat financier qui fait sens ?
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